La compagnie aérienne Finnair proposera à partir de la rentrée un réseau de 70 routes au départ d’Helsinki, et lance un nouveau tarif en classe Affaires, Business Light, ne comportant à la base que le siège et un bagage à main.
De nombreux pays rouvrant leurs frontières aux voyages à mesure que progresse la vaccination contre la pandémie de Covid-19, la compagnie nationale finlandaise a mis à jour son offre pour les mois de septembre et octobre 2021, et au-delà durant la saison hivernale courant jusqu’en mars 2022 « afin de répondre aux besoins de ses clients affamés de voyages ». Outre les 60 destinations prévues cet été, les relances de l’automne et l’hiver incluent les îles Canaries, avec des vols commençant en septembre, ainsi que Miami et la Thaïlande pendant la saison hivernale. Au total, Finnair dessert quelque 70 destinations au cours de l’hiver 2021/2022.
« Les restrictions de voyage continuent d’avoir un impact sur les voyages en avion, mais de nombreux pays s’ouvrent au tourisme », a déclaré dans un communiqué Ole Orvér, directeur commercial de Finnair. « Lors de la planification de notre offre, nous avons pris en compte les destinations préférées et les périodes de vacances de nos clients – par exemple, nous rouvrirons des vols vers Miami et offrirons d’excellentes liaisons vers la Thaïlande, l’Europe du Sud ainsi que vers la Scandinavie ».
La Laponie finlandaise continue d’attirer les voyageurs et, en septembre, Finnair propose des vols fréquents vers Kittilä et Ivalo, dans le nord de la Finlande, « des destinations idéales pour découvrir les merveilleuses couleurs automnales de la Laponie ». Les fréquences vers la Scandinavie augmentent en octobre lorsque Finnair dessert Oslo et Copenhague trois fois par jour, ce qui facilite les voyages d’affaires d’une journée.
Pendant la saison hivernale, Finnair volera quotidiennement vers New York et trois fois par semaine vers Miami et Los Angeles. Bangkok, Phuket et Krabi seront dans l’offre pour la Thaïlande. Au total, 70 destinations seront exploitées pendant la saison d’hiver, et Finnair dessert par exemple Alicante, Malaga et Nice tout au long de l’hiver.
Au fur et à mesure que l’offre pour la fin de la saison d’automne et d’hiver est mise à jour, « des ajustements auront également lieu » ; la compagnie de l’alliance Oneworld contactera directement les clients concernés, qui peuvent opter pour un remboursement complet ou pour un réacheminement. « Par rapport à une situation normale, notre programme de trafic évolue à mesure que les directives de voyage et les restrictions continuent de changer, ce qui a un impact sur la demande de nos vols », explique Ole Orvér. « Nous essayons de fournir à nos clients la vue la plus fiable sur les opportunités de voyage en hiver, mais des changements de vols sont toujours possibles ».
Finnair a d’autre part dévoilé une nouvelle offre tarifaire, Business Light, visant spécialement « les voyageurs de loisirs qui souhaitent voyager léger et à moindre coût tout en profitant du confort de la classe affaires ». L’offre Business Light inclut uniquement les bagages à main ; les modifications de réservation, les remboursements, les services prioritaires à l’aéroport, l’accès aux salons et l’Internet à bord ne sont pas inclus dans le prix du billet. Mais les clients peuvent améliorer leur expérience en choisissant les suppléments de voyage « qui comptent le plus pour eux ». Ce tarif s’ajoute au Classic et au Flex, rejoignant les trois niveaux de tarifs déjà proposés en classe Economie sur tous les vols moyen-courriers et « la plupart des vols intercontinentaux ».
« Il existe un besoin croissant de personnaliser l’expérience de voyage, et nos nouveaux types de billets offrent des possibilités de choix et de personnalisation », souligne Ole Orvér. « Nous voulons offrir à nos clients des parcours qui leur ressemblent, et nous ajouterons plus de choix et d’opportunités de personnalisation à notre offre au fur et à mesure que nous réintroduirons des services et nous préparerons à la montée en puissance de nos opérations ».
Anna Stazzi a commenté :
17 juin 2021 - 17 h 04 min
On peut donc voyager en C, en supporter le coût, même si désormais réduit par certaines cies, et ne pas bénéficier du service complet, excluant la priorité aux contrôles etc.. pas de lounge..pas d’embarquement prioritaire…bagages light.. tout est light, au prétexte d’une remise.
EK et AY implantent l’uberisation ds l’aérien.
Le low cost porte son nom et applique son cahier des charges.
Les dites « majors » s’évertuaient jusqu’alors à facturer un service plus onéreux car de meilleure gamme.
Tout ça est balayé. Swiss facture le siège, certaines US également, AY EK etc dégradent leur service, tout en le vantant « presque » complet.
Inaudible et bâtard; l’offre est bancale et atteste d’une offre excessive déjà bien avant la crise.
Un bon coup de balai s’impose.
AY ne brillait déjà pas par son service, glacial, peu sympa, sa cuisine vraiment pas terrible.
Comme chez Uber, il reste la limo: les Airbus d’AY en LC sont très récents, et ce sont des zincs impeccables. Le siège est ok.
Pour le reste, il faudra un bon gps pour se retrouver dans ces offres multiples.
La remise tient-elle compte de la course dans les couloirs à Vantaa lors des correspondances en 45 mn ?
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