La compagnie aérienne low cost Smartwings a fait atterrir un de ses Boeing 737 MAX 8 en Antarctique, une première pour le monocouloir remotorisé.
L’atterrissage le 26 janvier 2022 à l’aérodrome Troll Airfield, à la pointe nord de l’Antarctique, marquait une première pour le type et pour la spécialiste tchèque du vol pas cher, affrétée par Aircontact pour transporter des membres de l’Institut polaire norvégien (NPI) jusqu’à leur base. Le 737-8 de Smartwings (OK-SWB, livré en mars 2018) a décollé d’Oslo en direction de l’aéroport du Cap en Afrique du Sud, via N’Djamena au Tchad ; depuis Cape Town, l’avion a continué vers l’Antarctique. Le vol a duré 6 heures, l’appareil restant 2 heures en Antarctique avant de repartir dans le sens inverse.
Atterrir sur un glacier nécessite un équipage spécialement formé composé de 3 commandants de bord expérimentés – Tomáš Nevole, Jan Šťastný et Lubomír Malík. « Il faut bien se préparer pour un tel vol. Les préparatifs ont duré plusieurs mois, et le vol et l’atterrissage se sont bien déroulés », explique le directeur de vol Tomáš Nevole. Les pilotes ont dû suivre une formation spéciale pour se familiariser avec la région et la piste d’atterrissage. Tous les membres d’équipage ont suivi une formation de survie dans l’Arctique ; l’avion était équipé de kits de survie polaire comprenant des vêtements polaires pour l’équipage, en plus des pièces de rechange essentielles étaient transportées à bord.
L’équipage de Smartwings a selon un communiqué « reçu des rapports météorologiques continus et des mises à jour sur l’opérabilité de l’aéroport pendant le vol via une liaison de données et une communication téléphonique par satellite ». La piste de 3000 m recouverte de glace, construite sur un glacier à une altitude de 1232 mètres, est utilisée pour l’atterrissage et le décollage, l’épaisseur de la glace ayant été mesurée et analysée pour une éventuelle suspension de l’opération. « La surface a été spécialement préparée et la distance de freinage mesurée par l’Institut polaire norvégien avant l’opération, pour permettre le décollage et l’atterrissage conformément à la réglementation et aux normes des constructeurs aéronautiques en gardant toutes les marges de sécurité ».
Il n’est pas possible de planifier un aéroport alternatif à la place de Troll Airfield, « qui dispose de tout l’équipement nécessaire, y compris des services de lutte contre les incendies, des cartes d’approche sur mesure et un personnel expérimenté », dirigé par Sven Lidström du NPI. En raison du fait qu’il s’agit d’un aéroport dit « isolé », où il n’y a pas d’autres options d’atterrissage à portée de main, il était nécessaire d’obtenir une évaluation et une approbation de l’Autorité de l’aviation tchèque.
La station de recherche Troll est située à 235 kilomètres de la côte de la Princesse Martha, dans sa partie orientale, sur la Terre de la Reine Maud en Antarctique. Gérée par l’Institut polaire norvégien, la station est dédiée à la surveillance de l’environnement et du climat, à la recherche scientifique et à la cartographie.
You can read more about how they operate the blue ice runway at Troll Research Station here: https://t.co/ZeID566KP8 pic.twitter.com/iCXP3LByDX
— Flightradar24 (@flightradar24) January 26, 2022
Tonton Burger a commenté :
27 janvier 2022 - 10 h 19 min
C’est pour réaliser une cryothérapie ?
Altitude a commenté :
27 janvier 2022 - 10 h 32 min
Et pour le carburant, ils ont fait comment ?
GVA1112 a commenté :
27 janvier 2022 - 18 h 44 min
Regarder sur les photos Twiter, il y a un ravitaillement et je n’ose imaginer le coût au litre du carburant.
Comment a-t-il été acheminé jusque là ??
C’est comme le camion de Pompier , chouette, il n’a ni des ski, ni des chenilles !! C’est plus rapide pour intervenir !! D’ailleurs, pour l’entretien mécanique, il doit aller à 6’000 km pour une petite révision ;-).
Bref, c’est l’aéroport le plus cher du monde !! Mais quelle Classe pour un pilote de mettre cela sur son CV …
Tilo a commenté :
27 janvier 2022 - 10 h 53 min
Voilà des pilotes des vrais qui savent dompter le 737max atterrissage parfait sur la glace, les pilotes d’ethiopian Airlines doivent en prendre de la graine.
