Figeac Aero, un sous-traitant majeur de l’industrie aéronautique, a réduit de plus de moitié sa perte nette au premier semestre de son exercice décalé 2021-2022.
Le fabricant français d’aérostructures (fuselage, voilures, empennages…) a publié une perte nette de 21,9 millions d’euros entre le 1er avril et le 30 septembre 2021, contre 51 millions l’an passé. Son bénéfice d’exploitation avant amortissements et provisions (Ebitda) s’est établi à 10,9 millions d’euros quand il était en terrain négatif l’an dernier.
“Le niveau d’activité du groupe sur le premier semestre 2021-2022 confirme la reprise progressive du secteur aéronautique, ce qui nous rend plus confiant pour l’avenir“, a indiqué son PDG, Jean-Claude Maillard. Sur le premier semestre, le chiffre d’affaires s’est établi à 119,9 millions d’euros, en hausse de 27 %.
Alors qu’Airbus – qui représente à lui seul plus de la moitié de l’activité de Figeac Aero – a entamé une importante remontée en cadence et que “la reprise du Boeing 737 Max est bien réelle et la production devrait accélérer rapidement dans les prochains mois“, l’entreprise confirme ses prévisions pour l’exercice 2021-2022 : elle table sur un chiffre d’affaires compris entre 250 et 300 millions d’euros, soit une croissance “entre 22,2 % et 46,6 %” ainsi qu’un “Ebitda courant à deux chiffres”.
Profondément affecté comme le reste de la filière aéronautique par la crise sanitaire, Figeac Aero est plombé par une dette de 344 millions d’euros et s’était dit l’an passé ouvert à une consolidation avec d’autres équipementiers aéronautiques. Il a signé en septembre un accord en vue d’une prise de participation minoritaire par le fonds spécialisé dans l’aéronautique Tikehau Ace Capital, qui s’est engagé à apporter 35 millions d’euros. Par ailleurs, Tikehau Ace Capital soutient actuellement le projet de fusion entre deux autres équipementiers, Mecachrome et WeAre Group, sociétés avec lesquelles s’allier “aurait du sens” pour Figeac Aero, selon Jean-Claude Maillard.
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