L’aéroport Londres-Gatwick, filiale à 50,01% du groupe français Vinci Airports, veut avoir une deuxième piste pour pouvoir accueillir 75 millions de passagers par an d’ici 2038, soit 13 millions de plus que sa capacité actuelle.
Même si les finances de l’aéroport sont dans le rouge, son trafic étant quasiment à l’arrêt en raison de la crise sanitaire (seulement un million de passagers au cours des sept premiers mois de l’année), son gestionnaire dit vouloir être prêt pour le retour à la normale : “Nous sommes convaincus que Gatwick va non seulement retrouver les niveaux de passagers d’avant, mais a le potentiel de grandir pour devenir l’un des premiers aéroports d’Europe“, explique son directeur général, Stewart Wingate.
Pour l’heure, Londres-Gatwick, deuxième plateforme londonienne après Londres-Heathrow, ne dispose que d’une seule piste et de deux terminaux. La piste de secours est utilisée seulement quand la piste principale est en maintenance, ou pour acheminer des avions vers les hangars. Le projet d’une deuxième piste pleinement opérationnelle consiste justement à élargir la piste de secours, pour limiter les coûts et l’impact environnemental.
Le projet va faire l’objet d’une consultation publique de septembre à décembre. Il ne pourra être lancé qu’après avoir obtenu l’accord du gouvernement britannique. Londres-Gatwick avait déjà demandé une première fois en 2016 le feu vert pour développer sa deuxième piste, mais le gouvernement britannique avait préféré alors autoriser la construction d’une troisième piste à Londres-Heathrow.
Grinch' a commenté :
29 août 2021 - 11 h 56 min
Sans rapport avec le sujet : dans la photo en début d’article, les deux DC-10 sont de quelle compagnie ? Je ne parviens pas à reconnaître…
jan a commenté :
29 août 2021 - 13 h 53 min
DAS Air Cargo.
Grinch' a commenté :
29 août 2021 - 15 h 03 min
Bien vu JAN, merci.
Dc10 a commenté :
29 août 2021 - 14 h 42 min
Easyjet
Et si Gatwick m’était conté... a commenté :
29 août 2021 - 23 h 40 min
Gatwick veut peut-être relancer son projet de seconde piste mais en attendant fait tout ce qu’il faut pour écœurer le client : Sa dernière trouvaille est l’instauration en début d’année d’une dépose-seconde dont le prix est de 5 livres Sterling applicable dès la première seconde d’arrêt et payable uniquement en ligne avant minuit le jour même Si non, le prix de la dépose passe à plus de 100 Livres Sterling. Des caméras ont été installées tout autour du périmètre de l’aéroport pour traquer les fraudeurs ou les petits malins qui se font déposer un peu plus loin que les zones normalement prévues pour la dépose des passagers.
En plus d’être un aéroport, Gatwick Airport est aussi une gare de chemin de fer où s’arrêtent plus de quatre cent trains tous les jours. Les milliers de commuters qui les empruntent doivent aussi payer 5 Livres Sterling s’ils s’y font déposer. Meme punition pour les usagers de la gare routière qui s’y trouve. Comment Vinci peut-il cautionner ces pratiques ?