Boeing affiche pour le mois de mai 2021 73 nouvelles commandes brutes mais encore 50 annulations, et a remis à ses clients seulement 17 avions en raison des problèmes continus de production.
Pour le quatrième mois d’affilée, le constructeur américain affiche un total de commandes nettes positif. Sur les 73 achats du mois dernier, 61 portaient sur la famille de monocouloirs remotorisés, dont la conversion en commandes fermes de 34 options sur des 737 MAX 7 par la compagnie aérienne low cost Southwest Airlines (livrables en 2022). Alaska Airlines a de son côté converti treize MAX 9 en commandes fermes, SMBC Aviation Capital a pris quatorze MAX 8 supplémentaires, Lufthansa cinq 787-9 supplémentaires mais aussi cinq 777F, l’avion cargo faisant aussi l’objet de six commandes non identifiées.
En ôtant les 53 annulations ou conversions de commandes existantes, Boeing affiche donc en mai 20 commandes nettes. Depuis le début de l’année, 380 commandes brutes ont été enregistrées, avec un total de 117 commandes nettes.
Côté livraisons, les 17 du mois de mai concernent le 737 MAX (10 au total pour 777 Partners, Aeromexico, BOC, Fiji Airways et Southwest), le 787 Dreamliner (un 787-8 pour Uzbekistan Airlines, un 787-9 pour Atlantis Aviation Corp.), le 737-800A (un Poseidon pour l’US Navy), le 767-300F (deux pour FedEx Express), le 777F (un pour FedEx Express) et le 747-8i (un pour Uzbekistan Airways).
Depuis le début de l’année, Boeing a livré 111 avions – un total restreint par les problèmes de production du MAX et du 787). Ce qui lui laisse un backlog de 4983 appareils restant à livrer, ou 4121 avions après application de la règle comptable ASC-606, dont 3291 monocouloirs, onze 747, 93 767, 290 777 et 436 787.
Biglouille a commenté :
9 juin 2021 - 9 h 34 min
Entre Aibus et Boeing, la Luft a commandé pas mal de gros porteurs. Est-ce qu’ils anticipent une forte reprise ?
Surtout... a commenté :
9 juin 2021 - 10 h 43 min
Par dessus tout, et quel que soient les développements à venir du transport aérien, il est absolument nécessaire pour LH des’y préparer en modernisant une flotte globalement obsolète ou très mal adaptée aux contraintes économiques et environnementales d’aujourd’hui et, encore plus, de demain.
Certes, comme beaucoup d’autres compagnies, la crise-Covid a accéléré le retrait de certains appareils, mais si aujourd’hui leurs départs sont bienvenus et ne se font pas sentir sur le plan offre en sièges pour cause de moindre demande de la clientèle, demain il en sera différemment.
Que l’on en juge: à part quelques malheureux A330 , LH n’exploitquasiment que des quadriréacteurs,ce qui n’est plus dans l’ère du temps
Surtout... a commenté :
9 juin 2021 - 10 h 51 min
Désolé pour l’envoi prématuré du premier message .
Ces quadri étaient pour certains obsolètes: A340-300,B747-400. Pour d’autres ilsetaientdejavieillissants: A340-600, et pour d’autres encore,d’un coût/ heure de vol problématique : A380…Reste le B747-8 dont la fabrication s’arrête et dont la revente pou r la compagnie sera difficile le jour venu : d’où perte de valeur importante..
LHconsciente du problème à donc anticipé un renouvellement fort de sa flotte tourné vers une arrivée en masse de biréacteurs, lesA350 qui ont déjà bien commencé leurs entrées en flotte, et les futurs B777X qui finiront bien par arriver un jour.