Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, est séduite par l’exemple de l’Autriche qui a décidé d’interdire la vente de billets d’avion à moins de 40 euros pour lutter contre le dumping des compagnies low cost.
« Je pense que c’est assez choquant de faire croire que faire un Paris-Marrakech ou un Paris-Prague, ça coûte 15 euros. Ça coûte beaucoup plus que ça à la planète », a déclaré vendredi la ministre au micro de France Inter. Selon la ministre française, « l’urgence climatique » nécessite de telle mesure pour limiter le trafic aérien et réduire les émissions CO2 des avions. Dans les faits, un prix plancher permet surtout surtout de préserver les compagnies traditionnelles (Air France donc en France) de la concurrence des low-cost (easyJet, Ryanair, Vueling, etc) qui pratiquent régulièrement des prix d’appel, parfois inférieurs à 10 euros, pour attirer une large clientèle.
Le 9 juin dernier, le gouvernement autrichien a annoncé sa décision de fixer à 40 euros le prix plancher d’un billet d’avion, justifiée par sa volonté d’aller vers un transport aérien « plus durable et socialement équitable ». « Il ne sera plus possible de proposer des billets dont le prix est inférieur aux taxes et aux frais réels. En Autriche en moyenne, cela veut dire à 40 euros », a précisé la ministre de l’Environnement autrichienne Leonore Gewessler (Verts), avant de promettre qu’il n’y aura plus « à l’avenir de billets à bas coût sur le dos du climat et des salariés. Dans l’UE, nous sommes pionniers contre le dumping des low-cost ». Parallèllement, le gouvernement a fait adopter une taxe de 30 euros sur tous les vols inférieurs à 350 kilomètres.
Colère a commenté :
21 juin 2020 - 12 h 29 min
Je trouve ça hallucinant comme on veut faire payer l’aviation…rien sur la Marine marchande, rien sur le nucléaire etc… qui pollue tout autant !!
Ben... a commenté :
21 juin 2020 - 13 h 59 min
..le jour où les croisiéristes vous proposerons des croisières 15jours à 15€ TTC, on en reparlera…
Moi: j’applaudis des deux mains à ce type de mesure.
atplhkt a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 18 min
@ BEN
Votre amalgame est puéril car il en est tout autant des prix d’appel des croisiéristes par rapport au prix moyen payé par les passagers.
Vouloir imposer un prix minimum (du billet hors taxes) est absurde et démagogique.
A titre de curiosité si vous faites une simulation sur un CDG > NCE sur AF le 21 septembre vous trouvez quelques billets à 49 € (17 € pour le vol avec le reste en taxes) et d’autres à 223 € (prix variant suivant heures, bagages, possibilités de modification).
https://www.airfrance.fr/
En Low Cost, par exemple, Ryanair est à un prix moyen du billet vendu (exercice 2019) compris revenus accessoires (bagages, ventes à bord) de 50 € (sans les taxes aéroports), pour un segment moyen de 776 miles. Alors même si Ryanair en a vendu quelques uns à 10 € cela veut dire qu’il y en a eu d’autres vendus à 80 € ou 100 € (taxes aéroport et autres non comprises qui peuvent doubler le montant payé par les passagers).
C’est le yield management usuel et connu). Les chiffres sont en page 58 :
https://investor.ryanair.com/results/
SIM0 a commenté :
21 juin 2020 - 12 h 47 min
De quoi je me mêle !
Pure démagogie électoralo-écolo-integriste.
Chacun sait qu’un avion n’est jamais rentable avec les prix d’appel. Ce ne sont que quelques places dans chaque vol à ce prix là, vite happées par les clients qui cliquent plus rapidement que leurs ombres! Le reste des sièges sont vendus plus chers à mesure que l’avion se remplit, selon la technique du yeld management. Les compagnies aériennes ne volent jamais sciemment à perte!
Le marché de l’offre et de la demande est libre et ce que propose cette dame s’appelle de l’interventionnisme.
Cela prive quelques clients en quête de billets très bon marché dont les autres co-voyageurs paient la différence forcément.
Les politicards ne laissent passer aucune occasion pour faire leurs choux gras, peu importe le secteur économique ou la partie de la société qui en fera les frais !
Mais pourquoi? a commenté :
21 juin 2020 - 14 h 05 min
Selon la philosophie même des low cost, il n’y a aucune raison qu’une personne se voit obligée de payer pour des choses et/où services dont elle n’a pas besoin: partant de là, tout vice que vous voulez en plus du service de transport de base vous est fracturé en supplément, SEULEMENT et SEULEMENT SI vous décidez d’acheter ces services…
Votre phrase: ” Cela prive quelques clients en quête de billets très bon marché dont les autres co-voyageurs paient la différence FORCEMENT.”
En fonction de la philosophie même des low cost, moi, ” autre co-voyageur” je REFUSE de devoir payer la différence …je ne suis pas demandeur de ce service de “transport de quelques personnes en quête de billets très bon marché”…service qui ne m’apporte RIEN à moi et me coute de l’argent: de la vente forcée?
Conclusion: il FAIT supprimer ces ” quelques billets très bon marché”!
WHAT a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 21 min
Votre commentaire n’a aucun sens.
Dans les compagnies low cost c’est exactement le même principe: c’est grace aux passagers business qui payent le prix fort que la compagnie peut proposer des billets à prix correct pour la classe éco.
La variation du prix est du yield management, il faut mieux proposer des billets à bas prix plutôt que de proposer seulement des billets à 60€ l’aller simple et partir avec l’avion remplis à 50%.
Et un billet à 10€ peut rapporter beaucoup plus à la compagnie: bagage en soute, choix du siège, nourriture à bord…
WHAT WHAT a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 21 min
*** Dans les compagnies NON low cost
Oui..mais voilà: a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 12 min
Les compagnies ” non low cost” n’ont pas l’idée de base du low cost à appliquer, et ça fait toute la différence…qui plus est un prix minimal s’appliquerait aussi légalement aux non-low cost…mais comme elles ne vendent pas à des tarifs en dessous du total des taxes, évidemment, ça ne changerait pas grand chose pour elles!
atplhkt a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 30 min
@ MAIS POURQUOI
Votre commentaire est incompréhensible sur la forme et sur le fond avec une syntaxe et orthographe ahurissante !
De plus il semble montrer votre totale ignorance du YIELD MANAGEMENT et de l’aéronautique commerciale.
