Le trafic à l’aéroport de Pointe à Pitre-Guadeloupe Pôle Caraïbes a enregistré 39.206 passagers le mois dernier, mais reste en baisse de 77% par rapport à juin 2019.
Alors qu’il avait accueilli moins de 11.000 passagers en mai, l’aéroport guadeloupéen en a décompté 39.206 en juin 2020. La levée du confinement (2nde phase) et l’assouplissement progressif des mesures de quarantaine ont permis « une prudente reprise des déplacements aériens » le mois dernier, des voyages qui restent malgré tout restreints aux destinations domestiques (métropole et Antilles françaises). L’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes avait accueilli près de 171.200 passagers en juin 2019, soit une perte de trafic de 77%. La balance entre départs et arrivée « s’est rééquilibrée », précise le communiqué de la plateforme : 19.329 arrivées, 19.109 départs et 738 passagers en transit.
Vers la métropole, le trafic est en recul de 81%, avec 20.000 passagers en juin 2020 contre 102 600 l’an passé. Aux vols Air France sont venus se rajouter ceux des compagnies aériennes Air Caraïbes et Corsair, qui ont progressivement relancé leurs opérations sur la fin du mois de juin dès l’annonce de la levée des limites de capacité. Ces deux compagnies poursuivent la reprise progressive de leur programme de vols, en augmentant graduellement leurs fréquences.
Pour la période des Grandes vacances (juillet/août), ces trois compagnies devraient selon l’aéroport « opérer entre 3 à 5 vols quotidiens vers Paris, contre un total de 6 à 7 les années précédentes ». Il est à noter que le départ en retraite anticipé des Boeing 747 de Corsair, remplacés par des Airbus A330, « diminue mécaniquement l’offre de sièges proposée par cette dernière ». En revanche, la compagnie Level n’a pas repris ses vols et fait l’objet d’une procédure de cessation d’activité.
« Tous ces éléments cumulés expliquent la diminution de 75% de l’offre de siège sur le mois de juin par rapport à la même période, l’an passé », souligne l’aéroport. La situation de l’offre devrait s’améliorer sur les mois de juillet et août, pour aboutir à une offre globale en baisse de l’ordre de 45% sur la période estivale, « sachant que la grande interrogation demeurera la fréquentation dans le contexte particulier que nous vivons ». Le trafic transatlantique reste encadré par des mesures sanitaires applicables aux passagers arrivant en Guadeloupe, ceux-ci devant présenter un test PCR négatif datant de moins de 72h avant le départ de leur vol vers les Antilles, ainsi qu’une attestation sur l’honneur de non présentation de symptômes.
Le réseau domestique régional affiche en juin une baisse de 65%. Le trafic vers les Iles du Nord (Saint Martin Grand Case et Saint Barthélémy) est en baisse de 52%, à un peu plus de 7800 passagers contre près de 16.300 l’an passé. La fréquence des liaisons opérées par Air Caraïbes et Air Antilles sur ce réseau et l’absence de restriction aux déplacements a permis cependant de générer « une performance moins négative que la tendance globale du trafic ».
Vers la Martinique et la Guyane, le trafic est en recul de 71% (10.300 passagers transportés contre 35.700 l’an passé), et demeure « durement impacté par la recrudescence de l’épidémie en Guyane », malgré 3 à 4 fréquences quotidiennes opérées par les transporteurs régionaux et la levée des restrictions de voyage entre la Guadeloupe et la Martinique. Rappelons que l’urgence sanitaire reste en vigueur en Guyane et que les déplacements depuis ce département restent interdits, sauf motif impérieux. Dans ce cas, les passagers en provenance de la Guyane et autorisés à se déplacer doivent avoir réalisé un test PCR 72 heures avant leur départ et sont soumis, à leur arrivée, à un test PCR et à une quarantaine de 7 jours.
Au cumul sur les 6 premiers mois de 2020, le trafic total de l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes est en baisse de près de 48% par rapport à la même période en 2019. Pour rappel, la baisse cumulée du trafic à fin février était de 1,7%. Le trafic cumulé à fin juin s’élève à un peu moins de 693.000 passagers, contre plus de 1.320.000 passagers à la même époque l’année dernière, « soit près de 630 000 passagers de moins ».
La perspective de trafic cette année est de dépasser le seuil du million de passagers, alors que l’aéroport flirtait avec les 2,5 millions il y a 6 mois.
Enfin le trafic fret dans l’aéroport guadeloupéen est également fortement affecté par la crise sanitaire, avec une baisse de volume de 30% sur les 6 premiers mois de 2020. La tendance est particulièrement marquée sur le fret à l’export, impacté par la diminution des capacités en soute suite à l’arrêt des vols, « préjudiciable notamment à l’export de melons malgré la mise en place de vols affrétés ou de rotations supplémentaires tout cargo ».
Al lasuite a commenté :
22 juillet 2020 - 17 h 38 min
Quel titre ?!
Partir de rien et quadrupler..
Le point fort est la reprise de l’activité, le titre accrocheur dessert le fonds, les chiffres étant microscopiques.
Bronco a commenté :
22 juillet 2020 - 17 h 49 min
Quelle est l’ile la plus agreable ? La Martinique ou la Guadeloupe?
anna Stazzi a commenté :
22 juillet 2020 - 18 h 57 min
J’aime les deux, avec un point en plus pour la Guadeloupe, dont la topo me plait plus.
Un seul regret, l’assistanat intégré au mode de vie.
Vrai ds tous les DomTom.
Certaines îles des Caraïbes ont su développer un modèle original.
Sam a commenté :
22 juillet 2020 - 20 h 15 min
Et la solidarité nationale, vous savez ce que c’est ?
La Guadeloupe et la Martinique sont françaises depuis plus longtemps que la Corse ou Nice.
Vous avez la même réflexion quand vous vous rendez dans la Creuse ou la Corrèze ?
Ce genre de commentaire ne devrait plus exister.
bullshit a commenté :
23 juillet 2020 - 11 h 17 min
lol, super commentaire de @sam
plié de rire
Anna stazzi a commenté :
23 juillet 2020 - 12 h 53 min
Plutôt que vicier le commentaire et le tourner vers un racisme qu’il ne porte en rien,
Plutôt que vanter l’assistanat qui mène dans le mur,
Et au lieu d’arguer de l’obligation de continuité territoriale qui est une onéreuse fumisterie pour celui qui paie et un assistanat invalidant pour qui reçoit, prenons le cas de Saint Martin:
La partie francophone geignarde et toujours en manque de ci ou de ça.
La partie néerlandophone: bosseuse et plus riche.
Le même exemple vaut pour une île bien moins lotie par la nature que la Guadeloupe et la Martinique: Curaçao.
Le même calcul pt être fait avec la Barbade etc..
Il y a un truc que les Français oublient vite.
Se prendre en mains, se remuer plutôt qu’attendre la becquée de l’état.
Swim or sink.