Le réseau de la compagnie aérienne CSA Czech Airlines au départ de Prague se réduit à peau de chagrin, plus que trois destinations dont Paris étant encore proposées en juin.
A partir du 1er juin, la compagnie nationale tchèque ne propose plus selon les GDS consultés par Aeroroutes que trois liaisons régulières au départ de sa base à l’aéroport de Prague-Vaclav Havel : Paris-CDG reste desservi six fois par semaine, un axe sur lequel Air France affiche jusqu’à trois rotations quotidiennes et où les low cost Transavia et Vueling sont également présentes (ainsi que Ryanair depuis Beauvais). CSA Czech Airlines conserve également deux liaisons saisonnières avec six vols par semaine vers Hurghada en Egypte (face à sa maison-mère Smartwings, Egyptair et Air Cairo), ainsi que vers Reykjavik-Keflavik en Islande (en concurrence avec Play).
Huit autres destinations européennes de la compagnie de l’alliance SkyTeam auront été suspendues entre la mi-avril et la fin mai : Bruxelles et Copenhague ne sont plus desservies depuis le 18 avril, comme Barcelone depuis le 1er mai puis Madrid depuis lundi, tandis que les vols vers Amsterdam et Rome doivent s’arrêter le 29 mai. Et deux lignes saisonnières, vers Helsinki et Malte, ne sont plus à l’affiche.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie avait déjà contraint CSA Czech Airlines à suspendre ses vols vers Kiev, Moscou mais aussi Bucarest et Sofia. Et son programme de vol pour la prochaine saison hivernale n’est pas encore disponible.
Rappelons que le redressement judiciaire de la compagnie aérienne avait été prononcé en mars 2021, alors qu’elle croulait sous le poids de sa dette et faute d’aide publique malgré l’impact de la pandémie de Covid-19. Une semaine plus tôt, un courrier annonçait le licenciement de ses 430 employés – mais elle affirmait alors qu’une cessation d’activité n’est « en aucun cas » envisagée.
La flotte de CSA Czech Airlines ne compte plus que deux avions – un Airbus A319 de 144 sièges et un A320 avec 8 places en classe Affaires et 168 en Economie (ses deux ATR ont été saisis par CSAT en raison de factures de maintenance impayées). Les six A220-300 et trois A321XLR commandés en 2019 ne figurent plus dans les listings d’Airbus.
Future ex CSA a commenté :
19 mai 2022 - 11 h 45 min
La future-ex-CSA va pouvoir fusionner sous peu avec la déjà-ex MALEV….en plus, géographiquement, ce sont deux compagnies cote-a-cote.
RIP CSA…
stephane007 a commenté :
20 mai 2022 - 10 h 47 min
Depuis quand la Hongrie et la Tchéquie ont des frontières communes??
Comme il est mignon de candeur et naïveté ! a commenté :
20 mai 2022 - 11 h 07 min
…….
Nom a commenté :
19 mai 2022 - 14 h 13 min
Comment dit-on blanchiment d’argent, et corruption en Tchèque ?
Voilà pourtant une compagnie historique, autrefois dotée d’un personnel excellent desservant un pays où les flux commerciaux et touristiques sont conséquents.
La saga du transport aérien en CZ & SLO aura au moins permis d’assurer quelques rentrées aux copains proches de l’auge.
bergeron a commenté :
19 mai 2022 - 14 h 17 min
La Commission européenne devrait soutenir cette compagnie méritante mise en difficulté par le covid et la guerre en Ukraine, deux raisons étrangères à la compagnie qui permet une certaine concurrence à Prague.
Jacques Baillon a commenté :
21 mai 2022 - 7 h 42 min
Alors que la plupart des compagnies aériennes ont reçu des aides financières leur permettant, suite aux annulations de vols liées au Covyd, de rembourser leurs clients, cette compagnie tchèque n’a rien reçu de son gouvernement, d’où la mise en liquidation . Résultat : l’Etat tchèque est responsable du non-remboursement des voyages vers Prague des touristes voulant visiter cette ville (près de 400 euros payés en 2020 pour ce qui me concerne).