Mais je m'en fiche du yield managment! a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 02 min
Je me fiche totalement qu’une compagnie fasse payer plus certains passagers, et encore plus qu’il y ait des nigauds pour accepter cela..
ce que je dis, c’est: ” dans le monde-philosophique du low cost, on paye pour le service que l’on reçoit et si on en veut plus, alors on paye plus…mais dans le monde du low cost, on ne paye pas pour ce dont SOI-MEME on n’a pas besoin et encore moins pour ce que les AUTRES reçoivent…
Le reste, c’est de la littérature!
Quant à ma syntaxe et mon orthographe, je vous emmer..
Et en plus... a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 58 min
Si ces quelques billets étaient vendus plus chers, donc de nombreux autres dans le meme vol, ceux des co-voyageurs, pourraient être vendus moins cher…ce qui serait une meilleur chose pour l’immense majorité des passagers d’un vol: le vol serait encore plus low-cost pour eux!
nico a commenté :
21 juin 2020 - 19 h 20 min
aie aie aie
Il faut mieux vous taire.
Comme dit plus haut, grosse ignorance du YIELD MANAGEMENT.
Ecolos en herbe... a commenté :
21 juin 2020 - 12 h 58 min
Quelle incompétence! Il faudrait donc interdire les ventes-privées, les soldes, les discounts parce que “ce n’est pas assez cher”? Donc interdit de vendre des produit alimentaires à -70% parce que proche de la date de péremption? Ben oui, l’alimentation à un fort coût carbone…
La mesure d’un prix minimum sur les billets n’aura aucun effet social (depuis quand les entreprises pirates font des cadeaux à leur salariés? surtout si on freine leur croissance….), mais en plus ça défavorisera les taux de remplissages des avions… Et un avion moins rempli, c’est plus de CO2/pax100km. Bien joué les écolos!
Ras le bol de cette écologie punitive et inefficace servant à assouvir les besoins de pouvoir des donneurs de leçons.
ventes alimentaires à -70% a commenté :
21 juin 2020 - 14 h 08 min
Ça: c’est déjà fait!
les rabais sur les produits alimentaires frais ne peuvent plus excéder 30%…
Ces mêmes produits ne peuvent plus, passé la date de consommation, être mis à la poubelle( en plus quasiment toujours arrosés de produits chimiques par le commerçant pour éviter la récupération par ceux qui, chez nous, en France, en 2020, sont obligés de “faire les poubelles” pour pouvoir manger)…
JUSTEMENT a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 24 min
Justement, la conséquence de cette interdiction des rabais supérieur à 30% est unique: l’augmentation des bénéfices pour les grandes enseignes de supermarchés.
Une loi qui n’a servi à rien, sauf à enrichir E. Leclerc et la famille Meulliez.
Ecolos en herbe a commenté :
21 juin 2020 - 23 h 44 min
Effectivement, je me rappelle du scandale Nutella.. Cependant, lorsque des produits ont passé la date de péremption, ici aux UK les commerçants font des rabais allant jusqu’à -90%. Ça permet d’éviter de jeter des produits inutilement. Et les compagnies aériennes font parfois la même chose. Si le vol est très peu rempli, ils baissent les prix quelques jours avant le vol (avant de les remonter dans les heures/jours précédant le vol pour bénéficier de l’effet d’urgence). Cela permet d’optimiser le remplissage de l’avion. Mieux vaut un Pax qui paye 20€ plutôt que de laisser un siège vide.
Rame a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 25 min
“Et un avion moins rempli, c’est plus de CO2/pax100km. Bien joué les écolos!” Il faut reconnaitre qu’en dehors de la rhétorique facile votre argument manque clairement de fond. Que l’avion vol avec 7 passagers ou 180 (pour un même modèle) la production de CO2 sera sensiblement la même (un peu moins même pour l’avion vide mais c’est à la marge). Donc certes oui un avion complet pollue moins par passager, mais pas moins au global. On pourrait même déduire qu’avec un faible remplissage, la compagnie réduira forcément les fréquences et donc la production de CO2.
Ecolo en herbe a commenté :
21 juin 2020 - 23 h 34 min
Qu’un avion vole avec 7 ou 180 PAX, effectivement il polluera seulement 15 à 20 % de moins au global (alors qu’il y a environ 25 fois moins de PAX). Cependant, il y a 173 PAX qui n’auront pas voyagé! Vous avez oublié ce paramètre dans votre rhétorique, si profonde….
Ah, évidemment votre rhétorique, c’est de dire « l’activité humaine produit du CO2, freinons l’activité humaine! » (et tant pis pour les 173 pax, qu’ils restent à s’occuper de leur potager!). C’est vrai que c’est un argument qui a du fond…. Avez-vous seulement pensé aux conséquences qu’une décroissance économique pourrait avoir? On parle beaucoup des conséquences du réchauffement climatique mais jamais de celles d’une sobriété forcée. Je vous invite à y réfléchir.
Justement a commenté :
22 juin 2020 - 8 h 42 min
Donc sous prétexte de croissance économique, il faut absolument remplir des avions, sans se poser de question, aucune? Jusqu’à combien? Pendant combien de temps? Dans quelles conditions pour les employés ? Pour les pax? Pour les pays desservis?
N’y a t il pas un seuil à partir duquel on pourrait considérer que le pax ne voyage pas pour se changer les idées ou découvrir une autre culture, mais uniquement pour saisir l’opportunité de la promotion Choc du moment qui pousse bêtement à la consommation de masse?
J’ai pas la réponse, mais j’ai Qd mm ma petite idée.
Bref, Ce genre de mesures paraissent brutales, certes, mais quand on a interdit les clopes dans les restau Ça paraissait également brutal. En fait tout parait brutal dès lors qu’on essaye de changer les habitudes des consommateurs. Peut être parce qu’ils ont été lobotomisés par les techniques de vente, les modes et les publicités.
On veut passer de 20€ à 40€. Ca changera quasi rien au cout global du voyageur, si on considère déjà qu’il va payer autant pour se rendre à l’aéroport de départ et autant pour quitter l’aéroport d’arrivée… (Là ça n’a jamais gêné personne) L’idée autrichiens n’est donc pas d’atomiser bêtement les voyageurs, mais plutôt d’attirer l’attention du consommateur sur l’irrationalité des comportements (des compagnies comme des consommateurs). Cette irrationalité Qui s’est justement illustrées en Autriche où le sinistre dirigeant d’une compagnie low cost s’occupait de détruire les conditions de ses pseudo-salariés sous couvert de crise liee au covid, au même moment où il cassait les prix et vendait à perte ailleurs, pour détruire la concurrence et s’approprier des nouvelles parts de marchés. On peut en parler longtemps, y aura toujours les irréductibles pour sortir des rapports sur le yield management ou des liens vers les sites des compagnies aériennes (impressionnant), ou encore défendre un système ultra libérale tout naturel.
