American Express Global Business Travel (Amex GBT) a dévoilé les résultats de l’édition 2022 de son Baromètre du voyage d’affaires, retenant 10 enseignements sur les tendances en France autour de « deux grands thèmes, la valeur et l’humain, au cœur des préoccupations de l’entreprise ».
Dévoilé à l’occasion de la 31e édition de l’EVP organisée mercredi dernier à Paris, les résultats de l’édition 2022 du Baromètre du voyage d’affaires d’Amex GBT ont été obtenus auprès d’un panel composé de décisionnaires du voyage d’affaires d’entreprises, et reposent « sur les tendances et l’activité économique qu’ils entrevoient en France, parmi lesquels 75% de grands Groupes et 25% de PME. Le baromètre repose également sur des recherches d’Amex GBT ainsi que sur des travaux économiques tiers ». Avec 10 enseignements principaux à retenir :
#1 : L’activité économique reprend plus vite que le voyage d’affaires
La pandémie de COVID-19 met en lumière une reprise inégale entre l’activité économique en général et plus spécifiquement le secteur du voyage d’affaires. Les déplacements d’affaires ont chuté de 90 % au cours des premiers confinements tandis que le CAC40 a chuté, lui, de 26 %. Or, la performance des entreprises françaises a rebondi rapidement pour atteindre les niveaux pré-COVID-19 en seulement douze mois. En parallèle, les voyages professionnels ont atteint 50% du niveau de 2019 au début de l’année 2022.
#2 : Les entreprises valorisent les déplacements des collaborateurs
D’un point de vue relationnel et dans le cadre de la gestion d’une entreprise, le voyage d’affaires est considéré comme moyen fondamental à l’activité. 91% du panel estime que le voyage d’affaires est une dépense nécessaire ou une contribution au développement de l’entreprise.
#3 : Les déplacements internes vont augmenter
Parmi les entreprises interrogées, 70% des gestionnaires voyages estiment que les déplacements internes des collaborateurs seront importants car ceux-ci augmenteront avec les nouvelles conditions de télétravail mais devront être encadrés.
#4 : La sécurité et la satisfaction des voyageurs sont prioritaires
La grande majorité des entreprises ayant répondu à l’enquête estime que la visibilité sur les conditions sanitaires et la sécurité du voyageur sont les critères les plus déterminants pour la reprise du voyage (avec 85% et 81% respectivement). De même, la satisfaction des voyageurs est le deuxième objectif des décisionnaires du voyage pour 2022 pour 49 % des sondés.
#5 : Des augmentations tarifaires à prévoir
La situation macro-économique ainsi que le marché permettent de prévoir une tendance générale de l’inflation des prix. Le marché aérien sera impacté par plusieurs facteurs structurants comme l’augmentation du prix de l’énergie, les investissements en éco-carburants ou encore les nouvelles tarifications NDC. Enfin, le marché de la location de voiture courte durée a d’ores et déjà subit des difficultés pendant la pandémie comme le manque d’approvisionnement auprès
#6 : L’optimisation des coûts est clé en 2022
Selon le panel interrogé, la catégorie air reste la principale priorité d’optimisation des coûts pour 2022. Le pilotage des catégories location de voiture et rail est devenu une nouvelle priorité pour les entreprises sondées. La location de voiture est un enjeu important, notamment pour les grandes entreprises. En effet, 69% des sondés considèrent qu’elle est une dépense à surveiller.
#7 : L’agence de voyage d’affaires reste un partenaire indispensable
Sur la base du sondage, 78 % des répondants déclarent que les agences de voyages ont une utilité qui est clairement visible. Avec 83% de réponses positives, les grandes entreprises accordent une valeur plus importante aux services des agences de voyages. Pour plus de 80% des répondants, les critères les plus importants du rôle de l’agence de voyages sont la sécurité des données, le duty of care (devoir de protection des voyageurs), le reporting et la gestion des données. En complément de l’agence de voyages, les différents outils mis à la disposition des entreprises et de leurs voyageurs doivent apporter des solutions à haute valeur ajoutée.
#8 : Un équilibre à trouver entre humain et digital
Le recours au digital pour la gestion des voyages est plébiscité par de nombreux voyageurs. En effet, 83% des répondants souhaitent pouvoir s’enregistrer via l’application mobile et 74% souhaitent réserver leurs déplacements via ce canal. Or, le contexte de crise a mis en lumière l’importance du contact humain : le volume d’interactions manuelles par transaction recensé a doublé lors du premier confinement pour revenir à des seuils équivalents à 2019 à la fin du deuxième semestre 2020.
#9 : Tendances en matière de suivi de l’empreinte carbone
53 % des répondants déclarent mesurer leurs émissions carbones et 65 % sont de grandes entreprises. Le caractère prioritaire de la mesure et de la mise en place d’actions pour la réduction du CO2 semble dépendre de la maturité du programme voyages des entreprises et du contexte.
#10 : Une prévision de reprise en 2023-2024
En se fondant sur les tendances de reprises de 2021 et début 2022, un retour à des niveaux similaires à ceux de 2019 est prévu en 2024 pour l’aérien. Et une reprise plus rapide pour le rail avec des niveaux équivalents à ceux de 2019 début 2023.
L’intégralité du Baromètre est disponible sur ce lien.
Sébastien a commenté :
18 avril 2022 - 19 h 37 min
De toute facon cela faisait une belle lurette que les entreprises n’envoyaient plus leurs employés en classe affaire à cause :
_ d’internet principalement qui permet de faire une multitude de choses à distance (prises de décision, visioconférence, achats et paiements en ligne, etc…).
_ Crise de 2008/2009 qui avait affecté l’économie, ce qui avait amené à une grosse réduction des couts.
_ Classe Affaire qui est (trop?) monté en gamme (lit à 180 degrés, config 1-2-1) qui était plus que dispensable pour beaucoup.
_ Arrivée de la Premium Economy qui permettait justemment d’avoir un meilleur confort sans que cela en fasse trop.