Boeing a indiqué hier que certaines pièces en titane du 787 Dreamliner ont été fabriquées de manière défectueuse au cours des trois dernières années, un défaut de fabrication de plus à ajouter aux problèmes du long-courrier.

Ce défaut concernant la qualité des pièces n’affecte pas la sécurité immédiate des vols opérés avec ce modèle, ont rassuré Boeing et l’Administration de l’aviation civile américaine (FAA). « Nous avons reçu une notification de l’un de nos fournisseurs concernant certaines parties qui n’ont pas été fabriquées correctement », a expliqué un porte-parole de l’avionneur américain. « Une enquête est en cours, mais nous avons déterminé que cela ne présentait pas de danger immédiat de sécurité pour la flotte d’avions déjà en service », a-t-il poursuivi.

Parmi les pièces en titane défectueuses figurent des raccords contribuant à sécuriser la poutrelle dans une section de fuselage, et d’autres raccords et agrafes. Elles ont été fournies par Leonardo SpA, lequel s’était procuré les produits auprès de Manufacturing Processes Specification (MPS), firme basée en Italie. MPS n’est plus désormais un fournisseur de Leonardo, a fait savoir Boeing. « Les avions qui n’ont pas encore été livrés seront remaniés comme il se doit avant leur livraison aux clients », a expliqué le porte-parole.

Ce n’est pas le premier incident que rencontre la production du 787 Dreamliner. Des vices de fabrication ont d’abord été découverts à la fin de l’été 2020 sur le raccord d’une portion du fuselage ainsi que sur le stabilisateur horizontal. Mi-juillet, Boeing avait annoncé avoir découvert un autre défaut, sur le nez de l’appareil, qui a contraint l’entreprise à suspendre les livraisons et réduire les cadences de production.

Boeing détecte un nouveau défaut de fabrication du Dreamliner 787 1 Air Journal

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