Au final, le fait d’en débattre ici est déjà un premier pas.
Ecolo en herbe a commenté :
22 juin 2020 - 11 h 34 min
Le remplissage des avions est essentiel pour diminuer l’empreinte carbone. C’est par ailleurs l’une des pistes les plus efficaces pour réaliser des progrès (tous modes de transport inclus).
Et effectivement comme vous dites, la mesure ne sert à rien si ce n’est de faire un effet d’annonce, ou encore du “greenwashing”.
Les compagnies se chargeront probablement d’équilibrer les prix sur l’A/R, et si ce n’est pas le cas elle rentabiliseront la ligne avec des avions moins remplis. Quant au dumping social, cette mesure n’y changera rien du tout. Même si la compagnie venait à faire des bénéfices supplémentaires, aucune chance que ça aille dans les poches des employés.
Rame a commenté :
22 juin 2020 - 21 h 10 min
Je ne vais pas trop m’émouvoir de votre mauvaise foi.
Réduire l’emprunte carbone en remplissant les avions c’est du bon sens, mais si c’est pour transporter de plus en plus comme un puits sans fond alors niveau emprunte carbone.
Ma rhétorique s’arrêtait au fait que votre argument n’avait aucun sens.
On peut débattre sur le rêve de croissance éternelle sans que cela me dérange.
Ecolo en herbe a commenté :
23 juin 2020 - 15 h 59 min
Evidemment, de la part d’un inquisiteur je suis de mauvaise Foi! Mon argument de départ c’est simplement de dire qu’en mettant un prix plancher, les compagnies feront autant de revenus en remplissant moins les avions. C’est un fait. Donc les émissions de CO2 par Pax/100km seront augmentées. Donc l’argument écologique de cette mesure est bidon. Rien n’indique qu’elles feront moins voler les avions.
Et vous n’avez toujours pas répondu aux conséquences que peut avoir une sobriété voulue sur l’économie. Car imposer une décroissance c’est le risque de rendre son économie instable. Il est illusoire de penser que l’on pourra contrôler une décroissance du PIB de quelques % / an.
Alors évidemment je n’ai pas de solution miracle, sinon que l’on doit arrêter de se prendre pour les leaders du monde sobre lorsque l’on est un petit pays comme la France. Raisonnons intelligemment, nous avons de l’avance dans la technologie, créons des avions plus propres que l’on pourra exporter, cela nous permettra d’être beaucoup plus efficace sur l’impact CO2 sans nous tirer une balle dans les 2 pieds.
Rame a commenté :
24 juin 2020 - 0 h 43 min
Et maintenant l’inquisition. Après tout plus c’est gros… Vous remarquez que je ne vous affuble de rien de tout cela.
Alors pour ce qui est de l’argument écologique il me semble que ce n’est pas ce qui est le plus mis en avant au contraire de la lutte contre le dumping social.
Vous supposez qu’elles ne feront pas moins voler leurs avions car rien ne l’indique. Maïs donc son contraire non plus.
“Et vous n’avez toujours pas répondu aux conséquences que peut avoir une sobriété voulue sur l’économie.” parce que mon commentaire n’a jamais parlé de cela, mais c’est habile pour détourner le sujet je dois le reconnaître.
Effectivement l’économie actuelle ne se basant que sur une croissance qui n’aura jamais de fin (mini 1,5% pour éviter les pertes d’emploi)le moindre ralentissement va perturber cet édifice qui montre plus que ses limites. La croissance illimitée c’est tout aussi illusoire et c’est une réalité à venir inévitable qu’on le veuille ou non. Est-ce que j’ai une solutions magique ? Non comme vous, mais on ne doit pas s’empêcher de réfléchir différemment sans croire qu’un seul et unique modèle est possible.
J’utilise l’avion,j’adore l’avion mais ça ne m’empêche pas de me dire que ma seule passion ne suffit pas et qu’on doit y réfléchir (pareillement dans bientôt d’autre domaines c’est évident que l’avion n’est pas l’alpha et l’oméga de tout)
HERVE a commenté :
21 juin 2020 - 13 h 10 min
C’est bien scandaleux cette volontée de réduire la concurrence et de vouloir controler les prix.
Un retour en arrière de 40 ans. Quand l’aviation était réservée aux riches.
C’est aussi une grosse méconnaissance de l’aérien: les billets à 10€ sont une minorité, et les compagnies low cost font des billets à ce prix que sur les vols faiblement remplis, elles préfèrent partir avec un avion plein plutôt que de proposer un prix élevé et d’avoir un remplissage de 50%.
Je me marre... a commenté :
21 juin 2020 - 14 h 11 min
y’en a quand même qui sont totalement déconnectés de la réalité ou qui oublient de se relire après avoir baratiné:
” un retour en arrière de 40 ans. Quand l’aviation était réservée aux riches”!
Vaut mieux lire ça que d’être aveugle, mais parler de ” riches” pour des billets à 40€ ( combien de paquets de cigarettes pour ça?): c’est un ridicule digne d’un Premier Prix!
JE ME MARRE PAS a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 26 min
Oui, la volonté de controler les prix c’est bien un retour en arrière.
Aujourd’hui c’est 40€, et dans 1 ans ça sera 60€ minimum… ect
Et la volonté d'avoir de la main d'oeuvre servile, nmal payée et dans l'insecurité totale de son avenir a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 05 min
C’est pas un retour en arrière, ça?
pierre a commenté :
22 juin 2020 - 0 h 12 min
car vous pensez vraiment que si la compagnie a l’obligation de ne pas descendre en dessous de 40€, qu’elle va mieux payés ses employés ou mieux payé les sous traitants ???
Vous êtes naifs ou juste id…???
Merci Pierre pour votre sollicitude a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 02 min
Je ne crois pas du tout que la compagnie traitera mieux ses employés grâce à un billet à 40€ au lieu de 20€.
Mais l’argument du ” retour en arrière”, ce n’est pas moi qui l’ai sorti en premier et, compte tenu de son idiotie, il appelait un retour de la meme veine!
Faites semblant de ne rien comprendre! a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 06 min
C’est tellement plus simple et ça évite d’avoir à se poser trop de questions..