Oui c’est certain! a commenté :
27 janvier 2022 - 11 h 40 min
Il va être très utile, voire essentiel, pour Ethiopian que ses pilotes maîtrisent a 159% les atterrissages sur pistes de glace!
Parfois, il parait qu’il vaut mieux savoir se taire, dit-on…
Tilo ou le grand bond en arrière… a commenté :
27 janvier 2022 - 12 h 56 min
Voilà qu’au détour d’une phrase, Tilo nous révèle le fond de sa pensée en nous ressortant l’argument Boeing des lendemains de la catastrophe qui était de mettre en doute les capacités et/ou la formation des PN’t Ethiopian: comme si tout ce qui s’est passé depuis ce funeste jour n’avait pas éclairé cela sous d’autres angles.
Tilo ou le grand bond en arrière!
On imaginait que Tilo avait évolué , mais c’était une erreur.
Bencello a commenté :
27 janvier 2022 - 14 h 51 min
Aaaah, la fameuse supériorité des pilotes tchèques sur les pilotes éthiopiens…
Smartwings étant mondialement reconnue, et Ethiopian si laxiste…
Ne manque plus qu’un commentaire sur leur niveau d’anglais et la boucle sera bouclée.
Max1 a commenté :
27 janvier 2022 - 12 h 26 min
– ce TRIP est tout sauf un concours où classement de performances !
– les PNT et techniciens sont souvent dans un état d esprit humble mais performant ,et sélectionné ! il faut souligner la préparations et performances du 37 , sans appel , cela aurait ou être un AIRBUS ! C est la préparation qui prime !
– les PNT d éthiopian sont formés pour leur opérations ! L actualités du 37 aura fait école ! Les ops 37 seront encadrées et pas seulement 37 !Cette compagnie a quelques années !
Il y a déjà eu un Airbus auparavant ! a commenté :
27 janvier 2022 - 12 h 52 min
C’était il y a quelques semaines: un A340-300 de Hifly s’était déjà posé sur la même glace en venant ( et retournant ) au Cap
Tilo a commenté :
27 janvier 2022 - 13 h 49 min
Bon en arrière ou pas je ne suis pas là pour vous faire plaisir déjà vous vous exprimez sans pseudo je ne sais pas qui vous êtes je dit les choses quand il faut sur les deux constructeurs je n’ai pas de parti pris, j’ai critiqué Quatar Airways vis à vis de leurs conflit avec Airbus j’ai critiqué Boeing par rapport aux mensonges qu’ils ont fait par le passé et de leurs laxisme sur les commandes d’avions qui sont faiblard par rapport à Airbus.
Icare38 a commenté :
27 janvier 2022 - 14 h 55 min
Je me suis souvent posé en montagne en tant que pilote, parfois sur neige (avion équipé de skis), mais là c’est magnifique, il ne faut pas que les inverseurs soient en panne…
Biglouille a commenté :
27 janvier 2022 - 15 h 52 min
Maintenant, tout le monde se pose en antarctique
https://www.air-journal.fr/2021-11-23-historique-un-airbus-a340-se-pose-en-antarctique-photos-video-5231818.html
mavrick a commenté :
27 janvier 2022 - 18 h 45 min
V1 = 25Kt ?
VR = 145Kt
Checklist a commenté :
27 janvier 2022 - 20 h 22 min
@Tilo et les autres
En fait il aurait fallût plutôt à Tilo évoquer les pilotes de Lion Air
Là il aurait donné du fil à retordre à tout le monde
Au pire, c’est NETTEMENT discutable ?
Max1 a commenté :
29 janvier 2022 - 11 h 05 min
Icare38
– oui le vol en glacier , c est aussi mon activité depuis des années, ayant un avion bien équipé !
– ayant bien connu les années Henri Giraud à l alpes , il serait pas très heureux de voir toutes ces restrictions ! Le chrono est en marche. Il faut en profiter !
YP a commenté :
29 janvier 2022 - 12 h 30 min
Je pense que les pilotes de Nolinor doivent bien rigoler… eux qui volent sur 737-200 de plus de 40ans dans les mêmes conditions tous les jours… sur des pistes de moins de 3000m
Cela dit bravo aux PNT entraînés de SmartWings Hifly Icelandair et autres prédécesseurs qui peuvent se vanter d’avoir atterri si bas sur notre globe terrestre, ça doit claquer sur un CV
Nolinor a commenté :
1 février 2022 - 23 h 34 min
?
Max1 a commenté :
30 janvier 2022 - 1 h 37 min
– 37 200 NOLINOR et d autres , 40 ans largement le 200 ! En effet ça parle ! ces PNT font le JOB . Un sens du devoir ,