La direction du groupe Lufthansa menace de licencier 1.000 pilotes au printemps prochain si un accord à long terme n’est trouvé avec le syndicat Vereinigung Cockpit au sujet du travail partiel.
“Si aucun accord n’est trouvé, cela pourrait mener pour la première fois dans l’histoire de la compagnie à la perte de 500 capitaines et 500 copilotes au deuxième trimestre“, a affirmé hier Carsten Spohr, le patron du groupe aérien allemand.
Selon lui, les négociations avec Vereinigung Cockpit sont au point mort , notamment sur le travail à temps partiel dans les années à venir, un procédé qui permettrait d’éviter les licenciements. “Tout dépend des employés avec les salaires les plus élevés“, a-t-il insisté. Pour l’instant, seul un accord temporaire jusqu’en avril 2021 a été conclu avec les pilotes, et ceux-ci voudraient le prolonger de six mois. En revanche, la direction de Lufthansa est parvenue à conclure des accords avec les syndicats représentant le personnel de cabine et le personnel au sol.
En effet, le personnel au sol a accepté 200 millions d’euros d’économies contre la garantie d’éviter les licenciements secs jusqu’en mars 2022, a annoncé lundi dernier le principal syndicat, Verdi. Cet accord concerne 35.000 employés et prévoit notamment l’annulation de primes et hausses de salaires, ainsi que des retraites anticipées et un programme de départs volontaires. Les membres de Verdi ont accepté l’accord, fruit de négociations difficiles, à 71 %, selon le syndicat. Un accord à long terme similaire, sur un volume de 500 millions d’euros d’économies, existe déjà avec le personnel navigant commercial.
Sur les neuf premiers mois de l’année, la perte nette de Lufthansa a atteint 5,6 milliards d’euros pour une baisse de chiffres d’affaires de 60 % à 11 milliards d’euros, et un fort recul du nombre de passagers alors que la deuxième vague de la pandémie a coupé court à la reprise des vols cet été.
Le groupe allemand a dû revoir ses programmes pour l’hiver et volera à 25 % de ses capacités pré-pandémie. Il prévoit de supprimer au total quelque 30.000 postes avec des départs naturels et volontaires. À ce chiffre s’ajoute le départ de 7.500 personnes dans le cadre de la récente vente de la filiale de catering LSG.
Justin Fair a commenté :
13 décembre 2020 - 8 h 57 min
“Publié le 12 décembre 2020 à 10h00 par Ricardo Moraes dans Actualité – 0 commentaire”
!!!
Imaginons, un instant, le nombre de pages de commentaires s’il s’agissait d’Air France et de ses pilotes…
( Mais ne désespérez pas , ça risque, malheureusement, d’arriver…)
Mosquito a commenté :
13 décembre 2020 - 9 h 36 min
il y en a qui aime se faire peur…
C’est helas pour cela que je ne ferais jamais un don pour financer une tribune ouverte a de trop nombreux teigneux et pseudo experts.
AJ ne devrait ouvrir les commentaires qu’aux abonnés payant, quitte a mettre la cotisation a seulement 10€/an.
Ca ecremerait peut etre pas mal d’aneries et de propos haineux
Justin Fair a commenté :
13 décembre 2020 - 11 h 21 min
Et ça pourrait même leur être remboursé par la Sécu! Ça leur évite peut-être des trous dans l’estomac…