Les discussions entre TAP Air Portugal et la Commission européenne pour valider le plan de restructuration de la compagnie aérienne portugaise sont “entrées dans la phase finale“, a annoncé cette semaine la directrice générale de TAP, Christine Ourmières-Widener, qui espère le feu vert de Bruxelles avant la fin de l’année.
TAP Air Portugal, dont les difficultés financières se sont accrues avec la pandémie de Covid-19, a été sauvée en urgence l’année dernière par l’Etat portugais. Le gouvernement de Lisbonne a dû se résoudre à la renationaliser afin de renflouer ses caisses en échange d’un plan de restructuration, soumis à Bruxelles en décembre dernier. Ce plan prévoit notamment une diminution des effectifs, une baisse des salaires et une réduction de sa flotte.
Depuis, la Commission européenne a décidé de lancer “une enquête approfondie” sur l’aide accordée à TAP, d’un montant de 3,2 milliards d’euros. “Cette période est maintenant terminée. Nous avons répondu à toutes les questions“, a indiqué la Française Christine Ourmières-Widener qui dirige TAP depuis juin. A présent, “notre priorité est la transformation de la compagnie” et la mise en oeuvre du plan de restructuration pour surmonter la crise.
Au deuxième trimestre, la compagnie aérienne a enregistré une perte de 128 millions d’euros, un résultat qui représente toutefois une amélioration de 31,5% sur an. Elle prévoit de retrouver cet hiver 80% de sa capacité d’avant la crise sanitaire, début 2020. “Nous sommes prudents“, a souligné Christine Ourmières-Widener, précisant que la compagnie étudie la réouverture de chaque destination au cas par cas en fonction “de la demande” et “du flux des réservations“.
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