Dans une lettre adressée au personnel d’Airbus, le président exécutif Guillaume Faury évoque ouvertement, pour la première fois, des licenciements secs.
“La reprise du trafic aérien pendant l’été n’a pas été à la hauteur des attentes du secteur aéronautique. Nous devons donc nous préparer à une crise probablement plus profonde et plus longue que ne le laissaient supposer les précédents scénarios“, déclare Guillaume Faury dans cette lettre datée du 11 septembre 2020 que s’est procurée le portail Toulouse du site Actu.fr.
“Les résultats semestriels que nous avons publiés fin juillet ont montré que nos coûts avaient largement dépassé nos revenus pendant cette crise. Nous prenons des mesures visant à rétablir notre équilibre en adaptant notre production, nos achats, nos projets, nos investissements et, malheureusement aussi nos effectifs. L’équipe de direction travaille en concertation avec les partenaires sociaux sur les modalités de notre plan d’adaptation. Mais je veux être transparent avec vous ici : il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront“, indique le patron du groupe aéronautique européen.
Fin juin, l’avionneur européen a annoncé qu’il comptait supprimer 15.000 postes dans le monde dont 5.000 en France -tous des départs volontaires comme le demandaient les syndicats- d’ici l’été 2021. Aujourd’hui, manifestement, la très lente reprise du secteur aérien oblige Guillaume Faury à envisager donc des licenciements secs.
“C’est la première fois qu’on entend que les départs volontaires ne suffiront pas“, réagit Florent Veletchy, secrétaire général de la CFTC, cité par Actu.fr. Et d’ajouter : “Si les départs volontaires ne suffisent pas, nous pouvons peut-être trouver d’autres solutions pour éviter les départs contraints. Il ne faut pas avoir peur de négocier. Je pense, par exemple, à de la modération salariale ou à une adaptation du temps de travail. En période de crise, nous sommes prêts à entendre ce type d’effort. Nous avons su le faire pendant le confinement. Il y a des choses que nous pouvons mettre en place pour économiser de l’argent à l’entreprise et conserver ainsi nos effectifs“.
NICO a commenté :
14 septembre 2020 - 21 h 53 min
La reprise n’a pas été a la hauteur cet été….comme si il ne le savait pas?!!! Faut qu’ils arrêtent de nous prendre pour des C!!!!!Capitalisme total!!!!
atplhkt a commenté :
15 septembre 2020 - 8 h 27 min
@ NICO
Il faudrait surtout arrêter de publier des commentaires d’une vacuité et d’un bêtise abyssale comme est le vôtre.
NOOOOON !!!! a commenté :
14 septembre 2020 - 22 h 23 min
C’est pas vrai !?!? Des licenciements ??? Alors là franchement comment aurait-on pu imaginer ça ?
Ils n’ont pas une commande depuis 6 mois et il va y’avoir des licenciements ? Quelle logique économique étonnante et imprévisible.
Mais le gouvernement n’avait-il pas dit qu’on éviterait les départs contraints ? De là à penser qu’on nous prends pour des buses concernant l’emploi chez Air France également…
atplhkt a commenté :
15 septembre 2020 - 8 h 29 min
@ NOOON!!! DIT
Pour un commentaire de buse le vôtre en est un parfait exemple.
jeje a commenté :
15 septembre 2020 - 9 h 08 min
Vous avez peut être un remarque pertinente a faire sur l’article VOUS ??
ERIC a commenté :
15 septembre 2020 - 22 h 43 min
On a du mal à accepter l’idée qu’on sera bientot chomeur ?
FOFO a commenté :
15 septembre 2020 - 23 h 23 min
ah bon ? des compagnons a 2000€ ca peut durer longtemps ? et que fait FO a part engranger les cotisations ?
FL350 a commenté :
16 septembre 2020 - 19 h 26 min
“le patron d’Airbus n’écarte pas des licenciements secs”
Parce qu’il existe des licenciements humides ?
Que le patron d’Airbus commence à donner l’exemple : baisser son salaire de manière substantielle. Certes, ça ne réglera pas le problème, mais au moins le patron d’Airbus sera alors crédible, ce qu’il n’est pas en l’état.
Moi qui suis pourtant de droite, cette mesure m’apparaît relever franchement de la provocation !
On ne peut exiger la peau des autres pour sauver ses propres privilèges.