Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en septembre 2020 à 25,2% de celui du même mois l’année dernière, en net recul par rapport à aout.
Après 33% en aout 2020, l’indice Tendanciel de la DGAC affiche pour le mois de septembre un trafic aérien au quart du niveau de l’année dernière, conséquence attendue de la recrudescence de la pandémie de Covid-19. Le taux de trafic résiduel s’établit à 25,2% en septembre, avec une « tendance au tassement » tout au long de la période : 27,3% les sept premiers jours du mois, 24% les sept derniers.
Le trafic intérieur reste le marché le mieux orienté (57,8% de trafic résiduel), « ses diverses composantes affichent une sensibilité inégale à l’évolution de la conjoncture » : le trafic reliant la Métropole aux Outre-mer enregistre -6,0 points par rapport à août, tandis que les lignes transversales métropolitaines affichent -21,4 points.
Le trafic international demeure « atone » (18,2% de trafic résiduel). Il se maintient à des niveaux très réduits avec l’Amérique (7,1%) et l’Asie (9,8%), il fait montre d’une « meilleure résistance » sur les liaisons avec l’Afrique (20,6%) grâce aux destinations d’Afrique de l’Ouest et de Tunisie.
Sur les neuf premiers mois de l’année, la France a accueilli 45,8 millions de passagers, dont 12,3 millions sur les lignes intérieures et 33,5 millions sur les routes internationales. Soit un niveau de trafic à 33,1% de ce qu’il était en septembre 2019.
Justin Fair a commenté :
24 octobre 2020 - 8 h 02 min
En effet, c’est net! L’air sent moins le kérosène!
C’est Greta qui doit être contente…