Polynésie : le décollage de Fly Coralway retardé

La nouvelle compagnie aérienne Fly Coralway, basée à Wallis et Futuna et qui veut opérer des liaisons vers la Nouvelle Calédonie, Tahiti, Samoa et les îles Fidji, ne décollera pas avant la fin de l’année.

Ouvertes en décembre dernier pour la mi-juin, les réservations de la compagnie basée à l’aéroport de Wallis-Hihifo (desservi à ce jour par la seule Aircalin) ne sont plus disponibles : le site de Fly Coralway indique désormais pour le 4eme trimestre 2021 « l’entrée en flotte du premier appareil et le début d’exploitation ».

Un report lié selon Radio 1 aux restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19, le président Olivier Bôle expliquant : « À Tahiti ou ailleurs, nous n’avons aucune visibilité quant à la période de réouverture des frontières, de même, les passagers n’ont aucune possibilité d’envisager des réservations dans ce contexte ». L’ensemble des réservations effectuées sur notre site « ont fait l’objet de remboursements, comme nous nous y étions engagés », précise le dirigeant.

Fly Coralway compte toujours se lancer avec des vols vers Nouméa-La Tontouta et Papeete-Faa’a (trois vols par semaine mardi, vendredi et dimanche étaient prévus), tout comme à destination d’Apia-Faleolo à Samoa et Nadi dans les îles Fidji (deux rotations hebdomadaires chaque).

Et la jeune compagnie a finalisé le choix de sa flotte : au lieu des deux jets bi-classe de 100 à 130 passagers envisagés, des Airbus A220-100 ou des Embraer 190-E2, ce sont des A320 « de 130 à 150 sièges » avec 16 places en classe Premium qui tiennent désormais la corde, des discussions pour deux exemplaires étant en cours avec des sociétés de leasing.

Le financement du projet n’est lui toujours pas bouclé, même si le président de Fly Coralway veut croire que les « vrais investisseurs savent pertinemment que les engagements pris en période de crise, dans des conditions économiques avantageuses, sont valorisés dès retournement des tendances ». L’aérien reprendra et « le régional probablement plus rapidement que le long-courrier », conclut Olivier Bôle.

©Fly Coralway