Londres-Heathrow, premier aéroport britannique, a indiqué que son trafic de passagers restait inférieur de 50% comparé à l’avant-pandémie, mais se montre optimiste pour la prochaine saison estivale.
Seulement 2,8 millions de passagers ont voyagé à travers Londres-Heathrow en février 2022, moitié moins qu’avant la pandémie de Covid-19, notamment à cause des mesures sanitaires comme les tests de dépistage encore en place pour deux tiers des destinations desservies, explique le gestionnaire Heathrow Airport Holdings. L’aéroport londonien avait connu deux années noires successives, en 2020 et en 2021, à cause de la pandémie de Covid-19. L’année dernière, sa perte avant impôts a été réduite à 1,8 milliard de livres, mais le principal “hub” de la capitale britannique avait connu le nombre de passager le plus bas en cinquante ans.
“Les prix élevés du carburant et les vols plus longs vers des destinations touchées par les fermetures d’espaces aériens” à cause de la guerre en Ukraine, sans parler des inquiétudes des voyageurs américains liées au conflit en Europe ou d’éventuels nouveaux variants du Covid, contribuent à peser sur le trafic de passagers, explique le gestionnaire aéroportuaire londonien.
Toutefois, pour la prochaine saison estivale, Londres-Heathrow s’attend à ce que les journées de grands départs ou retours pendant les vacances d’été puissent être très chargées, à 85 % des niveaux de pré-pandémie. En prévision de vérifications sanitaires plus poussées lors du passage aux frontières et, afin de minimiser les temps d’attente, la plate-forme londonienne va rouvrir son terminal 4 et embaucher 12 000 personnes avant juillet.
Ces postes sont des emplois permanents à plein temps, a précisé une porte-parole jointe par l’AFP. Heathrow Airport Holdings employait quelque 76 000 personnes lors des années précédant la crise sanitaire.
©LHR / David Dyson
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