Malgré le confinement désormais de mise dans l’hexagone et la sortie de la Tunisie de la liste européenne autorisant les voyages sans justification, la compagnie aérienne Air France et sa filiale low cost Transavia ont programmé en novembre dix rotations par semaine entre les aéroports de Paris et Tunis.
La direction d’Air France en Tunisie a annoncé son intention de maintenir pendant tout le mois de novembre un vol quotidien entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport de Tunis-Carthage, malgré les nouvelles restrictions de voyage dans l’hexagone liées à la recrudescence de la pandémie de Covid-19. Air France a par ailleurs souligné que les passagers en transit de moins de 24h à Paris-CDG pourront embarquer au départ de Tunis.
La low cost Transavia France maintient de son côté trois fréquences hebdomadaires entre sa base à Paris-Orly et l’aéroport de la capitale tunisienne, rapporte Tunisie Numérique ; son site indique en effet des vols disponibles lundi, vendredi et dimanche durant le mois en cours, avant n programme plus dense en décembre.
Ces prévisions tiennent compte des restrictions de voyage des deux côtés de la Méditerranée, et sont bien sûr susceptibles d’évoluer en fonction de la situation sanitaire.
Rappelons que l’Union européenne (UE) a mis a jour vendredi dernier sa liste des pays dont les voyageurs sont autorisés sans restriction au sein de l’espace Schengen (les 27 membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse) : le Canada, la Géorgie et la Tunisie en ont été retirés en raison de leur situation épidémiologique (l’UE a en revanche ajouté Singapour).
L’UE avait décidé à la mi-mars d’interdire les voyages « non essentiels » sur son territoire en provenance de pays tiers. Les 27 se sont ensuite entendus en juin sur une liste de 15 pays faisant exception à cette règle, une liste réduite à 11 pays en août, puis désormais à seulement 9 pays : l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, l’Uruguay et Singapour donc, ainsi que la Chine (mais sous réserve de confirmation de la réciprocité pour ce dernier pays).
Ces interdictions de voyages ne concernent pas les citoyens et résidents de longue durée de l’UE et leurs familles. Une exemption est également prévue pour les voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels comme le personnel médical. La recommandation adoptée n’est toutefois pas contraignante : chaque État membre reste compétent en matière de contrôle de ses frontières et des voyageurs qu’il laisse entrer sur son territoire.
Edouard a commenté :
3 novembre 2020 - 14 h 24 min
Décidemment Air france et Transavia ne lâche pas la desserte de Tunis. Très rentable comme Alger
mercimesimpots a commenté :
3 novembre 2020 - 16 h 04 min
Encore des vols vides et de l’argent (public) jeté par les hublots.
plop a commenté :
3 novembre 2020 - 16 h 44 min
Rapport avec l’argent public ?
Vous ne connaissez strictement rien au système de rentabilité d’un vol, ne donnez pas votre avis..
Et non, un prêt garanti par l’Etat n’est pas de l’argent public donné à AF.
Et non, AF n’utilisera pas son argent pour satisfaire vos petits cacas nerveux d’analyste financier discount
FL350 a commenté :
3 novembre 2020 - 17 h 34 min
MERCIMESIMPOTS n’évoque pas les prêts garantis, mais puisque vous abordez ce sujet, ceux-ci coûtent fatalement aux contribuables dans un contexte où les risques de défaillances d’entreprises sont très importants.
De surcroît, on peut s’étonner du maintien d’une ligne régulière Paris – Tunis en plein confinement, quand le simple fait d’aller chercher son pain exige une attestation dûment complétée sous peine d’amende.
Enfin, un message plus conforme à la bienséance eut été plus pertinent, mais il s’agit là d’une d’éducation à laquelle tout le monde n’a pas eu droit.
