Le trafic aérien dans les aéroports français s’est établi en aout 2020 à 33% de celui du même mois l’année dernière, mais il a cessé de progresser dès la deuxième quinzaine.
Après 23,7% en juillet, l’indice Tendanciel de la DGAC affiche pour le mois d’août un trafic aérien au tiers du niveau de l’année dernière, conséquence attendue de l’impact de la pandémie de Covid-19. Mais « en rupture avec juin et juillet », il cesse désormais de progresser au fil des semaines dès la deuxième quinzaine du mois.
Le trafic intérieur poursuit son redressement (69,2%) et franchit la barre des 80% sur les lignes transversales en Métropole (84,4%), tandis que sur les radiales il atteint 61,4%. Entre la métropole et l’Outre-mer, le trafic aérien s’est établit en aout à 63,2% des niveaux d’aout 2019, quasiment au même niveau que celui entre ces territoires (63,4%).
Le trafic international reste en net retrait par rapport à aout 2019 (26,1%) : il demeure réduit en Métropole hors destinations européennes (13,4%), les vols vers et depuis l’UE27 atteignant 36% de leur niveau et ceux en Afrique 21,2%. La situation est « davantage précaire » en Outre-mer selon la DGAC, avec 7,8% en comparaison annuelle.
Sur les huit premiers mois de l’année, la France a accueilli 41,7 millions de passagers, dont 10,6 sur les lignes intérieures et 31,1 sur les routes internationales. Soit un niveau de trafic à 34,2% de ce qu’il était en aout 2019.
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