La compagnie aérienne ASL Airlines France a inauguré aujourd’hui une nouvelle liaison entre Pau et Paris-CDG, « en complément » de celle d’Air France qui ne reprendra que le 15 juin. Si l’expérience est concluante d’ici la fin du mois, elle pourrait être prolongée mais cette fois à Orly.
Du 10 au 26 juin 2020 dans un premier temps, la compagnie française proposera « au moins » quatre vols par semaine entre Pau-Pyrénées et Paris-Charles de Gaulle, opérés en Boeing 737-700 de 147 sièges qui sera « basé » dans l’aéroport palois. Le tarif de base (non modifiable ni remboursable avec un bagage compris) sera de 197 euros aller-retour, les horaires programmés à titre provisoire étant les suivants :
Lundi : CDG-PUF : départ à 18h35 – arrivée à 20h
Mardi, mercredi, jeudi :
PUF-CDG : départ à 08h00 – arrivée à 09h20
CDG-PUF : départ à 18h35 – arrivée à 20h00
Vendredi : PUF-CDG : départ à 18h30 – arrivée à 19h50
ASL Airlines expliquait la semaine dernière que ces vols « viennent compléter les fréquences opérées par Air France sur Paris-CDG, les lundis et les vendredis » ; la compagnie nationale ne doit revenir à Pau depuis Roissy que le 15 juin prochain, à raison initialement de deux rotations hebdomadaires ; elle y proposera ensuite des vols depuis Marseille et Lyon.
« Dans cette phase de reprise du trafic aérien sur l’aéroport Pau-Pyrénées, la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées se montre attentive à assurer une liaison quotidienne entre Pau et Paris et à maintenir un niveau de connexion satisfaisant au profit des habitants, des milieux économiques et des opérateurs touristiques locaux », précisait un communiqué cosigné par François Bayrou, Président de la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées, et Jean-François Dominiak, Directeur général d’ASL Airlines France.
Le retour à Pau de la low cost Air Arabia en provenance de Marrakech serait désormais prévu le 3 juillet, tandis que Twin Jet reviendrait depuis Marseille le 14 septembre selon l’aéroport.
PIERRE a commenté :
10 juin 2020 - 13 h 16 min
Oui, bonne nouvelle vu la frilosité de gal’air france. Essai jusqu’au 25 juin. Espérons du long terme
Délire a commenté :
10 juin 2020 - 13 h 27 min
Va falloir expliquer comment ASL une compagnie qui n’a aucun créneaux à Orly va faire pour lancer un Orly-Pau ?
czl a commenté :
10 juin 2020 - 18 h 45 min
Elle ouvre CDG-Pau et non pas Orly-Pau
Délire a commenté :
10 juin 2020 - 20 h 00 min
Pour l’instant mais ils affirment vouloir lancer un Orly-Pau alors qu’ils n’ont pas de créneau depuis Orly.
Sachant que aucun créneau n’a été rendu et les créneaux d’AF pas touche ils seront destiné à Transavia.
Toca59 a commenté :
10 juin 2020 - 21 h 55 min
Il est bien marqué dans l’article :
« 15 juin. Si l’expérience est concluante d’ici la fin du mois, elle pourrait être prolongée mais cette fois à Orly. »?
PAUL a commenté :
10 juin 2020 - 14 h 51 min
ASL dit merci à Bayrou pour les 200 000€ garantis dans tout les cas…
Dominique a commenté :
10 juin 2020 - 16 h 42 min
200 000 euros de subvention garantie, c’est pas si cher que ça pour se faire réélire Monsieur Bayrou! 😉
PIERRE a commenté :
10 juin 2020 - 22 h 32 min
Aucune subvention ne sera attribuée pour la création de la ligne. La communauté d’agglomération s’est engagée à verser à ASL Airlines un « filet de sécurité » limité à 200.000 euros en cas de « catastrophe de fréquentation » (le point d’équilibre de la ligne est estimé à 100 passagers par vol. Quand on veut un alternative à gal’air france, il faut aussi donner des garanties. Sinon personne ne vient
OUf: j'avais mal compris! a commenté :
11 juin 2020 - 9 h 08 min
un ” filet de sécurité financier” avec de l’argent public ne serait donc pas une subvention!