Il ne s’agit pas de contrôler les prix, mais d’imposer un prix plancher: au delà les entreprises sont libres.
pierre a commenté :
22 juin 2020 - 0 h 13 min
vous n’avez aucune logique dans vos propos.
Et votre logique, c'est? a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 03 min
“l’hyperlibéralisme à tout crin”?, ce qui se nomme aussi “le laisser faire quoi qu’il arrive”…
Vous avez le droit de souhaiter cela…et moi celui de ne pas vouloir cela!
Greg a commenté :
21 juin 2020 - 14 h 30 min
Il est assez démagogique de vouloir faire croire qu’avec un prix minimum fixé à 40€, l’avion sera réservé aux riches.
Surtout, ce qui limite le plus les catégories les plus modestes dans leur volonté de voyages, ce sont les coûts liés au séjour sur place.
caravelle a commenté :
21 juin 2020 - 13 h 12 min
La dictature des pros écolos totalement hypocrite va faire main basse maintenant sur l’aérien… Suppression du réseau intérieur, suppression des billets à prix abordables, soumission à prendre le train, restriction du choix de moyens de transport… Tout y passe pour nous culpabiliser, sans parler de l’effondrement des emplois dans le secteur aéronautique, bases de province, maintenance etc etc…
Greg a commenté :
21 juin 2020 - 14 h 13 min
Cette mesure concernant un prix plancher n’est en rien une mesure écologique. C’est une mesure uniquement économique.
Le côté écolo c’est pour la communication, ça fait bien.
Elle pour but de limiter les effets d’une guerre des prix, et donc le dumping social.
Et aussi permettre aux compagnies françaises de maintenir leur activité, qui vont donc continuer à payer impôts/charges/taxes en France.
En soi, c’est une bonne idée sur le fond. Sur la forme, on verra comment cela s’applique, et le montant.
Je vois que certains ne démordent pas de l’ultralibéralisme.
Mais c’est naïf.
Tous les pays protègent leur marché, usa/chine/japon etc… et ce dans tous les secteurs, pas seulement l’aviation.
Tous les pays favorisent leurs entreprises autant que possible. On aura mis du temps à le comprendre.
L’Allemagne l’a compris beaucoup plus tôt que nous, ils avaient raison.
Aucun pays ne va chercher à perdre des recettes fiscales, et donc du budget, au profit d’un autre. Encore plus si le marché visé est situé sur son propre territoire.
Il faut être un minimum rationnel…
Le libéralisme a pour idée première la libre concurrence. A la condition essentielle que cette concurrence ne soit pas faussée.
Or, rien que dans l’UE, nous n’avons jamais réussi à établir un minimum d’harmonisation fiscale. Et donc, de libre concurrence.
PAUL a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 30 min
Ce n’est pas parce que AF est incapable de se réformer et d’avoir une low cost digne de ce nom qu’il faut limiter la concurrence…
L’allemagne ne lutte pas en interdisant la concurrence, elle lutte avec sa low cost Eurowings, et avec celle ci elle réussie à limiter la PDM de Ryanair.
Greg a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 13 min
AF a beaucoup de choses a se reprocher, personne ne critiquera ce point.
Quant aux Allemands, ils luttent aussi avec d’autres moyens, comme empêcher la présence physique de la concurrence.
Tous les pays tentent de limiter la concurrence étrangère, soutenir ses entreprises, ses emplois, ses recettes pour son budget. Dans tous les secteurs, pas seulement l’aviation.
Le seul à ne pas le faire devrait donc être la France…
Mais le but ici est aussi de limiter le dumping social.
Apparemment ça n’intéresse pas grand-monde.
Beaucoup ici sont devenus très individualistes. La seule chose qui compte est donc de gratter 5/10€ sur le billet, peu importe les conséquences.
Et essayer de nous faire croire que 40€ le billet réserve l’avion à une élite…
SERGE13 a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 16 min
D’accord avec vous. C’est complètement ridicule. de plus que va t-on faire des programmes de fidélité? Qui je le rappelle offrent des vols européens à moins de 15€. Du grand n’importe quoi. Encore un mouvement porté par les journalistes.
Délire a commenté :
21 juin 2020 - 20 h 20 min
Encore une fois Serge il faut claquer combien avant d’obtenir un billet prime ? Beaucoup plus que 15€ retournez sur TourMag
Avgeek a commenté :
21 juin 2020 - 23 h 17 min
Entièrement d’accord avec vous. Les quelques billets vendus à 9euros n’expliquent pas le succès des low-costs, leurs avions seraient toujours aussi remplis si le prix d’appel commençait à 40 euros. Et même si c’est une centaine d’euros de différence de revenus pour l’ensemble des billets vendus pour un vol, si elle allait dans leur poche, elle ferait du bien aux personnels navigants de ces compagnies.
C’est déplorable de voir une telle levée de boucliers par principe devant des mesures cherchant à lutter contre le dumping social
Sam a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 24 min
Mettre un prix minimal de 40€ pour un trajet aérien ne me choque pas. Comment croire que ces billets vendus moins chers que les taxes ont la moindre justification économique.
Par contre, payer 40€ de taxi pour se rendre à l’aéroport ou 71€ pour laisser sa voiture une journée au parking, ça ne gêne personne. Je ne parle même pas du prix d’une boisson prise dans l’enceinte des terminaux !
Cela dit, on pourrait se pencher un peu plus sérieusement sur le dumping social pratiqué par pas mal de compagnies low-cost.
Quant aux raisons « écologiques » invoquées, c’est vraiment du n’importe quoi. Mais comme c’est pour sauver la planète, ce serait quasiment blasphématoire que d s’y attaquer…..
flydreamer a commenté :
21 juin 2020 - 15 h 59 min
mouai : le transport aérien a bon dos , encore une fois.
Est ce que ce genre de politicien (qui tente un coup de comm ) serait prêt à laisser tout tomber pour une vie minimaliste et se rendre notamment à l’assemblée nationale ou au sénat à vélo ou un moyen de transport qui fonctionnerait à l’énergie solaire ou éolienne , etc ?
Sur ce tableau là , chercher la faille : c’est l’écologie ( avec des oiseaux qui chantent ) contre l’économie ( avec des avions qui sifflent ) .
Norlau a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 56 min
On sait depuis longtemps que la France a toujours été profondément anti-avion et insolemment pro-TGV; l’actuelle Sinistre de la Transition (avion vers train) ne déroge pas à la règle. Le risque est qu’elle entraîne les autres Sinistres écolos-bobos européens dans son projet de destruction de l’aérien qui n’avait pas besoin de ça.
