L’Office national des transports et de la sécurité des États-Unis (NTSB), l’agence américaine chargée de l’enquête sur la spectaculaire avarie d’un moteur d’un Boeing 777-200 d’United Airlines le 20 février dernier, a indiqué dans un rapport intermédiaire qu’une des pales fracturées semblait avoir pâti de «fatigue du métal».
Après l’incident, les enquêteurs ont constaté que deux pales de la soufflante du moteur PW4000 en feu se sont cassées. La «fatigue du métal» est un phénomène physique qui implique que l’utilisation répétée d’un matériau peut entraîner sa déformation puis sa rupture.
Selon le dossier de la maintenance chez United Airlines, la dernière inspection de cette pale avait été effectuée 2.979 cycles (l’équivalent d’un décollage et d’un atterrissage) plus tôt. Elle était donc encore bien loin de la prochaine inspection requise par l’autorité américaine de l’aviation, la FAA, qui en préconise une tous les 6.500 cycles. Cette pale avait par ailleurs été l’objet d’un examen par imagerie thermo-acoustique en 2014 et 2016. Les données de l’examen de 2016 ont été ré-examinées en 2018 après un précédent incident sur un moteur similaire, le PW4077.
La NTSB souligne que l’enquête se poursuit et qu’elle n’est encore parvenue à aucune conclusion définitive sur la cause de l’avarie de ce moteur PW4000. Elle doit encore étudier de plus près les rapports d’inspection «pour examiner la présence et la disposition de toute anomalie» près du point de rupture sur les examens par imagerie thermo-acoustique. Un spécialiste de la métallurgie doit aussi inspecter les pales cassées.
La FAA avait ordonné, trois jours après l’incident, une inspection par imagerie thermo-acoustique des pales en titane de tous les moteurs de même type pour détecter d’éventuelles fissures difficilement visibles à l’oeil nu. Pratt & Whitney, le fabricant du PW4000, avait précisé qu’il procéderait aux tests dans ses ateliers du Connecticut, dans le nord-est des Etats-Unis.
Tilo a commenté :
6 mars 2021 - 13 h 48 min
Tout cela est dû à une négligence de la compagnie united airlines,que se soit un boeing ou un Airbus un avion quand ont l’achete il faut en prendre soin après par des inspections et une maintenance régulière, donc ni Boeing ni PW n’est en cause.
Benek a commenté :
6 mars 2021 - 15 h 23 min
Boeing sera difficilement mis en cause pour un problème sur le moteur. En attendant il restait 3000 cycles avant la prochaine inspection requise et si la compagnie a fait la maintenance correctement il n’y a pas de raison qu’elle soit plus en tort que PW, qui a construit ledit moteur. On verra bien les résultat de l’enquête.
Conclusion ridicule... a commenté :
6 mars 2021 - 15 h 38 min
Vous tirez une conclusion particulièrement ridicule basée sur une hypothèse qui vous est personnelle et n’engage que vous, mais que rien dans l’article ne permet d’étayer…
FL350 a commenté :
6 mars 2021 - 16 h 28 min
“La NTSB souligne que l’enquête se poursuit et qu’elle n’est encore parvenue à aucune conclusion définitive sur la cause de l’avarie de ce moteur PW4000.”
Personne ne sait, ni la FAA, ni BOEING, ni P&W, et personne n’évoque un défaut d’entretien, sauf vous !
Il faut vous mettre en relation de toute urgence avec les concernés qui attendent impatiemment votre “expertise” d’utilisateur de Flight Simulator !
Tilo a commenté :
6 mars 2021 - 16 h 48 min
Et dire que la plupart ici commencé mettre la faute sur boeing.
atplhkt a commenté :
6 mars 2021 - 18 h 54 min
@ TILO
Il y en a bien d’autres comme vous qui mettent la faute sur le dos de la compagnie aérienne sans aucun élément, ni donnée factuelle, ce qui est tout autant absurde !
Tilo a commenté :
6 mars 2021 - 20 h 19 min
Qu’est-ce qu’il y a atplhkt tu te sens visé tu fait peut être partie des haineux qui mettent tout sur le dos de boeing sans aucune donnée factuelle également.
Benek a commenté :
7 mars 2021 - 0 h 15 min
Tilo, on est bien d’accord que les personnes qui accusent Boeing à tort et à travers sont ridicules. C’est surtout que depuis le 737Max, toute avarie sur un Boeing est reprise par les médias pour faire un peu de sensationnel, en laissant souvent planer le doute d’une erreur de conception. C’est stupide et désinforme les lecteurs. Pour autant cela ne sert à rien d’accuser United sans aucune preuve comme vous le faites dans votre premier message.
Bencello a commenté :
7 mars 2021 - 0 h 45 min
Selons certains experts dans cette affaire, il apparait que les règles de la FAA soient moins rigoureuses que celles de l’EASA. Je suis surpris, croyant à des règles harmonisées.
Confirmation /infirmation?
Tilo a commenté :
7 mars 2021 - 22 h 26 min
Benek je suis parfaitement d’accord avec vous sur tout, et c’est une erreur également
de ma part d’accusé la compagnie.
Lama a commenté :
8 mars 2021 - 11 h 33 min
L’enquête n’est effectivement pas terminée. Les aubes de soufflante ne sont pas jusqu’ici considérées comme des pièces à vie limitée devant être systématiquement remplacées au bout d’un certain nombre de cycle pour éviter les ruptures en fatigue. (Disques de compresseur et de turbine, arbres, etc…). Au de la de la cause de la rupture des aubes de soufflante se pose aussi la question du feu et de la perte des carters de la nacelle. En effet lors de la certification du moteur des tests de rupture d’aube de soufflante sont systématiquement réalisés. Ceux-ci doivent notamment démontrer que la perte d’aube n’engendre ni incendie ni perforation des carters moteur, l’ensemble des pièces déteriorées devant resté contenu dans les carters moteurs. C’est pour cela qu’il y a un carter de soufflante. Donc comment ce moteur a-t-il été certifié ? est-ce encore une procédure de complaisance de la FAA vis à vis de Pratt & Whitney ?