La compagnie aérienne United Airlines a relancé des vols sans escale entre New York et l’Afrique du Sud, malgré la persistance de la pandémie de Covid-19. Elle ne recrutera plus aux Etats-Unis que du personnel vacciné.
Depuis le 3 juin 2021, la compagnie américaine propose un vol quotidien entre sa base à Newark-Liberty et l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo, opéré en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 48 passagers en classe Affaires Polaris, 21 en Premium et 188 en Economie (dont 39 en Economy+). Les départs sont programmés à 20h45 pour arriver le lendemain à 17h45, les vols retour quittant l’Afrique du sud à 20h00 pour se poser le lendemain à 5h45 (durée de vol moyenne 15h20).
United Airlines avait suspendu cette ligne en décembre 2019 ; avant la pandémie de Covid-19, elle était en « concurrence » sur cet axe avec sa partenaire de Star Alliance South African Airways, la ville sud-africaine étant également desservie depuis Atlanta par Delta Air Lines.
Rappelons qu’en mai dernier, United Airlines avait déjà relancé une autre liaison vers l’Afrique, Accra revenant dans son réseau au départ de Washington après huit ans d’absence au Ghana. Son retour au Cap n’est toujours pas à l’ordre du jour, mais elle devrait faire son retour à Lagos au Nigeria avant la fin de l’année.
O.R. Tambo International Airport welcomes United Airlines. pic.twitter.com/loQZU4ac0R
— ORTambo (@ortambo_int) June 4, 2021
Aux Etats-Unis où la campagne de vaccination bat son plein, la compagnie aérienne impose désormais aux nouveaux salariés d’être vaccinés. Après avoir envisagé de l’exiger de tous ses salariés, United Airlines a finalement reculé et limité la mesure sanitaires aux candidats à un poste : à partir du 15 juin, « nous demandons à tous les candidats externes à un emploi basé aux Etats-Unis d’avoir reçu les deux doses de vaccins avant de prendre son poste ». Mais pour ceux que la vaccination rebute pour des raisons « médicales ou religieuses », la compagnie aérienne promet d’examiner « raisonnablement » les exceptions possibles.
Cette politique s’ajoute à celle de bonus et jours de congés supplémentaires proposée aux pilotes pour les pousser à se faire vacciner (et à la chance offerte aux passagers d’un an de vols gratuits s’ils le sont), mais aussi à la menace implicite d’absence de vol vers l’étranger pour les navigants que refusent le vaccin. On reste cependant loin de la déclaration du CEO Scott Kirby, qui en janvier disait vouloir que tous les employés soient vaccinés…
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