KLM, la filiale néerlandaise du groupe Air France-KLM, prévoit de supprimer jusqu’à 5.000 postes en raison de la “crise d’une ampleur sans précédent” causée par la pandémie de coronavirus.

KLM est en proie à une crise d’une ampleur sans précédent (…) Nous nous attendons à ce que la voie de la reprise soit longue et semée d’incertitudes“, déclare KLM dans un communiqué rendu public aujourd’hui. “Cela signifie que la structure et la taille de KLM doivent encore être rigoureusement ajustées dans les années à venir. Par conséquent, un total de 4.500 à 5.000 postes dans l’ensemble du groupe KLM disparaîtront“, ajoute-t-elle.

Air France-KLM, qui a publié hier des résultats financiers catastrophiques pour le deuxième trimestre 2020, au pic de la pandémie, a fait état de 1,55 milliard d’euros de pertes d’exploitation, contre un résultat positif de 423 millions d’euros l’année dernière, et une perte nette de 2,612 milliards d’euros. 

Pour les Pays-Bas, le groupe a précisé que “KLM annoncera son plan de restructuration complet d’ici octobre 2020” et ajouté qu’il prévoit une “réduction significative des ETP (équivalents temps plein) par rapport à la situation pré-Covid“. KLM planifie donc quelque 1.500 licenciements secs sur ses 33 000 employés. S’y ajoutent 2.000 départs volontaires et le non-renouvellement de 1.500 contrats temporaires, déjà annoncés au début de la crise sanitaire.

Pour la France, le groupe a annoncé au début de l’été son intention de supprimer 7.580 postes d’ici fin 2022 -dont 6.560 emplois au sein d’Air France et 1.020 dans la filiale régionale HOP!.

KLM annonce la suppression de 4.500 à 5.000 emplois 1 Air Journal

©KLM/Politheli