Un compromis sur les tests antigéniques du personnel navigant a permis à la compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines de réinstaurer la majorité de son programme de vols long-courriers. Mais face à la recrudescence de la pandémie de Covid-19, elle a suspendu jusqu’à mercredi au plus tôt toutes les liaisons vers le Royaume Uni, celles vers l’Afrique du Sud et l’Amérique du sud ne devant pas être relancées avant le mos prochain.
Suite à l’accord avec le gouvernement annoncé samedi, sur l’obligation pour les navigants de la compagnie nationale néerlandise de passer des tests antigéniques avant leur départ de et leur retour vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol sur des destinations de pays à risque (ces tests seront désormais pratiqués à l’aéroport dans les deux sens), le programme de vols intercontinentaux revient à la quasi-normale. La suspension des 270 vols long-courriers hebdomadaires n’est plus de mise, mais de nouvelles restrictions ont été annoncées samedi.
KLM a en effet annoncé sur les réseaux sociaux que tous les vols entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas du 23 janvier au 27 janvier inclus ont été annulés. Ses liaisons vers Dublin restent inchangées, celles depuis Cork et Belfast restent en revanche suspendues jusqu’au 28 février. « Nous suivons de près la situation et de nouveaux développements sur notre réseau européen et international pourraient se mettre en place dans les jours suivants », prévient la compagnie aérienne qui présente ses excuses « pour tout inconvénient causé à nos clients ».
Cette décision de la compagnie-sœur d’Air France a été prise « suite à l’annonce par le gouvernement néerlandais de nouvelles restrictions de voyage pour les passagers arrivant aux Pays-Bas en provenance du Royaume-Uni. KLM a dû prendre la décision difficile d’adapter son horaire de vol pour répondre à toutes les exigences ». Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a souligné que le variant britannique du coronavirus « ne nous laisse pas d’alternative. Il comporte un risque d’infection beaucoup plus élevé et un risque beaucoup plus élevé d’hospitalisation et d’hospitalisation en unité de soins intensifs ». Les Pays-Bas ont également imposé un couvre-feu, le premier depuis la Seconde Guerre mondiale, entre 20h30 et 4h30.
Si les vols depuis le Royaume Uni ne sont suspendus que jusqu’à mercredi au plus tôt, ceux vers l’Afrique du Sud et l’Amérique du sud, deux autres zones où de nouvelles mutations ont été identifiées, le resteront au moins jusqu’au 1er février. Pour les passagers voyageant vers Amsterdam en provenance de zones à haut risque, des tests antigéniques sont exigés par le gouvernement néerlandais, en plus de l’exigence de test PCR déjà existante.
« Les procédures nécessaires ont également été mises en œuvre. Pour un certain nombre de clients, la limite de 4 heures imposée pour ce test d’antigène pose également des problèmes pratiques, car tous les aéroports du monde ne disposent pas d’installations de test d’antigène », précise dans un communiqué KLM qui promet d’aider ses clients « dans la mesure du possible ». Les opérations vers les quelques pays déclarés « sûrs » par le gouvernement restent inchangées.
private equity a commenté :
25 janvier 2021 - 17 h 14 min
Si les compagnies veulent retrouver leurs clients elle doivent assurer les vols quoi qu’il en coûte. Une des première qualité requise avant la crise était la ponctualité (et donc que le vol ai bien lieu). Comment KLM peut penser que les pax vont revoler sur du long courrier si du jour au lendemain elle annule ses vols?
J’ai déjà vécu ça lors de la première vague comme des centaines de milliers d’autres passagers qui tentaient en vain de contacter leur compagnie, c’est plutôt inconfortable comme situation.