Virgin Atlantic a reçu cette semaine 400 millions de livres (471 millions d’euros) de fonds frais de la part de ses deux actionnaires, Virgin Group et Delta Air Lines.
Virgin Group du milliardaire Richard Branson détient actuellement 51 % du groupe et a injecté 204 millions de livres tandis que la compagnie américaine Delta Air Lines, avec une part de 49 %, a mis sur la table 196 millions de livres. Cet investissement devra permettre à Virgin Atlantic de “sortir de la crise de Covid-19 dans une position financière solide” et être en mesure de “capitaliser sur les opportunités de marché quand la demande va revenir“, a annoncé la compagnie britannique spécialiste des liaisons transatlantiques.
Elle anticipe un “retour à une rentabilité durable à partir de 2023, grâce à la reprise des voyages aériens et à plus de 300 millions de livres d’économies“. Egalement, elle mise sur “la réouverture des frontières des États-Unis aux Britanniques depuis le 8 novembre 2021, la demande accumulée” depuis le début de la pandémie et des réservations “robustes pour Pâques et l’été 2022“.
Durement frappée par la crise sanitaire comme l’ensemble du transport aérien, Virgin Atlantic a enregistré une perte avant impôts de 659 millions de livres (776 millions d’euros) en 2020, “année la plus difficile” de son existence, avec une chute de 80 % de son trafic de passagers. Depuis le début de la pandémie, elle a déjà été renflouée à plusieurs reprises pour éviter la faillite, avec désormais un total de 1,5 milliard de livres injectés.
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