La FAA a approuvé les réparations proposées par Boeing suite au problème électrique rencontré sur des 737 MAX assemblés depuis 2019, permettant aux 16 compagnies aériennes affectées de les remettre bientôt en service, et aux livraisons de reprendre. Alaska Airlines a de nouveau passé commande pour les monocouloirs, avec treize MAX 9 convertis en commande ferme ainsi que 17 Embraer 175.
Boeing a annoncé le 13 mai 2021 avoir reçu l’approbation de l’Administration fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) pour la résolution du problème électrique des monocouloirs remotorisés, affectant 109 avions déjà livrés et environ 350 autres assemblés depuis 2019. Des bulletins de service ont été envoyés aux clients du MAX, la correction étant rapide : United Airlines par exemple estime que les 17 de ses 30 MAX concernés seront réparés « dans les prochains jours », tout comme American Airlines (18 avions). La low cost Southwest, dont la moitié des 64 MAX étaient cloués au sol depuis le mois dernier, évoque de son côté « deux ou trois jours », suivis par « environ trois semaines » pour s’assurer de la conformité des réparations.
L’enquête de Boeing a identifié un affaiblissement des liaisons associées à la mise à la terre électrique liée à l’unité de commande d’alimentation de secours (SPCU), au panneau de disjoncteurs P6 et au tableau de bord principal (MIP). Selon la FAA, ces problèmes de sécurité, « s’ils ne sont pas traités », pourraient avoir un impact sur la protection contre le givre du moteur et entraîner une perte de fonction critique ou des effets simultanés sur le poste de pilotage, ce qui peut « empêcher l’aéronef de fonctionner en toute sécurité ».
Pa de nouveau commentaire de Boeing, qui renvoie à la déclaration du PDG Dave Calhoun fin avril : « Nous reconnaissons et regrettons l’impact que cela a eu sur les opérations de nos clients et nous nous efforçons de veiller à ce que leurs avions soient prêts pour la saison estivale ». L’avionneur a en revanche souligné que les livraisons, suspendues officiellement début mai (mais limitées à quatre exemplaires en avril), vont reprendre « d’ici une semaine ».
Autre bonne nouvelle pour le constructeur américain, l’annonce par Alaska Airlines d’une commande supplémentaire : 13 options sur des 737 MAX 9, prises en décembre dernier, ont été converties en commande ferme. Neuf de ces avions seront livrés en 2023, et les quatre autres l’année suivante. Ils sont configurés pour accueillir 16 passagers en classe Affaires First Class, 24 en Premium et 138 en Economie ; quatre ont été livrés sur les 81 désormais attendus hors options.
La compagnie basée à l’aéroport de Seattle-Tacoma a en outre annoncé un renforcement de sa flotte régionale avec la commande de 17 Embraer 175, dont neuf seront exploités par Horizon Air (livrables en 2022 et 2023) et huit par SkyWest (livrables l’année prochaine). Cela portera la flotte régionale du groupe à 111 avions.
Alaska Airlines « s’attend à un retour du trafic domestique aux niveaux d’avant la crise sanitaire d’ici l’été 2022 », souligne le communiqué annonçant ces commandes, « ce qui nécessite plus d’avions dans l’ensemble du groupe ».
Mais 17 #Embraer #E175 voarão com as cores da @AlaskaAir. 9 opções de conversão da Horizon Air + 8 novos E175 da @SkyWestJobs. Saiba mais: https://t.co/zQWRFP9rm2 #EmbraerStories #WeAreEmbraer #EJets pic.twitter.com/fRDVIv6nT2
— Embraer (@embraer) May 12, 2021
Greg6 a commenté :
14 mai 2021 - 16 h 13 min
Leur fameuse scope close, limitant les avions régionaux opérés par les sous-traitants à 76 passagers et 39t de mtow, devient vraiment ridicule.
Les compagnies américaines sont obligées d’acheter des e175 dépassés, équipés de moteurs anciens.
Alors même que des programmes modernes comme le e175e2 ou le M90 doivent être reportés, faute de commandes.
Tout ça parcequ’ils transportent 4 passagers en plus et qu’ils sont un peu plus lourd…
Du coup, les compagnies prennent un appareil beaucoup moins efficient, plus bruyant, plus polluant.
On critique nos syndicats, mais les leurs ne sont pas mal non plus.
Comme si le fait de passer de 76 à 80 pax sur un appareil un peu plus lourd, allait enlever le travail des pilotes de la maison mère.
Surtout quand on sait que, de toute manière, le nombre d’avions opérés par les sous-traitants est aussi limité en nombre…
( Par exemple, pour Delta connection, la limite est de 415 avions )
Toca59 a commenté :
15 mai 2021 - 7 h 46 min
Il n’y a pas de scope clause chez Alaska Airlines si mes souvenirs sont bons 😉
Garmish a commenté :
14 mai 2021 - 18 h 44 min
Les rescapés auront intérêt à se munir de moufles.
Greg6 a commenté :
15 mai 2021 - 10 h 27 min
@Toca59
Il y a une scope clause chez Alaska, la même que chez Delta/American/United :
“United Airlines, Delta Air Lines, and American Airlines all negotiated similar scope agreements. Alaska Airlines voluntarily adopted similar scope agreement protections”
pilotjobcentral.com