La compagnie aérienne Air France teste désormais le « passeport sanitaire numérique » ICC AOKpass entre Paris et les aéroports de Los Angeles et San Francisco, en plus des Antilles. Son futur neuvième Airbus A350-900 est sorti au grand jour à Toulouse.

Après les routes vers la Guadeloupe et la Martinique, la compagnie nationale française a lancé le 15 mars 2021 une période de test de quatre semaine de l’application ICC AOKpass sur celles reliant sa base à Paris-CDG aux aéroports de Los Angeles et de San Francisco. Durant ce programme de test en conditions réelles, les passagers volontaires pour utiliser la « solution de digitalisation des résultats » de tests Covid-19 passés dans des laboratoires partenaires vont selon Air France bénéficier d’un parcours prioritaire à l’aéroport grâce au partenariat avec MedAire/international SOS, le Groupe ADP et les deux plateformes de Californie.

L’utilisation du test est entièrement gratuite pour le client et s’effectue uniquement sur la base du volontariat suivant les quatre étapes suivantes :

  • Le client télécharge l’application ICC AOKpass disponible sur Appstore, Google Play Store ou Huawei App Store, et effectue son test PCR ou LAMP (selon la règlementation de sa destination) dans l’un des laboratoires partenaires,
  • Une fois le test effectué, le laboratoire remet au client les résultats sous la forme d’un document PDF et d’un QR code, à télécharger de manière sécurisée dans l’application ICC AOKpass.
  • À l’aéroport, le jour du départ, une signalétique spécifique oriente le client vers un parcours prioritaire lors de l’embarquement. Au moment de la vérification des formalités de voyage, le client présente son téléphone en lieu et place d’un test papier. L’ICC AOKpass confirme alors que le test présenté est valide et conforme à la réglementation du pays de destination via un réseau sécurisé par la technologie blockchain.
  • Uniquement à l’arrivée à Paris : le client retrouve cette signalétique spécifique et bénéficie d’un accès prioritaire lors du passage des formalités de police aux frontières, lors duquel il présente à nouveau le QR code sur l’application ICC AOKpass.

Air France rappelle que la solution ICC AOKpass « respecte l’ensemble des normes RGPD applicables » : les passagers participant au test peuvent à tout moment accéder aux données les concernant ou les supprimer. Ce certificat sanitaire numérique a également été choisi par Air Caraïbes, French bee et Corsair, ainsi que par d’autres compagnies de l’alliance SkyTeam comme Alitalia (en janvier dernier entre Rome et New York).

Alain Bernard, Directeur Général Opérations – Air France, a rappelé dans un communiqué que depuis le début de la crise de la Covid-19, « nous appelons à une uniformisation des normes sanitaires à l’échelle mondiale. Ce nouveau programme de test est une illustration de ce qui pourrait devenir la norme en matière de vérification des documents de voyage demain, et nous sommes heureux de le mettre en œuvre avec des partenaires d’Air France. La collaboration entre les États, les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires est indispensable pour trouver des solutions permettant de combiner sécurité sanitaire et fluidité de l’expérience de voyage ».

Pour Sébastien Bedu, Responsable du déploiement des services aux aéroports – MedAire, filiale d’International SOS, le lancement de ce second programme de test à grande échelle entre Paris et les aéroports de San Francisco et Los Angeles « est une étape majeure dans la reconnaissance internationale d’ICC AOKpass comme tiers de confiance et l’émergence d’une nouvelle norme internationale, condition de la reprise des voyages internationaux. Du laboratoire comme à chaque étape du voyage, ICC AOKpass permet de certifier le statut négatif à la COVID-19 des passagers, à toute la chaîne du transport aérien, et contribuer à la sécurité sanitaire des vols ».

Air France : test AOKpass vers la Californie et 9ème Airbus A350 1 Air Journal

©Air France

Côté flotte, Air France peut admirer depuis quelques jours à Toulouse-Blagnac son neuvième Airbus A350-900, le MSN491 qui sera bientôt immatriculé F-HTYI et baptisé « Saint-Malo ». La ville d’Ille-et-Vilaine succèdera donc à Toulouse, Lyon, Saint-Denis de La Réunion, Nice, Bordeaux, Marseille, le septième Reims et le huitième Dijon – ces deux derniers étant en instance de livraison.

Les six A350 entrés en service depuis septembre 2019 sont configurés pour accueillir 34 passagers en classe Affaires (1+2+1), 24 en Premium et 266 en Economie (324 sièges au total), avec connexion wifi à toutes les places via Inmarsat Global Xpress. 

Air France : test AOKpass vers la Californie et 9ème Airbus A350 2 Air Journal

©Airbus