Airbus a annoncé avoir reçu 104 nouvelles commandes d’avions et livré 63 appareils à 38 clients en mars.
Les 104 commandes portent exclusivement sur des appareils de la famille A320, dont 44 A321neo, selon les données publiées hier par l’avionneur européen. Elles incluent également la commande par Air Canada en janvier, mais jusqu’ici pas divulguée, de 6 A321 XLR, version à très long rayon d’action permettant d’assurer des liaisons longue distance sans les charges associées aux avions gros-porteurs.
En mars, Airbus a enregistré 63 annulations pour des A330 qu’avait commandé la compagnie malaisienne Air Asia X, aujourd’hui en difficulté. Toutefois, les commandes du mois permettent à l’avionneur de dégager un solde positif de 83 commandes nettes depuis le début de l’année (253 commandes et 170 annulations).
Toujours en mars, Airbus a livré 63 avions à 38 clients, soit neuf de moins qu’en 2021 alors qu’il a entamé sa remontée en cadence. Depuis le début de l’année, il a livré 142 appareils à 48 clients. Parmi eux, deux long-courriers A350 officiellement livrés à la compagnie Aeroflot demeurent toujours à Toulouse en raison des sanctions européennes à l’encontre de la Russie. Par ailleurs, Qatar Airways a refusé de prendre livraison d’un troisième A350 -non comptabilisé dans les chiffres du mois de mars- dans le cadre du litige qui l’oppose avec l’avionneur à propos de la dégradation des surfaces de fuselage.
Airbus maintient son objectif de 720 appareils livrés pour 2022. Dans un entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, son PDG Guillaume Faury a également indiqué que la cadence de production de la famille A320, le modèle phare de l’avionneur, serait portée à 65 appareils par mois à l’été 2023, contre 45 exemplaires actuellement.
Sur le front de la production, Guillaume Faury a estimé que l’avionneur européen ne devrait pas subir de pénuries de matières premières, notamment de titane, en cas d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie. Airbus a, selon lui, accru ses stocks pour disposer du temps nécessaire “afin de trouver d’autres sources d’approvisionnement“.
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