Les compagnies aériennes américaines United Airlines et American Airlines ont annoncé qu’elles allaient rappeler leurs employés mis à pied durant la crise sanitaire après le vote par le Congrès d’un nouveau plan de soutien.
Après des mois d’âpres négociations entre Républicains et Démocrates, les parlementaires américains ont approuvé lundi soir une enveloppe de 900 milliards de dollars, qui comprend 15 milliards de dollars pour le secteur aérien. En échange de l’aide publique, les compagnies aériennes doivent réembaucher leurs employés mis au chômage technique, régulariser les salaires et conserver leurs effectifs jusqu’au 31 mars 2021.
United Airlines, qui s’est séparée de 13.000 employés depuis le début de la pandémie, a salué les nouvelles mesures, mais a prévenu que les réembauches seraient temporaires. “Nous ne nous attendons pas à ce que la demande des consommateurs change fortement entre aujourd’hui et la fin du premier trimestre 2021“, ont annoncé le directeur général de l’entreprise, Scott Kirby, et son président, Brett Hart, dans une note adressée aux employés.
De son côté, American Airlines, qui a mis au chômage technique 19.000 salariés en octobre, a indiqué dans un communiqué que les financements “nous permettront de faire revenir les membres de l’équipe mis à pied et de rétablir les liaisons aériennes avec des villes qui comptent sur nous“.
Quant à Southwest Airlines, elle avait menacé début décembre de congédier plus de 6.800 salariés en mars ou en avril 2021, ce qui serait une première pour la compagnie qui n’a jamais licencié en 50 ans d’existence. Un porte-parole a dit que Southwest Airlines était “encouragée” par les mesures du Congrès, mais qu’il n’avait pas pour l’heure de “nouvelles informations à partager au sujet de potentielles mises au chômage technique en 2021“.
Le plan de soutien de 900 milliards de dollars doit être encore promulgué par le président Donald Trump. Ce dernier a demandé que l’aide soit portée à 2.000 milliards en faveur des familles américaines.
Le trafic aérien américain opère actuellement à seulement 40% de sa capacité de l’an dernier, selon le département des Transports des Etats-unis.
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