Peut-être a commenté :
3 novembre 2020 - 20 h 19 min
C’est pour rapatrier le lot de français en vacances en Tunisie ? Je dis ça après je dis rien
Nico a commenté :
3 novembre 2020 - 18 h 45 min
Laissé tomber plop. Encore un qui crois tout savoir. De plus les vols Tunis sont archi pleins, bien placé pour le savoir. Mais monsieur sait tout.
Nadine a commenté :
3 novembre 2020 - 19 h 06 min
@ plop
Si au cours de ces dernières années, le statut d’AF a évolué de Cie nationale partiellement privatisée (1999) à Sté holding (2004) dans laquelle l’état français reste cependant actionnaire à hauteur de 14.3 %, il faut tout de même reconnaître que les extravagances somptuaires injustifiées, salariales notamment (de cadres administratifs surpayés), qui courent tout de même depuis 1933, n’auraient pas pu perdurer sans avoir pu bénéficier de l’insondable manne des fonds publics. Et ceci n’a rien à voir avec le non moins astucieux “prêt garanti par l’état”.
Côté frais annexes, je ne vais pas non plus évoquer l’invraisemblable frénésie des voyages gratuits non justifiés concédés généreusement aux habituels parasites d’état (hors personnels navigants) au dépens des tarifs appliqués aux passagers payants, gestion oblige.
Bref, un système malsain qui nous a menés tout droit dans le mur.
Bob a commenté :
5 novembre 2020 - 22 h 30 min
Quelle belle prose.
Mais l’analyse n’est est hélas pas à la hauteur.
« insondable manne des fonds publics”?
Pouvez Vous étayer vos propos?
À quoi faites vous allusion?
Donnez des chiffres, des preuves… AF, à travers les taxes payées au fil des décennies à plutôt renfloué l’état…
« système malsain qui nous a envoyé droit dans le mur »
Comment se fait-il qu’une multitude d’ersatz d’analystes discount s’entêtent à considérer que les pertes abyssales actuelles soient dues à une gestion catastrophique de la compagnie à l’instar de la SNCF qui a toujours vécue, elle, sous réelle perfusion de l’état?
Êtes vous au courant qu’un virus circule? Plus communément appelé COVID-19, je vous informe qu’il a mis à plat une bonne partie de l’economie mondiale…
NDR a commenté :
6 novembre 2020 - 20 h 19 min
Bonne chance a Transavia une Cie qui fait du bon boulot vers le Maghreb ;
Euh.. Il y avait un article AJ qui évoquait la désignation d’un nouveau CEO a la tête de TU il parait que celui ci a refusé le poste a cause d’un salaire qu’il a jugé trop bas : En Tunisie et en Algérie les salaires des CEO des entreprises publiques doivent être payés moins que leurs ministres de tutelle pas en Egypte et au Maroc ou les CEO peuvent toucher des salaires pouvant dépasser 6 fois celui des ministres.
Nadine a commenté :
6 novembre 2020 - 22 h 23 min
@ Bob
– Covid19 est le nom d’une maladie.
– SRAS2 est le nom du virus.
Sans vouloir vous offenser, le virus n’a pas mis à plat l’économie parce qu’il en est bien incapable. L’humanité cohabite avec les virus depuis toujours. Plus ou moins aimablement certes.
En revanche, en ce qui concerne le torpillage de l’économie, la seule responsabilité de ce désastre inommable incombe aux abus en tous genres perpétrés depuis des dizaines d’années par les humains aux pouvoirs (politique, économique, bancaire, industriel …).
“covid” est le rideau de fumée indispensable à l’aboutissement de la manœuvre initiée depuis quelque temps déjà. Et ça fonctionne. La preuve …
NDR a commenté :
7 novembre 2020 - 13 h 30 min
Zéro vols par semaine Paris-Alger et 10 vols hebdo Paris-Tunis c’est maigre le transport transmediiteraneen cet hiver heureusement qu’il y a les 10 vols quotidiens Paris (ORY, CDG, BVA) Rabat (CMN, RBA) .