La compagnie aérienne low cost Eurowings va lancer le mois prochain trois nouvelles liaisons entre l’Allemagne et Beyrouth, plus une quatrième passant par Irbil en Irak, autre nouveauté dans son réseau.
Le mois prochain, la filiale spécialisée dans le vol pas cher du groupe Lufthansa proposera ses premières lignes vers le Liban et le nord-ouest de l’Irak. A partir du 19 décembre 2020, Eurowings desservira l’aéroport de Beyrouth-Rafic Hariri deux vols par semaine en provenance de Berlin-Brandebourg, avec des départs mardi et samedi. Puis à compter du 22 décembre, la low cost reliera Düsseldorf à la capitale libanaise sur le même rythme, toujours avec des vols mardi et samedi.
Il faudra ensuite attendre le mois de février 2021 pour voir Eurowings décoller de Stuttgart en direction de Beyrouth, avec une rotation hebdomadaire le mardi. Les vols à destination du Liban sont proposés à partir de 139 euros aller simple.
Les vols reliant Düsseldorf à Irbil dans le Kurdistan irakien sont programmés également les mardis et samedis, la ville devenant sa première destination dans le pays. Les billets aller simple sont affichés à partir de 159 euros. Pas de concurrence dans tous les cas pour Eurowings, Beyrouth et Irbil étant déjà desservies par Lufthansa au départ de Francfort.
Ces lignes « élargissent l’offre dans la gamme des visites aux familles et relations (VFR), dans lesquelles la compagnie aérienne propose déjà de nombreux vols par exemple vers la Grèce, la Croatie, l’Algérie ou la Turquie », déclare dans un communiqué Eurowings, qui se présente comme « leader sur ce segment de marché ». Ce marché VFR « est particulièrement précieux en temps de crise. Les personnes de toutes nationalités recherchent régulièrement la proximité et les échanges personnels avec leurs proches. Nous rendons cela possible grâce à des connexions attrayantes et non-stop avec les pays d’origine respectifs. Nous constatons une demande stable et continue en ce segment, même dans les dernières semaines et mois de la pandémie de Covid-19 », a déclaré Jens Bischof, CEO d’Eurowings.
©Eurowings
no problem a commenté :
13 novembre 2020 - 13 h 57 min
Qu’est-ce qu’on va aller f….. à Irbil?
PIERRE a commenté :
13 novembre 2020 - 15 h 32 min
Avec le nombre d’irakiens et de Syriens arrivés en Allemagne et en Europe, cette ligne peut répondre à une demande. Aller visiter la famille, ou ramener un peu plus de gens en Europe. Merkel doit être contente. En plus c’est une belle ville. Capitale du Kurdistan irakien. Le seul problème serait peut être une attaque du fêlé Erdogan, ce ne serait pas la 1ère. Et pour les curieux aventuriers l’Iran n’est pas loin
Bilal a commenté :
13 novembre 2020 - 18 h 40 min
La Turquie sous l’administration d’Erdogan a des bonnes relation avec le Kurdistan Irakien, il faudrait faire des recherches avant de dire des bêtises.
PIERRE a commenté :
13 novembre 2020 - 19 h 09 min
Je vois qu’il y a des fans de la turquie qui ne connaissent pas bien l’histoire, ou plutôt veulent l’ignorer. Je ne savais pas qu’Erdogan aimait les kurdes, c’est nouveau , c’est un sacré scoop qui va intéresser l’ ONU. Hewler 1997, ça vous parle ? Le génocide kurde par les turcs n’en est qu’à ses débuts
Bencello a commenté :
14 novembre 2020 - 12 h 35 min
Eurowings, Vueling, Transavia…
A l’heure où les gouvernements européens déversent des milliards d’euros pour sauver leurs champions aériens nationaux, ces mêmes compagnies n’ont jamais autant mis en avant leurs marques “non patriotiques”.
Pour le moins cocasse.
Il est vrai que si ces compagnies veulent s’affranchir de leur territorialité (si
elles veulent concurrencer wizz air, Ryanair et Easyjet), il leur faudra “effacer” leur nationalité sur leur livrée.