La compagnie aérienne Tunisair met en place huit vols spéciaux vers et depuis Casablanca d’ici la mi-septembre, dans le cadre des rapatriements liés à la pandémie de Covid-19. Mais sa situation financière ne s’améliore pas, l’impact de la crise ayant entrainé une baisse de 85% de ses revenus liés au transport.
Destinés « exclusivement aux Tunisiens, aux Marocains et aux étrangers résident au Maroc titulaires d’une carte de séjour en cours de validité au jour », les vols de rapatriements de la compagnie nationale tunisienne vers et depuis l’aéroport de Casablanca-Mohammed V (a priori depuis Tunis-Carthage) ont été lancés vendredi dernier. Les prochains sont programmés selon e communiqué de Tunisair les vendredi 21, lundi 25 et vendredi 28 aout 2020, puis les mardi 1er, vendredi 4, mardi 8 et vendredi 11 septembre 2020.
La Tunisie a rouvert ses frontières aux passagers lambda, mais vient de renforcer les mesures sanitaires pour les voyageurs en provenance de pays où le nombre de contaminations est reparti à la hausse, en particulier en France et en Belgique.
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Côté finances, la pandémie est venue s’ajouter à une situation économique et sociale difficile pour Tunisair, dont le PDG Elyes Mnakbi a été limogé début juillet par le ministre des transports. Au deuxième trimestre 2020 selon les données publiées en bourse, elle a vu son nombre de clients diminuer de 97% par rapport à la même période l’année dernière ; à environ 23.000 passagers contre 864.000. Le coefficient d’occupation de ses avions a chuté de 74,1% à 58,4%.
Les revenus de Tunisair liés au transport ont reculé de 95%, passant de 416,19 à 19 millions de dinars. Mais la baisse d’activité au deuxième trimestre a également entrainé celle des dépenses de personnel (-22%), des frais de carburant (-97%), ainsi qu’une « diminution conséquente des charges financières due au report de toutes les échéances bancaires ».
Fin juin 2020, Tunisair employait 3150 personnes et gérait une flotte de 28 avions (dont sept pris en leasing). Depuis juin dernier, l’IATA appelle le gouvernement local à établir d’urgence des mesures d’aide financière pour l’industrie aérienne afin d’atténuer les effets de la crise sanitaire sur l’économie nationale, toujours sans résultat. Début juillet, l’association estimait que la pandémie coutera à la Tunisie cette année quelque 98.700 emplois, 600 millions de dollars et 47% de ses passagers aériens.
COURTIN didier a commenté :
18 août 2020 - 11 h 10 min
Difficile de soutenir TUNISAIR,LUI qui a toujours dérogé aux règles de bonnes conduites comme se prenant toujours pour un bon élève,au même titre que les hôteliers Tunisiens ; À peine sortis des baisse d’occupation après la Révolution et l’attentat de Sousse,les hôteliers se tiraient déjà une balle dans le pied en bâclant les prestations et TUNISAIR N’A AUCUN RESPECT DE SA CLIENTÈLE,si bien que ces Revendeurs tels que OPODO er E- DREAMS adoptent la MÊME STRATÉGIE DE DÉLAISSER COMPLÈTEMENT LA CLIENTÈLE DE TUNISAIR.
BRAVO à eux qui ne pensent pas qu’il y aura un aprés – virus.
Àprés la pluie,Revient toujours le beau temps mais peut- être pas si radieux qu’ils l’auront souhaiter.
C’est plus difficile de remonter quelque chose que l’on a réduit à néant ; les clients perdus sont allé voir ailleurs et comme ils viennent de quitter un mauvais,ils restent forcément chez le meilleur qu’ils ont trouvé.
Mais TUNISAIR et SURTOUT ses Revendeurs ont rouverts des vols et vendus des billets avion sachant qu’ils seraient annulés pour faire RENTRER DE L’ARGENT FRAIS et MAINTENANT ILS NE VEULENT PAS REMBOURSER PRÉTEXTANT QU’ILS ADOPTENT LA POLITIQUE DE TUNISAIR.
OPODO ET E- DREAMS SONT DU CÔTÉ DE TUNISAIR QUAND TOUT VA BIEN MAIS SE RETRANCHE DERRIÈRE LUI QUAND TOUT VA MAL.
COURAGEUX DE LEUR PART.
AUSSI,SI VOUS DEVEZ PRENDRE DES BILLETS D’AVION,NE PASSEZ PAS PAR CES z REVENDEURS,OPODO ET E- DREAMS MAIS DIRECTEMENT PAR TUNISAIR.
MERCI DE VOTRE ÉCOUTE.