Privée de vols internationaux pour cause de pandémie de Covid-19, la compagnie aérienne Qantas décollera en novembre pour des rotations touristiques au-dessus de l’Antarctique.
A partir de novembre 2020, la compagnie nationale australienne utilisera un de ses Boeing 787-9 Dreamliner pour effectuer les vols affrétés par Antarctica Flights au départ des aéroports de Sydney, Melbourne, Brisbane, Adélaïde et Perth. Les vols dureront entre 12 et 13 heures, avec une chance d’apercevoir les premières glaces au bout de trois heures, un survol des côtes à relativement basses altitude puis un demi-tour après avoir survolé le pôle sud.
Des experts des expéditions sur le continent seront à bord pour informer les passagers sur l’environnement polaire et son histoire, tandis que des projections vidéo illustreront la vie sur le terrain. « Nous glissons sans effort au-dessus de sommets montagneux, de calottes glaciaires, de glaciers et d’incroyables paysages polaires pendant environ quatre heures », a expliqué sur 7NEWS Bas Bosschieter, PDG d’Antarctica Flights.
Le tout avec des prix allant de 1199 AUD (730 euros) en classe Economie pour un siège au-dessus de l’aile – il faudra attendre un virage pour voir quelque chose – à 7999 AUD (4875 euros) pour les meilleures places côté hublot en classe Affaires. Le 787-9 de Qantas est configuré pour accueillir 42 passagers en Business (1+2+1), 28 en Premium (2+3+2) et 166 en Economie (3+3+3). Repas et boissons seront offerts, et un changement de siège est prévu à mi-chemin pour les clients “désavantagés” durant la première moitié du vol.
Ayant annulé tous ses vols internationaux a priori jusqu’à la fin octobre, y compris ceux vers la Nouvelle Zélande, face à des restrictions de voyage liées à la crise sanitaire, Qantas peu sans souci s’envoler vers le continent glacé : il s’agit techniquement d’un vol intérieur, donc sans passage des frontières. « Il n’y a pas de passeport ni de bagage nécessaires pour un vol Antarctica, vous pouvez même y aller en short si vous le souhaitez », a déclaré Bas Bosschieter.
Ce qui n’empêchera pas la compagnie de l’alliance Oneworld de mettre en place les mesures de sécurité sanitaire idoines, avec nettoyage renforcé de l’avion et un pack pour les passagers contenant un masque, du désinfectant pour les mains et des lingettes.
Jusqu’à sept rotations au-dessus de l’Antarctique sont prévues d’ici février 2021.
PIERRE a commenté :
11 août 2020 - 13 h 57 min
Original comme concept. On a le voyage, la visite et le retour d’une traite. Ils devraient supprimer les ailes pour que tout le monde voit bien ! Pas donné mais en ce moment, c’es tune forme d’évasion
zobs a commenté :
11 août 2020 - 20 h 15 min
C’est pas nouveau , cela fait plus de quinze ans que Qantas fait chaque année 3 ou 4 vols au dessus de l’ Antarctique en 747 ! Je sais car j’ai fait le vol réveillon 31 décembre 2017 – départ Melbourne 18h00 au 1 er janvier 2018 retour à Melbourne à 07h30 – vol de 13h30 et domestique avec 4 chefs pilotes Qantas aux commandes . 4h00 pour atteindre l’Antarctique et 4h00 pour rentrer à Melbourne , ce qui laisse 5 heures de survol effectif au dessus de l’Antarctique , avec champagne à minuit, orchestre à bord, , clair comme en plein jour , et slalom entre les montagnes , les glaciers , le volcan Erebus en activité, le dry valley ! Expérience d’une vie ! Grandiose , Magique vol en business class hublot , toujours complet des mois à l’avance Donc Qantas continue en 787 !
Vie de beauf a commenté :
11 août 2020 - 14 h 08 min
Sommet de misère intellectuelle, pollution écologique majuscule au profit du tiroir-caisse.
Balader du beauf chez les pingouins.
Ces mêmes Australiens reviendront nous faire leur numéro des coraux qui étouffent, à cause des pollueurs.
Par contre, faire le pitre au nez des marsouins à fond la caisse et à basse altitude, polluer ce qui demeure encore un peu protégé, ça, les Aussies trouvent ça normal, bénéfique.
Le gus assis au milieu paie quand même? Même s’il n’a aucune chance de voir quoi que ce soit ??
Il est donc Australien.
Voilà une opportunité supplémentaire pour blacklister ces idiots.
RWY AHEAD a commenté :
11 août 2020 - 16 h 07 min
Il n’ont aucune chance de voir des pingouinbs car ceux-ci vivent dans l’Artique.
En Antartique ce sont des manchots.
Gg a commenté :
11 août 2020 - 14 h 53 min
Souvenez vous du air New zeland 901 n est ce pas risqué le survol à basse altitude en antarctiques ?
GVA1112 a commenté :
11 août 2020 - 18 h 10 min
Je vous propose de faire un Paris – New York – Paris, sans sortir de l’avion (pas de douane) et avec une vue magnifique de Manhattan !!! Ici aussi, 12 heures de vol !!
Je ne suis pas sur que le pingouin D.T. appréciera :-))).
Nous avons aussi un Paris-Pekin-Paris en XLR, pas de risque de ce confronté au Covid made in China, .. un Paris-Moscou,.. et un must, un Paris-Tour Eiffel-Paris en A380 !!
ce vol Quantas est aussi ridicule que mon message !!
private equity a commenté :
11 août 2020 - 20 h 43 min
On leur souhaite de ne pas reproduire l’accident de :
Le 28 novembre 1979, un DC-10 effectuant le vol Air New Zealand 901 s’écrase sur le mont Erebus, en Antarctique, en ne laissant aucun rescapé parmi les 237 passagers et les 20 membres d’équipage. La catastrophe a pour origine l’utilisation d’un plan de vol erroné combinée à une situation météorologique de blanc dehors.
L’avion de la compagnie Air New Zealand avait décollé d’Auckland (Nouvelle-Zélande) pour un vol touristique aller-retour sans escale en direction de l’Antarctique. Cet accident est la catastrophe la plus meurtrière du continent antarctique (en) depuis le naufrage du San Telmo en 1819.
Yoann a commenté :
11 août 2020 - 22 h 47 min
A l’ère de l’éco-responsabilité, cette initiative est absolument choquante! Et un non sens touristique à 30.000 pieds…
David a commenté :
11 août 2020 - 22 h 49 min
Quelle honte. C’est grotesque alors que toute l’industrie cherche à réduire son impact environnemental
Fcb1962 a commenté :
12 août 2020 - 8 h 14 min
Je me demande ce que vont en penser les écolos.. …??
bencello a commenté :
13 août 2020 - 15 h 55 min
“..vous pouvez même y aller en short si vous le souhaitez…” de l’humour ou du marketing nase ?
Avec le réchauffement actuel, pas besoin d’avion pour se retrouver en antarctique en short…
Yves a commenté :
8 octobre 2020 - 13 h 32 min
Oui, c’est du n’importe quoi environnemental ! Quand on connait la pollution générée par ces avions ! C’est tout un état d’esprit : l’appât du gain immédiat passe devant la préservation de l’environnement et la durabilité, le RC a un bel avenir… Et après, comme c’est dit un peu plus haut, les australiens vont nous faire la leçon sur la qualité de leur environnement et patati patata ….