Airbus a livré au moins 605 avions de ligne en 2021 (contre 566 en 2020) et ce décompte pourrait atteindre 611 sous réserve des conclusions des commissaires aux comptes, rapporte l’agence Reuters, citant des sources du secteur aéronautique.
Les livraisons ont été partiellement garanties pendant la crise par des solutions de contournement qui permettent à certaines compagnies aériennes de retarder la comptabilisation des nouveaux avions dans leurs bilans pour réduire les dépenses -des accords soumis ainsi à l’examen des commissaires aux comptes.
Airbus fera un point officiel sur ses commandes et livraisons lundi, tandis que Boeing publiera son bilan mardi, mais on est déjà certain que l’avionneur européen a dépassé son concurrent américain en nombre de livraisons en 2021.
La cadence de livraison d’Airbus a augmenté traditionnellement en fin d’année mais l’avionneur n’a pas échappé ces derniers mois aux difficultés des chaînes d’approvisionnement, qui ont notamment affecté la production d’avions monocouloirs de la famille A320neo pour le marché moyen-courrier. Les livraisons d’appareils se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre inclus, et concernaient principalement des avions long-courrier A350, dont la demande reste limitée en raison des restrictions imposées aux voyages intercontinentaux par la pandémie de coronavirus
Pour 2022, l’attention se porte désormais sur les taux de production de appareils monocouloirs, alors que l’industrie aéronautique tente de remobiliser les chaînes d’approvisionnement affaiblies par la crise sanitaire. Les retards d’expédition et la pénurie de puces affectent notamment l’approvisionnement en sièges et matériel de restauration à bord (galleys), ont indiqué à Reuters des sources industrielles, qui précisent que des avions dont la livraison est prévue en 2022 auraient quelques mois de retard. Aussi, des livraisons pourraient être repoussées à 2023.
Airbus n’a pas encore donné de prévision de livraisons pour 2022, mais les analystes estiment que le nombre devrait être nettement supérieur à celui de 2021.
CHECKLOST a commenté :
8 janvier 2022 - 13 h 43 min
Voilà des chiffres qui vont ravir CHECKLIST et TILO…
Tilo a commenté :
8 janvier 2022 - 17 h 44 min
Personne ne répond à tes posts dans ce forum Checklost personnes tu n’arrive pas à existé sans parler de Checklist et Tilo, Airbus fait des choses très bien ce qu’ils leurs arrive est mérité c’est pas parce que j’aime les avions Boeing que cela veut dire que je déteste les avions Airbus ,je l’ai déjà dit plusieurs fois j’adore l’a350 c’est une tuerie cette avion, nous ont a pas de problèmes avec Airbus c’est toi qui a un avec Boeing, va te faire soigner ta vraiment des problèmes très profond.
Shôgun a commenté :
10 janvier 2022 - 0 h 32 min
« Personne ne répond à tes posts dans ce forum Checklost personnes » (sic)
– C’est pourtant ce que tu viens de faire.
Du moins, tu as essayé, parce que tes phrases sont à la limite de la lisibilité tellement elles sont truffées de fautes. Je plains ton professeur de français.
Bencello a commenté :
8 janvier 2022 - 18 h 31 min
Joli (traditionnel) rush de fin d’année dans les FAL, et les services commerciaux qui ont su “motiver” les clients pour réceptionner leurs appareils.
L’enjeu pour airbus sera de convaincre ses fournisseurs de la pertinence des cadences prévues au-delà de 2023.
Vu l’incertitude virale qui se prolonge, pas sûr que tout l’écosystème aéronautique soit aussi “motivé” que la constructeur européen, Safran en premier lieu.
Le redémarrage risque d’être tendu, et la recomposition relative de la supply-chain s’annonce intense (négociations sur l’A220, ramp-up de l’A321XLR…)
Si, déjà en 2021 les fournisseurs électroniques ont pu faire défaut avec des volumes relativement faibles, que sera 2022 ?
Le défi porte donc plus aujourd’hui sur la chaine logistique que sur les projets d’appareils proprement dits. L’A350F n’apparaitra pas avant 2025, l’A220-500 encore plus tard, et ce n’est pas la conception des appareils concurrents (MC21, C919, 777X,) qui est une menace à ce jour.
GVA1112 a commenté :
8 janvier 2022 - 19 h 00 min
Airbus est dans une jolie spirale. Pourvu que cela dure pour eux.
A quand, le tour de Boeing ?? Pas de beaux avions sans une belle concurrence !!