Ramsey a commenté :
21 juin 2020 - 16 h 58 min
Elle à tout-à-fait raison, et je dirais même aucun billet d’avion pour les liaisons nationale en dessous de 100 euros et 200 euros pour l’internationale.
Restons un peut logique !
lyonnnais a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 10 min
… ils ont même dit dans la “pravda insoumise” qu’il fallait limiter le nombre de billets d’avion, et les réserver aux membres du Parti !!! Même chose pour la possession d’une automobile ! … ceci à but purement écologique, bien évidemment
PIERRE a commenté :
21 juin 2020 - 19 h 23 min
oui il faut réserver l’aviation seulement aux riches.
raz le bol des pauvres qui voyagent
Ah, Pierre... a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 06 min
La Caricature, comme c’est pratique…
Vous m’avez dit plus haut n’avoir aucune logique…
Je vous reconnait à vous d’avoir celle de l’esquive à outrance
INTERTDIRE TOTALEMENT LA VENTE A PERTE! a commenté :
21 juin 2020 - 17 h 09 min
vendre un billet à un montant qui ne couvre que le total des taxes: c’est DEJA ode la vente à perte puisque le produit vendu a forcement un coût de fabrication/mise en place.: définir précisément ce coût publiquement est très compliqué car les composantes du coût, si elles sont clairement identifiables pour certaines, relèvent pour d’autres d’une sorte de secret professionnel de l’entreprise vis a vis de ses concurrents. Mais une chose est certaine: ce coût là ne peut pas être zéro..
Imposer un prix de vente minimal égal au total des taxes plus une somme forfaitaire pour toutes les entreprises, proportionnelle au temps de vol programmé permettrait d’avoir la certitude qu’il n’y a pas de ventes a perte ce qui fausse la concurrence . Ensuite, les compagnies seront libres de fixer des prix supérieurs au prix minimum selon les services supplémentaires qu’elles proposent: + d’espace, sièges + larges, repas froid ou chaud, avec des choix ou pas, boissons comprises ou pas, choix du siège gratuit ou pas, kir de bagages enregistrés inclus ou pas, modification de réservation, changements annulations…:libre à elle ensuite de se battent commercialement entre elles comme elles le veulent pour conquérir la clientèle….
Amstramgram a commenté :
22 juin 2020 - 0 h 20 min
Vous remettez en cause le système tarifaire du “yield management”. Aux yeux des compagnies qui utilisent ce système, un billet ne doit pas forcément être “rentable” unitairement. C’est l’ensemble d’un avion voire d’une ligne qui doit être rentable sur une certaine période.
D’une manière générale, ce concept de vente à perte n’est pas nouveau. Vendre un produit “à perte” pour se constituer une clientèle existe depuis déjà quelques siècles!
Votre affirmation-point de vue non démontré juridiquement a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 14 min
Il y a eu ici même sur AJ il y a quelques semaines, un intervenant qui nous expliqué le débat juridique en cours entre deux interprétation du droit concernant l’interdiction de vente à perte d’un produit.C’était très intéressant et je résume: en gros, certains juristes estimait que cette interdiction s’appliquait à la vente à l’unité , c’est à dire à CHAQUE passager….et d’autres juristes estimaient que l’unité en question était LE VOL et donc c’est l’ensemble des revenus du vol qui devait couvrir l’ensemble des coûts du vol pour qu’il n’y ait pas vente à perte.
La première interprétation impliquait un prix minimum supérieur au simple cout total des taxes puisque le produit avait nécessairement un cout de fabrication: c’est l’interprétation choisie par le gouvernement autrichien.
La deuxième interprétation impliquait la possibilité de moduler les prix par passager puisqu’on prenait en compte la totalité des revenus du vol: c’est à ce jour l’interprétation des compagnies ariennes…et la vôtre apparemment.
Le débat juridique est en cours et il n’a pas été tranché juridiquement à ce jour.
Depuis des siècles, peut être... a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 15 min
Mais aujourd’hui interdite depuis plusieurs décennies maintenant!
Amstramgram a commenté :
22 juin 2020 - 12 h 26 min
Juste pour clarifier mon commentaire précédent, le concept de “vente à perte” dont je parle et celui de “1 acheté = 1 gratuit”, ou “les 30 premiers achats à XXX€”. C’est la vente à perte sur quelques produits mais avec des bénéfices lorsque l’on considère l’ensemble de la vente.
Je ne suis pas au courant des procédures en cours mais jusqu’à maintenant c’est autorisé sur les produits hors alimentaire.
Juste pour vous donnez un exemple de la manière dont c’est pris en compte dans l’aérien, et de la complexité du pb:
– Le modèle LCC ne fait que très peu voir pas de bénéfices sur les prix des billets. Ce sont les à-cotés qui génèrent du bénéfice. Donc si vous ne prenez pas l’ensemble de la vente en compte c’est tout le modèle Low-Cost qui est illégal et qu’il faut revoir.
– Il est parfois plus rentable pour une compagnie de voler “à pertes” (sans faire de profit) plutôt que de supporter les coûts fixes d’un avion au sol (leasing par ex). Cette vente à perte est acceptable car elle engendre moins de perte que de laisser l’avion au sol. Encore une fois il faut prendre l’ensemble de l’avion en compte et pas le billet d’un seul pax.
BESMRS a commenté :
25 juin 2020 - 18 h 30 min
Non, je ne remets pas en cause le YM: On peut très bien avoir du YM sur la parties “hors taxes”…
Taxes + prix fixé par YM (de 0 à n)…
Alors que chez certains le YM s’applique aussi aux taxes et redevances ce qui est contraire à l’esprit des textes.
S’il s’agit de redevances facturées au passager pour service rendue (ce qui est leur définition légale), elles n’ont pas vocation à être payées par un autre passager ou par un tiers (en droit français du moins, ce n’est pas forcément vrai ailleurs).
FL350 a commenté :
21 juin 2020 - 17 h 33 min
Ils décident des taxes exorbitantes sur le prix d’un billet (47 %), et maintenant ils se mêlent du prix plancher du billet ! ! !
Ceux qui ont peu de moyen en tireront un conclusion évidente : décidément, ce gouvernement n’aime pas les pauvres !
Et une Borne, ministre des Transports, en plus, ça ne s’invente pas !
Greg a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 19 min
C’est assez osé d’essayer de défendre l’ultralibéralisme en prenant la défense des “pauvres”.
