La cour d’appel de Paris, qui a examiné jeudi la demande de renvoi en correctionnelle pour Air France comme pour l’avionneur Airbus pour le crash du vol AF447 Rio-Paris en 2009, rendra sa décision le 12 mai prochain.
Un non-lieu, contesté par les familles des victimes et le parquet, avait été accordé en 2019 à la compagnie et au constructeur dans l’enquête sur la catastrophe du vol AF447, le 1er juin 2009 au milieu de l’Atlantique. La validité de ce non-lieu, rendu après dix ans de procédure marquée par une bataille autour des expertises, a été débattue jeudi à huis clos pendant plus de cinq heures devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel. A l’audience, le parquet général a confirmé ses réquisitions écrites en faveur de la tenue d’un procès pour « homicides involontaires » contre Air France et Airbus.
« Nous ne réclamons pas vengeance mais justice pour la dignité des familles et des victimes », a déclaré Danièle Lamy, présidente de l’association Entraide et Solidarité AF447, à l’issue de l’audience devant la cour d’appel de Paris. « Il faut un procès pour permettre un débat public qui mettra en lumière les comportements fautifs et les négligences dans la chaîne de responsabilité », a-t-elle ajouté.
Tous les passagers et membres d’équipage du vol AF447, 228 personnes de 34 nationalités, avaient péri dans l’accident, le plus meurtrier de l’histoire d’Air France. Selon le rapport du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) publié en juillet 2012, le givrage en vol de sondes de vitesse Pitot avait conduit à un dérèglement des mesures de vitesse de l’A330 et désorienté les pilotes jusqu’au décrochage de l’appareil.
fayçalair a commenté :
6 mars 2021 - 15 h 37 min
quand on attend c’est long!!!!!!!!!!!
Dakota a commenté :
7 mars 2021 - 10 h 32 min
Justice, dignité, débat public, faire le deuil… Certes, mais je doute fort que les avocats des parties civiles se contentent de cela et ne réclament qu’un euro symbolique après l’éventuelle condamnation de la compagnie et du constructeur. J’attends de voir à quelle hauteur financière ils situent la “justice”.
private equity a commenté :
7 mars 2021 - 15 h 55 min
Relisez la transcription du CVR du BPA.
https://www.bea.aero/docspa/2009/f-cp090601/pdf/annexe.01.pdf
Ce qui frappe comme souvent c’est le peu de temps à disposition de l’équipage pour analyser la situation entre le début de l’incident et le crash.
à 2h 10 min et 4 secondes le pilote automatique se désengage mais l’avion vole parfaitement.
entre ce moment et 1 minutes et 42 secondes plus tard (quand le commandant revient dans le poste) le dialogue entre les deux pilotes fait froid dans le dos. ça sent la panique immédiate. Ce sont des pilotes qualifiés. Pour qu’il paniquent en perdant le pilote automatique, il faut croire qu’il n’en étaient pas loin juste avant. En tout cas pas à l’aise avec les conditions de vol.
Une fois le commandant revenu il ne reste que 2 minutes et 46 secondes jusqu’au crash.
Au moins dans cet accident on sait ce qu’il s’est passé. Les familles des victimes du MH370 n’ont pas cette chance pour faire leur deuil.
Justin Fair a commenté :
8 mars 2021 - 9 h 01 min
@PRIVATE EQUITY:
” entre ce moment et 1 minutes et 42 secondes plus tard (quand le commandant revient dans le poste) le dialogue entre les deux pilotes fait froid dans le dos. ça sent la panique immédiate. Ce sont des pilotes qualifiés. Pour qu’il paniquent en perdant le pilote automatique, il faut croire qu’il n’en étaient pas loin juste avant. En tout cas pas à l’aise avec les conditions de vol.”
Commentaire tout personnel que je ne cautionne pas du tout… Je ne vois pas de panique, à la perte du PA et encore moins AVANT! Simplement un équipage en cours d’évitement de masses nuageuses et qui applique les consignes dans ces conditions (et qui n’ont rien d’exceptionnelles!) et leurs échanges n’ont rien qui peut “faire froid dans le dos”. Vous pouvez citer ?
Max1 a commenté :
7 mars 2021 - 19 h 06 min
To private
– oui en effet les familles des PAX du MH370 ne peuvent faire keur deuil !
– concernant l AF 447 : rèf votre post 2h 10 de vol , déconnection du PA ..arrivée du captain dans le poste !! Les 2 FO en fonction !!!Lequel captain avait pris son repos !! A cet instant la situation est bien dégradée!
– le sujet est complexe et a étè largement évoqué sur le plan technique ! Et plus !
– vous parlez des conditions de vols , en effet un facteur aggravant associés a d autres . ( choix de trajectoire au travers d une zone très active foyer orageux haute altitude malfonctions des sondes )
Justin Fair a commenté :
8 mars 2021 - 9 h 03 min
” A cet instant la situation est bien dégradée!”
Et très difficile à analyser pour le CDB, qui n’a eu aucune information sur ce qui s’est passé avant son arrivée au poste…
Max1 a commenté :
8 mars 2021 - 10 h 07 min
Bonne lecture
– c est là qu est l os ! Lors de l arrivée du captain ds le poste !
– zone active non exceptionnelle sur ce tronçon ! En effet il y a toujours des situations plus actives !
– principe de précaution est fortement recommandé !
– lecture de bande : on ne va se laisser emm….par des CB.
– ce 1 juin 09 en escale en asie , je me souviens…
PAT HIBUL AIR a commenté :
8 mars 2021 - 17 h 24 min
“- lecture de bande : on ne va pas se laisser emm… par des CB”
Encore un colportage erroné diffamatoire.
Cf rapport final du BEA annexe 1 à 00h44-49, voix du CDB :
on n’a pas été emmerdé par les cunimb hein.
patrick Cellier a commenté :
8 mars 2021 - 10 h 54 min
– le confort et bien.être des PAX étant la priorité ! Du dispatch PPV …..jusqu au desembarking.
– très vieux principe . Valid .
PIERRE PRADEL a commenté :
20 avril 2021 - 16 h 24 min
apparemment les pilotes n’ont pas tenté véritablement de contourner les cumulonimbus visibles au radar de bord mais plutôt de passer par dessus en montant à 13000 mètres. Ceci est valable en zone tempérée au les cumulonimbus s’écrasent en enclume sur la tropopause à 11000 m environ. Mais dans une zone équatoriale comme celle du ‘pot au noir” la tropopause peut monter jusqu’à plus de 16000 mètres ! Tous les vols situés dans cette zone cette nuit là ont évité les cumulonimbus. Eux sont donc entrés dans le cône de glace d’un cumulonimbus en volant à une altitude limite pour un avion de ligne classique.