Air New Zealand (ANZ) a annoncé une perte nette de 72 millions de dollars néo-zélandais (44 millions d’euros) au premier semestre de son année fiscale, entre juillet et décembre 2020.

Cette perte est à comparer avec le bénéfice net de 101 millions de dollars néo-zélandais que la compagnie aérienne dont l’État néo-zélandais est l’actionnaire majoritaire avait dégagé entre juillet et décembre 2019. Signe de l’effondrement de son activité, son chiffre d’affaires passager a chuté de 73% au premier semestre de son exercice décalé, à 708 millions de dollars néo-zélandais.

La compagnie néo-zélandaise a présenté 2020 comme son «année la plus difficile en 80 ans d’histoire» et averti que l’optimisme n’était pas de mise à court terme. Elle pourrait plonger davantage encore dans le rouge en raison de la chute du trafic aérien mondial dû à la pandémie de Covid-19 : «En dépit d’une forte performance sur le marché intérieur et pour l’activité cargo, les scénarios laissent penser que nous déplorerons une perte importante en 2021», a-t-elle indiqué dans son bilan semestriel.

Air New Zealand a précisé que ses vols intérieurs fonctionnaient à 76% de leur capacité d’avant la pandémie, et ce en raison d’une forte demande des Néo-Zélandais, dans un archipel qui n’a aucune restriction de déplacement permanente, car l’épidémie y est sous contrôle. «La forte reprise des vols intérieurs est vraiment encourageante car elle montre que quand les gens sont suffisamment confiants pour voyager, ils le font», a-t-elle fait observer. «Cela aura des implications positives pour notre reprise quand les frontières rouvriront, avec la mise en œuvre dans le monde et en Nouvelle-Zélande des campagnes de vaccination».

Air New Zealand dans le rouge, mais forte reprise du trafic domestique 1 Air Journal

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