Je reste poli…
Les classes modestes sont justement les premières victimes du dumping social qui est créée par des prix trop bas.
Puis ensuite les classes moyennes, par ricochet.
Les entreprises ne margent plus ou moins, et se retrouvent donc fragilisées.
C’est un cercle vicieux qu’on essaye d’éviter en général.
FL350 a commenté :
22 juin 2020 - 17 h 16 min
Je n’ai rien d’un ultralibéral, aussi ne puis-je défendre un système consistant effectivement à exploiter le dumping social. Je constate, c’est tout.
Mais pourquoi un tel système ? Dans le cas qui nous occupe, pour que le plus grand nombre possible de touristes puissent voyager à moindre coût, à savoir ceux qui n’en avaient pas les moyens jusqu’alors, car il fut un temps, dans les années 1960-1970, où prendre l’avion était un luxe inaccessible pour beaucoup. Et comment voyagent-ils ces classes laborieuses ? En se moquant royalement de ceux qu’ils exploitent.
Vous avez, je suppose, comme beaucoup, un portable. Où est-il fabriqué, et par qui ? Vous souciez-vous de financer une dictature et de faire travailler des enfants au moment de l’achat ? On peut dire la même chose des vêtements et de nombreux autres produits.
On ne veut pas polluer en Europe, très bien. On nous abreuve donc de véhicules électriques en tout genre (auto, vélo, trottinette, etc…). Et tous leurs propriétaires sont très fiers d’exposer leur acquisition et leur engagement pour la planète. Sauf que pour fabriquer les batteries de ces véhicules, il faut des métaux rares (notamment du lithium), que l’on ne sait pas extraire autrement qu’en polluant les populations locales (Amérique Latine), en empoisonnant et en tuant lentement mais sûrement ces pauvres gens. Et que fait-on du lithium, que personne ne sait recycler, des batteries épuisées ? On le renvoie dans ces mêmes pays pauvres, pour que les enfants puissent jouer avec dans les décharges à ciel ouvert.
Il est facile de dénoncer un système et de donner des leçons, mais encore faut-il être soi-même irréprochable !
Greg a commenté :
22 juin 2020 - 17 h 50 min
@FL350
Tout d’abord, je n’ai jamais utilisé l’argument écologique. Je l’ai même dénoncé dans un précédent message placé un peu plus haut.
Ensuite, on parle ici d’un prix plancher situé dans les 40€.
Vous dénoncez ce prix comme si payer 40€ ce billet excluait les “pauvres” dont vous parlez.
C’est ça qui est démagogique.
Je ne savais pas qu’en pouvant payer 40€ un billet on entrait dans la bourgeoisie. Et que ça nous ramenait dans les années 60/70. C’est ridicule.
Pour info, un couple avec 3 enfants qui sort au Macdo se retrouve vite à payer 40€. Sont-ils riches ?
Enfin, personne n’est irréprochable avec le système dont vous parlez.
Mais on peut au moins essayer de faire un effort sur certaines choses. Ça ne changera peut-être pas le monde, mais ça améliorera la situation d’une partie d’entre nous. Plutôt que de pousser des cris d’orfraies pour un billet à 40€.
FL350 a commenté :
23 juin 2020 - 12 h 35 min
J’ai la chance, j’en ai parfaitement conscience, de ne pas faire partie de ces personnes comptant à 40 € près.
Le problème, c’est que j’en connais, et celles-ci ne peuvent même pas aller et au Mac Do et avoir la chance de prendre l’avion de temps en temps, car l’avion, et je les comprends, ça fait vraiment rêver ! Et j’évoque bien là des personnes qui travaillent à temps plein, mais au SMIG, et non des professionnels du chômage. Un SMIG net, c’est 1 219 € : avec cela, on ne va pas loin, et on compte à 40 € près.
Si ! Il y a, en France, en 2020, des personnes qui sont à 40 € près : c’est sans doute une réalité dérangeante, mais c’est une réalité.
Ce que je trouve incroyable (et pardon, je ne veux pas créer de polémique stérile entre nous), c’est qu’il reste des français n’en ayant aucunement conscience.
Je ne fais pas ici de politique en professant que c’est trop ou pas assez pour la santé économique de la France, je constate, c’est tout.
norlau a commenté :
21 juin 2020 - 17 h 43 min
Vous – Messieurs d’Air Journal – prenez un malin plaisir à censurer mes commentaires. Ils ne sont pas plus incisifs que d’autres, j’en conclue qu’ils ne sont pas politiquement corrects. Ok mais la politique j’en ai rien à foutre et des publications de votre journal de merde j’en ai rien à cirer aussi. Et dire que j’ai failli m’abonner !!!!
Rame a commenté :
21 juin 2020 - 21 h 15 min
Vous savez qu’il faut attendre un peu avant qu’un commentaire soit publier … Votre commentaire précédent semble avoir été publié et celui-ci particulièrement insultant aussi.
Mais avec une telle attitude vous pouvez passer votre chemin effectivement 😉
Mouillebouhe a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 43 min
Bonsoir à tous . Je ne suis pas d.accord avec ce »ministre » ni avec le ministre qui entend plafonner les vols à plus 2h30 en France . Un avion ça coûte cher certes mais combien coûte une rame tgv? Et le co2 dans tout ces débats , comment faut t’il le calculer pour la sncf (électricité nucléaire etc) et pour les voitures mêmes soit disantes vertes (stockage et réhabilitations des batteries) ? Tôt ça n’a pas de sens
Pour les billets d’avion il faut savoir que les compagnies utilisent le yield
Rame a commenté :
21 juin 2020 - 21 h 24 min
Les choses sont simples, un A320Neo coûte 110,6 millions d’€uros et pourrait transporter au maximum 194 passagers en configuration ultra-dense.
Une rame de TGV Duplex coûté 30 millions d’€uros, et même 25 millions d’€uros pour le TGV “du futur”. Une rame duplex peut transporter 510 personnes et même 634 en configuration Ouigo(on voit souvent deux rames accolées soit 1 020 personnes).
En production électrique sans CO2 le nucléaire est absolument imbattable, il n’empêche qu’il pose bien d’autres problèmes de dangerosité et dont les conséquences peuvent être terrible c’est une certitude. Mais pour le moment les centrales sont là donc autant en utiliser les capacités.
Greg2 a commenté :
22 juin 2020 - 0 h 03 min
Vous omettez les coûts d’entretien et d’infrastructures. Il me semble d’ailleurs que le train coûte bien plus cher au contribuable que l’avion (qui lui, rapporte).
