La future compagnie aérienne low cost Akasa Air a dévoilé la livrée de ses Boeing 737 MAX et son identité de marque, « The Rising A’ », avant un lancement toujours prévu l’été prochain.
Après avoir commandé lors du Dubai Airshow 72 Boeing 737 MAX, la future spécialiste indienne du vol pas cher, basée à l’aéroport de Bangalore-Kempegowda, a publié les premières images de ce à quoi ressembleront ses avions. Elle a choisi les couleurs « Sunrise Orange et Passionate Purple qui reflètent la chaleur et l’énergie » mais aussi sa « nature chaleureuse, jeune et respectueuse ». Le symbole « Rising A’ » représente « l’esprit du vol, le but de la hauteur et la poursuite des rêves » et symbolise « la chaleur du soleil levant, le vol sans effort d’un oiseau et la fiabilité d’une aile d’avion », explique le communiqué d’Akasa Air. Tandis que le slogan « It’s Your Sky » (c’est votre ciel) « résume une expérience de marque inclusive en nous rappelant que le ciel embrasse tout le monde » ; il est « la promesse de la marque d’embrasser tout le monde et de créer un environnement inclusif pour tous les Indiens, quelles que soient leurs origines socio-économiques ou culturelles. C’est un puissant gage de propriété, de promesse et de possibilités qui accompagne chaque voyageur dans son voyage ».
« Traduire notre objectif de servir chaque voyageur avec une alternative innovante mais simple nécessitait un symbole moderne et confiant. L’identité de la marque Akasa Air incarne l’esprit collectif du vol et la poursuite individuelle des rêves pour chacun de nous », commente Vinay Dube, fondateur et CEO d’Akasa Air (et ex–Jet Airways). « C’est notre promesse à tous, quelles que soient leurs origines ou leurs croyances, que c’est votre ciel, vos rêves, vos passions et votre voyage personnel, et Akasa Air est honoré d’en faire partie ».
« Nous voulions que notre logo soit simple, facile à rappeler et lié à notre philosophie de marque. Le Rising A relie de manière transparente l’aviation et l’ascension et respire la chaleur, la fiabilité, la liberté et le mouvement. Nous pensons que le ciel embrasse tout le monde et n’est pas plus la limite », ajoute Belson Coutinho, cofondateur et directeur du marketing et de l’expérience.
La commande passée en novembre chez Boeing porte sur 72 monocouloirs remotorisés, d’une valeur de 9 milliards de dollars au prix catalogue. Deux modèles sont concernés, le 737-8 et le 737-8-200 de plus grande capacité (commandé par Ryanair entre autres), sans détail sur les dates de livraison prévues. Akasa Air espère lancer ses opérations vers le milieu de l’année prochaine ; elle compte parmi ses fondateurs l’investisseur Rakesh Jhunjhunwala et l’ancien président d’IndiGo Aditya Ghosh.
L’Inde « est l’un des marchés de l’aviation à la croissance la plus rapide au monde avec un potentiel inégalé », expliquait le CEO à Dubaï. « Nous assistons déjà à une forte reprise du transport aérien et nous prévoyons des décennies de croissance devant nous. L’objectif principal d’Akasa Air est d’aider alimenter le moteur de croissance de l’Inde et démocratiser le transport aérien en créant un environnement inclusif pour tous les Indiens, indépendamment de leurs origines socio-économiques ou culturelles ».
L’économie croissante de l’Inde et l’expansion de la classe moyenne alimenteront selon Boeing une forte demande de vols commerciaux, entraînant le besoin de plus de 2200 nouveaux avions en Asie du Sud, évalués à près de 320 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années, selon les prévisions de 2021 (CMO).
Unveiling ‘The Rising A’ of Akasa Air
— Akasa Air (@AkasaAir) December 22, 2021
Inspired by elements of the sky, The Rising A symbolises the warmth of the sun, the effortless flight of a bird, and the dependability of an aircraft wing.
Always moving upwards. Always inspiring to rise. pic.twitter.com/vzMDT9gEmv
Leo a commenté :
30 décembre 2021 - 16 h 33 min
Voyager va devenir un enfer. Trop de monde. Trop de vols . Destructions des sites touristiques et j en passe … Arrêtez ces low cost please :/
Mavrick a commenté :
31 décembre 2021 - 0 h 24 min
propos d’un égoïsme incommensurable ! d’où provient votre salaire ? de nombreuses personnes vivent du tourisme : ça veut dire qu’ils peuvent “manger” grâce à ça, cela ne vous concerne vraisemblablement pas . Si le low-cost vous dérange personne ne vous empêche de voyager en classe affaire loin des “geux” . Par ailleurs ne vous en déplaise; le low cost fournit des emplois et font marcher l’industrie aéronautique qui, au cas où cela vous aurait échappé, emploie des millions de gens, et par conséquent les font vivre .
trop c'est trop a commenté :
3 janvier 2022 - 8 h 23 min
Quand le “tourisme” des masses prend la forme des plaies d”Egypte, on peut (on doit) le remettre en cause !!
Vous raisonnez sur le très court terme.
FL350 a commenté :
30 décembre 2021 - 17 h 23 min
Les vols à bas coût sont l’aboutissement du tourisme de masse, que tout le monde critique, mais dont tout le monde profite.
Ou alors, revenons au bon vieux temps où l’aviation et les voyages étaient réservés à une élite, dont vous ne faites vraisemblablement pas partie.
Mais rassurez-vous, si vous en êtes, il vous reste encore les avions privés, dont les nouveaux riches bling-bling usent et abusent.
Anna Stazzi a commenté :
30 décembre 2021 - 20 h 45 min
J’aime bien les pubs de l’aérien.
Trop souvent, ça ne tient pas debout, et c’est le cas ici.
Les trois chefs cités, ces grands marabouts ne peuvent ignorer que la classe moyenne en Inde plafonne à 7/8% max de la population depuis 10 ans faute de réformes « sociétales » comme on dit aujourd’hui, et que l’inclusion vantée est une fumisterie hors sol dans ce pays.
Les paris sont ouverts: ce sera un deuxième Kingfisher. L’ex chef Indigo a été violemment débarqué par les actionnaires, l’ex chef de chez Jet a perdu son job qd les pertes abyssales de l’entreprise lui ont fait prendre un rateau.
Pour le moment, leurs amis de New Delhi ont permis de garantir un prêt allant jusqu’à 9 Mds de US$. Normal, tout le monde doit s’amuser, pas seulement la famille Tata, les Oberoi etc..
Abeg66 a commenté :
31 décembre 2021 - 9 h 42 min
L’Inde a son avenir devant elle, et il le restera.
De Gaulle ?
FL350 a commenté :
31 décembre 2021 - 13 h 32 min
En d’autres temps, De Gaulle aurait eu plutôt le TPI devant lui (Mers El Kébir, Dakar, massacre des Harkis, etc…).
realvision a commenté :
1 janvier 2022 - 1 h 05 min
Vous confondez avec le Brésil.
Loin des clichés médiatiques, l’Inde a fait des bons énormes ces dernières années avec une classe moyenne qui s’est multipliée par vingt depuis 1990. Elle atteint près de 400 millions d’habitants qui peuvent se payer un voyage en avion.
L’Inde, c’est aussi des fusées, un premier vol habité dans l’espace d’ici 2023, des travaux d’infrastructures dans tout le pays dont la première ligne à grande vitesse au départ de Mumbai (avec technologie japonaise).