La Commission européenne dévoile des mesures d’urgence en matière de transport routier et aérien qui seront applicables au 1er janvier 2021 si aucun accord commercial post-Brexit n’est conclu d’ici là avec le Royaume-Uni.

Bruxelles propose un texte permettant tout d’abord de garantir la connectivité du transport aérien entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) pendant six mois, “à condition que le Royaume-Uni assure la même chose“, et de maintenir le règlement actuel du trafic aérien pour éviter les perturbations en matière de sécurité aérienne. Pour le transport routier, l’exécutif européen avance un texte garantissant une connectivité de base en matière de fret et de transport de passagers pendant six mois, à condition, là aussi, d’une réciprocité britannique.

L’objectif de ces mesures d’urgence“, qui ne concernent que les secteurs “touchés de manière disproportionnée” par un “no deal“, “est de couvrir la période pendant laquelle il n’y a pas d’accord en place“, explique la Commission européenne dans un communiqué. “Si aucun accord n’entre en vigueur, elles prendront fin après une période déterminée“, ajoute-t-elle.

La low cost britannique easyJet easyjet se dit prête à faire face à tous les scénarios, y compris un possible “no deal“. Pour continuer à voler au sein des pays de l’UE, elle s’est structurée en “groupe aérien pan-européen avec trois certificats, en Autriche, au Royaume-Uni et en Suisse“, et 45% de son capital détenus par des Européens. Quant à la compagnie porte-drapeau britannique British Airways, elle est détenue par le groupe ibérico-britannique IAG. Pour rappel,  la réglementation européenne stipule qu’une compagnie européenne doit être contrôlée à au moins 50% par des intérêts européens.

Brexit : l’UE annonce des mesures d’urgence en cas de « no deal » 1 Air Journal

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