Quant au nucléaire, c’est effectivement imbattable niveau émissions de CO2. Mais croyez vous que les électrons qui alimentent les trains français sont eux aussi 100% français et produits grâce au nucléaire? Je doute que les électrons s’arrêtent aux frontières de leur pays producteurs… Arrêtons de fantasmer le train comme un transport non polluant qui rejette de l’oxygène et des fleurs.
Ben oui... a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 19 min
La France est l’un des plus grand EXPORTATEUR d’électrisé ( nucléaire, c’est vrai!) en Europe et n’en importe PAS, sauf problème ponctuel de production chez nous… Donc oui, les trains de la SNCF ( comme ceux de la DB quand elle vient à Paris-Gare de l’Est fonctionnent aux électrons sortis des centrales françaises.
Et les infrastructures aéroportuaires sont dispensées elles d’entretiens couteux, comme les équipements de la navigation aérienne?
GREG2 a commenté :
22 juin 2020 - 12 h 57 min
Non, un électron ne fonctionne pas comme ça. A partir du moment où votre réseau est partagé, votre train fonctionnera avec des électrons produits par des centrales à charbon, et les allemands réchaufferont leurs plats avec des électrons du nucléaire. L’important c’est le ratio électricité décarbonnée / électricité carbonnée ET la consommation totale d’électricité au niveau européen. Pour illustrer:
– Si la DB à un contrat de fournisseur électrique 100% nucléaire/renouvelabels alors les trains allemands rouleront “propres”, même en Allemagne. Si la SNCF achète son électricité à un fournisseur au mix carbonné alors les TGV ne seront pas “propres” même s’ils roulent en France. L’idéal est de pousser les gros consommateurs d’électricité à se fournir auprès de fournisseurs au mix “propre” afin d’améliorer le ratio décrit plus haut. Et j’aimerais bien connaître quels sont les fournisseurs de la SNCF car c’est très opaque (cf. rapport de la cours des comptes 2014, p.39 https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/20141023_rapport_grande_vitesse_ferroviaire.pdf).
Quant aux infrastructures: le prix d’un billet de train est payé à 60% par le contribuable, est-ce le cas pour l’avion? Ah non, ça rapporte….
Rame a commenté :
23 juin 2020 - 6 h 54 min
“… Arrêtons de fantasmer le train comme un transport non polluant qui rejette de l’oxygène et des fleurs.”
J’ai dit cela ? Non et je n’ai pas hésité à parler de la dangerosité du nucléaire, en attendant aujourd’hui à date se déplacer en France en train est globalement moins polluant c’est un fait.
Pour ce qui est de comparer les coûts, on est bien obligé de comparer ce qui est comparable. Le maillage ferroviaire est bien plus dense que celui de l’aérien dans le cadre d’un rendu de service publique. D’ailleurs quand l’aérien s’occupe du maillage fin dans les régions il n’est alors quasiment jamais rentable et nécessite divers financement.
Nico a commenté :
21 juin 2020 - 18 h 44 min
La fin des clochards dans les avions, donc fin des vols low cost qui encombrent le ciel pour quelques euros.
Enfin
db a commenté :
21 juin 2020 - 20 h 23 min
Un peu identique avec la Sncf, où l’on peut faire un Nantes-PAris en Ouigo pour moins de 20 euros, quand le moindre TER pour faire 100km est vendu entre 15 et 20 euros.
Et les vols des ministres? a commenté :
21 juin 2020 - 20 h 38 min
A quand la suppression des vols inutiles pour transporter le popotin d’Elisabeth Borne et de tous les autres ministres et de Macron qui passent leur temps à faire des déplacements inutiles de pure propagande électorale? Personne ne les renvoie à leur propre tartufferie et surtout pas les journalistes français qui n’ont rien à voir avec les znglo-saxons. Ils sont d’une révérence à en faire pâlir d’envie les vraies démocraties. Ils s’adressent aux sujets sans aucune contradiction pointant leur baratin.
Lorsque l’on ne s’applique rien à soi même mais tout à la population on a perdu tout crédit. Mme Borne a pour seule idée celle du sens du vent. Le politique ne dirige plus rien mais suit le mouvement…nous avons atteint le summum de la nullité absolue dans l’action publique.
BESMRS a commenté :
21 juin 2020 - 22 h 24 min
La prohibition de la vente à perte n’a rien de nouveau, tout dépend de ses modalités de calcul.
Légalement, les taxes et autres redevances perçues en vertu de prérogatives de puissance publique (en réalité toutes les « taxes » sauf les « surtaxes carburant ») ne rentrent pas dans le prix du billet d’avion. Elles sont perçues par les compagnies pour le compte des États et autres personnes publiques.
Que l’on interdise qu’un billet HT soit moins cher que les « taxes », aucun souci c’est la définition même de la vente à perte (et des effets de dumping).
Mais que l’on applique cela aussi aux autres modes de transport :
– qu’un billet de car unitaire coûte moins cher que les taxes et redevances autoroutières rapportés à la place ne devrait pas plus être autorisé ;
– qu’un billet de train soit vendu moins cher que les frais de sillons ou de circulation n’est pas plus normal (Eurostar ou Ouigo vendent un nombre important de billet sur ce mode)
A 40 € la plupart des compagnies ne gagnent que quelques euros par billet. A elles de calculer le YM et de faire en sorte que cela soit rentable…
De même pour le train en 2021 ? a commenté :
22 juin 2020 - 0 h 29 min
Donc pour 2021, L’executif Proposera la même chose avec les concurrents de la sncf après l’ouverture à la concurrence du rail français ?!? ?♂️
pnc27 a commenté :
22 juin 2020 - 1 h 07 min
Pensez vous qu’un billet avec prix plancher imposé va changer la donne sur le dumping social ? J’en doute…
En effet, si la compagnie Low Cost est obligée de vendre ses billets premiers prix au prix plancher, croyez vous que cette “recette supplémentaire” vs leur anciens prix d’appels ira dans les poches des salariés ?? NON !!! C’est plutôt les actionnaires qui vont s’en mettre plein les poches !!
Alors oui, les prix d’appels des Low Cost seront moins agressifs et se rapprocheront plus des prix d’appels des Compagnies Classiques mais cette mesure n’aura aucun effet sur la maigre rémunération du personnel navigant de certaines Low Cost.
