Les compagnies aériennes Delta Air Lines et Alitalia partagent désormais leurs codes sur les vols « testés Covid », offrant aux clients une entrée sans quarantaine dans la capitale italienne depuis les Etats-Unis. Seulement 5 des 3824 passagers ayant emprunté ces vols « Covid-free » ont été détectés positifs à l’arrivée.
En vigueur immédiatement entre les aéroports d’Atlanta-Hartsfield Jackson ou New York-JFK et Rome-Fiumicino, les « voyageurs essentiels » peuvent réserver sur les deux transporteurs américain et italien pour voler sur le service dédié d’Alitalia et le Service testé Covid de Delta. Pour voler sur les vols testés Covid de Delta et d’Alitalia entre les trois aéroports, les clients devront être testé négatif à la Covid-19 avant le départ et à l’arrivée à Rome. Les clients éligibles autorisés à voyager pour des raisons essentielles, telles que le travail, la santé et l’éducation, seront exemptés de la quarantaine à leur arrivée en Italie.
Offrir des partages de code sur cette route testée Covd « entre deux des plus grands hubs aéroportuaires aux États-Unis et en Italie est le dernier en date du partenariat de longue date entre Delta et Alitalia pour offrir choix et commodité à nos clients », a déclaré dans un communiqué Perry Cantarutti, vice-président senior de Delta, Alliances et International. « Ces programmes pilotes créent un plan pour des voyages sûrs et sans quarantaine qui combinent des tests rigoureux avec des mesures de propreté et d’hygiène approfondies pour aider à rouvrir les voyages internationaux à plus grande échelle et redémarrer l’économie mondiale ».
En élargissant la gamme de vols à destination et en provenance de l’Italie qui incluent des protocoles de test, Alitalia « démontre son engagement à offrir des expériences de voyage en toute sécurité. Nous avons été la première entreprise à introduire des vols testés COVID, avec d’abord la liaison Rome – Milan, puis avec des vols au départ de New York et maintenant d’Atlanta, avec notre partenaire Delta », a ajouté Giancarlo Zeni, directeur général d’Alitalia. « Nous voulons contribuer à redonner confiance aux voyageurs, en rappelant que l’avion reste le moyen de transport le plus sûr, même en cette période de pandémie ».
.@AeroportidiRoma seeks to extend COVID-tested flights to more destinations & other news in today's Aviation Express.
— ACI EUROPE (@ACI_EUROPE) February 2, 2021
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Aeroporti di Roma, gestionnaire des aéroports romains Fiumicino et Campino, a d’autre part présenté les résultats de ces vols menés depuis le 8 décembre dernier par les deux compagnies de l’alliance SkyTeam : les principaux résultats montrent que pendant la phase d’essai, seuls 5 passagers sur 3824 se sont avérés positifs à la Covid-19, soit « un taux global de positivité de juste 0,13% ». Ces chiffres montrent donc que ces vols testés Covid n’ont eu « aucun impact sur la prévalence du virus en Italie », le dépistage par le transport aérien étant donc une mesure efficace de contrôle des risques sans qu’il soit nécessaire de recourir à des quarantaines. Les résultats complets de l’essai peuvent être consultés ici (PDF en anglais).
Le CEO d’Aeroporti di Roma Marco Troncone a déclaré lors d’un webinar d’ACI Europe : « Les excellents résultats obtenus à ce jour confirment l’efficacité sanitaire du protocole. En fait, grâce à un contrôle pré-départ sur 100% des passagers, il permet une réduction radicale du risque d’importation de virus, notamment en tant qu’alternative à la mesure d’isolement basé sur la confiance. Le protocole que nous testons actuellement, axé sur la création de « corridors propres » internationaux, se révèle être tout à fait apte à soutenir dans une sécurité maximale la reprise tant attendue du trafic aérien et la relance de la connectivité internationale. C’est pourquoi nous travaillons pour obtenir une prolongation de la phase expérimentale au-delà de la date limite du 15 février et impliquer davantage de compagnies aériennes, d’aéroports et d’institutions, pour promouvoir protocoles durables et homogènes à travers l’Europe ».
Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe, a de son côté souligné que « la pénurie aiguë de doses de vaccination dans l’UE et les retards qui en résultent » dans les programmes de vaccination de masse dans les États de l’UE ont des conséquences désastreuses pour les aéroports, les compagnies aériennes et le tourisme. « Les aéroports ont essentiellement radié les mois à venir, mais ils ont désespérément besoin de voir une reprise du trafic passagers d’ici l’été. Avec la campagne de vaccination à travers l’UE en plein désarroi, cela est maintenant remis en question. Nous risquons de voir des restrictions strictes et des interdictions de voyage rester en place au-delà de l’été – y compris pour les voyages intra-européens ».
Aeroporti di Roma rappelle au passage qu’il développe avec Alitalia une « numérisation efficace du processus » avec un portail sur la santé des voyageurs et un pass « qui peuvent aider à assurer une manipulation pratique et fiable des certificats de négativité avant le départ et supporter une recherche de contacts valide ». Rome-Fiumicino est le seul aéroport au monde à avoir obtenu la note maximale de cinq étoiles de Skytrax sur ses protocoles de santé anti-Covid.
private equity a commenté :
3 février 2021 - 17 h 08 min
Si il y a une seule certitude sur le covid19, c’est qu’il est présent sur l’entier des terres habitées de la planète.
Du coup les “zones vertes”, “covid free corridor” “covid free zone”, ça me fait penser au camembert light