Bref, ça ne changera en rien les méthodes “parfois douteuse” de certaines compagnies Low Cost !! Hormis proposer des tarifs moins agressifs, le reste continuera comme avant…
Alex a commenté :
22 juin 2020 - 8 h 01 min
Beaucoup parlent de dumping social. J’avoue que je ne comprends pas comment cette mesure devrait pouvoir lutter contre le dumping social. Quelqu’un a-t-il une explication ?
(Question réelle, sans animosité)
Greg a commenté :
22 juin 2020 - 12 h 54 min
@Alex
Il y a deux raisons qui peuvent pousser au dumping social :
1) Vouloir proposer des prix toujours plus bas afin de battre la concurrence et augmenter sa part de marché.
2) Réduction des coûts pour augmenter la marge.
Le prix plancher s’attaque donc directement à la première raison.
Car on élimine la possibilité de trop forte guerre des prix.
Après, personne n’a prétendu que c’était parfait.
Une forte guerre des prix peut aussi mener à une fragilisation globale de tout un secteur d’activité, chose à prendre en compte.
Et grandement favoriser les entreprises qui payent moins d’impôts et de charges.
Sinon, j’en vois beaucoup faire des comparaisons avec la SNCF.
Mais sans prendre en compte le fait que la grande majorité des lignes qu’elle opère n’est pas rentable. Et que c’est l’état et les collectivités qui l’exigent, pour des questions d’aménagement du territoire.
Et dites vous bien que lorsque la concurrence ferroviaire arrivera, ce ne sont pas les lignes déficitaires qui seront attaquées…
Il faut comparer ce qui peut l’être.
greg2 a commenté :
22 juin 2020 - 13 h 21 min
Le problème du prix plancher c’est que si une entreprise perd en part de marché (point 1), alors elle va vouloir augmenter sa marge pour ne pas perdre en profit (point 2). Je ne vois pas en quoi cela règle le problème de dumping social.
Si il y avait une vraie volonté de s’attaquer au dumping social, il existe des mesures bien plus efficaces de coordination au niveau européen (interdiction des contrats précaires type “auto-entrepreneurs forcés”, obligation d’offrir un contrat en accord avec le niveau éco du pays dans lequel on travaille, interdiction de l’emploi via des agences opaques…)
Greg a commenté :
22 juin 2020 - 17 h 00 min
Je serai tenté de vous répondre que quoi qu’il arrive, si une entreprise est en difficulté, elle tentera le maximum pour essayer de s’en sortir. Et c’est logique.
Ça peut être le point 2) comme vous dites, ou aussi être une restructuration/suppression de poste par exemple. Ou autre chose, mais elle le fera de toute manière.
Je suis d’accord avec ce que vous dites par la suite sur la coordination au niveau européen.
J’en parlais dans un autre message au niveau de l’harmonisation fiscale, qui serait aussi une piste.
Mais ce n’est pas prêt d’arriver, sans vouloir être négatif.
En attendant, le prix plancher limite les dégâts. Faute de mieux.
fanaéro a commenté :
22 juin 2020 - 8 h 19 min
Dans les années 60-70, tout le monde voulait son aéroport de province… Dans les années 80-90, toutes les villes de province souhaitaient une ligne TGV. Sauf que certaines lignes à grande vitesse ont été un gouffre financier pour la SNCF… Et quelquefois peu rentables. L’écologie a bon dos dans cette affaire, il s’agit pour le gouvernement de renflouer les caisses de la maison mère du rail… Quitte à supprimer des emplois partout en France. Heureusement, notre président et autres ministres continueront à prendre l’avion, meme pour des distances courtes… Macron en Grande Bretagne il y a quelques jours, 45 mn de vol pour Londres…
loracle a commenté :
22 juin 2020 - 9 h 50 min
Un billet d’avion ne devrait pas être vendu à un tarif inférieur à celui de l’ensemble des taxes :
– Supplément international imposé par le transporteur (YR)
– Taxe d’aéroport française
– Taxe de solidarité
– Surplus lié à la taxe de solidarité
– Redevance de services passagers à l’aéroport international
– Taxe de service de sécurité
– Redevance de services passagers à l’aéroport
– Taxe d’embarquement
Toutes les taxes qui doivent être remboursées par la compagnie lorsque l’on ne prend pas un vol même si le billet et Non modifiable, annulable, remboursable.
caravelle a commenté :
22 juin 2020 - 11 h 33 min
Obligation de prendre le train, ne plus fumer, ne pas rouler a plus de 130 sur autoroute, comme on regrette les années 70-80…
Wind Surf a commenté :
22 juin 2020 - 22 h 39 min
Craignos de chez craignos.
99% des tentatives de l’Etat pour régenter les prix, dans n’importe quel domaine, ont été des bides innommables. Dans certains cas cela a créé la pénurie – cf. les assignats sous la révolution française ou bien la loi de 1948 sur le logement. Dans d’autres cas cela a généré des marchés parallèles – cf. marché noir des années quarante. Etc. On peut citer de centaines de cas. Cela n’a jamais marché.
Pour surveiller le prix des billets d’avion il faudrait embaucher une armée de fonctionnaires (n’y en a-t-il pas déjà assez ?).
Et vous croyez que MOL n’est pas assez malin pour contourner N’IMPORTE QUELLE loi ??
Il faut faire une conférence au sommet – télévisée – MOL contre Borne. Enfin, on aura de quoi se marrer.
Les riches, les pauvres, le yield management, les ventes à perte, etc. c’est indém…..ble.
Quant à l’écologie ça va être encore plus que jamais la tarte à la crème qu’on va nous servir à longueur de journée.
La vision politique française c’est roulez à 30 km/h dans Paris, ne prenez pas l’avion mais le train, ne mangez pas de viande, achetez une voiture électrique à 30.000 balles et autres foutaises.
Ils n’ont pas compris que la mondialisation nous a fait dégringoler depuis quarante ans. Ils veulent nous faire aller encore plus bas avec leur écologie.
Grâce à l’écologie la France (moins d’un pour mille de la population mondiale) va sauver la planète !
En revanche, cela peut permettre de gagner quelques élections, c’est le plus important.
Robert a commenté :
24 juin 2020 - 0 h 51 min
L’avion: coupable idéal.
Pourtant la flotte aérienne mondiale n’est à l’origine que de 3% du total des émissions de GES et s’est engagée à réduire encore de moitié ce pourcentage.
Donc même si on supprime tous les avions du monde, il faudra encore trouver comment faire pour les 97% de GES qu’il reste.