OUF! ça soulage de savoir cela…
Si ça doit perdurer, faudra s’assurer auprès de l’ UE que cette différence linguiste “filet de sécurité financier” versus ” subvention” soit bien homologuée dans les textes.
Si oui: hourra: tout le monde ( et Ryanair en tête) pourra demander des ” filets de sécurité financiers”….
Champagne pour tous!
poseidon a commenté :
11 juin 2020 - 10 h 36 min
bayrou veut pouvoir faire pau paris en avion et pas prendre le train.
on voit bien que les 50% de vols intérieurs supprimés
pour diminuer la polution c’est bidon.
c’est électoraliste.
les vols supprimé par AF seront remplacés .
la polution baissera pas.
bayrou devra faire attention il va avoir les écolos sur le dos et surtout si dans 6 mois la liaison n’étant rentable. il doit lacher les 200 000 euros.
pour la maintenir.
il risquera la justice.
aprés c’est sur il joue ra réellection.
si dans 6 mois la liaison s’arrette..
pour cause de rentabilité.
pas sur qu’il prenne le risque. de lacher les sous..
mais il sera élu.
totor a commenté :
10 juin 2020 - 20 h 54 min
197 € TROP CHER !!!
D'où l'interet du train... a commenté :
11 juin 2020 - 9 h 10 min
Pour les pingres et les gens non-pressés, c’est la meilleure solution…
Et pour les gens pressés: le gain de temps: ça se paye!
Wind Surf a commenté :
11 juin 2020 - 16 h 34 min
ASL PUF CDG à 197 €
En train, le prix AR est de l’ordre de 180 €, parfois plus, parfois moins, pour environ 5 heures de trajet par sens. Chacun peut choisir ce qui lui convient.
fanaéro a commenté :
11 juin 2020 - 8 h 08 min
197 euros, non ce n’est pas trop cher par rapport à l’abandon des lignes domestiques d’AIR FRANCE. J’espère qu’AMELIA, EASYJET et VOLOTEA vont “remailler” très vite le réseau intérieur français et pérenniser les lignes province Paris.
PIERRE a commenté :
11 juin 2020 - 8 h 48 min
Gal’air france = 222 euros si pas de grève entretemps. Et seulement 2 rotations par semaine pour démarrer.
Brabançon a commenté :
11 juin 2020 - 17 h 09 min
Abandon des lignes domestiques d’AIR FRANCE.
Le retrait (total ou partiel) d’Air France des lignes domestiques est une erreur STRATEGIQUE pour plusieurs raisons.
D’une part, c’est une décision de Parigots qui ne connaîssent rien à la France. On a vu leur réussite ces derniers mois.
D’autre part, c’est confondre cause et symptôme.
Le symptôme est le déficit actuel de ces lignes.
La cause, ce sont les coûts d’AF en décalage avec ceux la plupart des autres compagnies.
Une fois les lignes fermées on a supprimé les symptômes mais on n’a strictement rien résolu. Les coûts trop élevés subsistent. Ils sont déplacés sur une partie du réseau (qui est alors en attrition !). C’est le chat qui se mord la queue.
Il faut prendre le taureau par les cornes et, comme la plupart des autres compagnies (BA, LH, OS, ….), réduire les coôts.
Les méthodes classiques (PDV, …) envisagées actuellement ont très peu de chances d’être suffisantes. En plus, elles prendront du temps et dans deux ans la question resurgira.
Une réforme structurelle est indispensable, c’est ce que peut accomplir le PIAF.
Picsou a commenté :
11 juin 2020 - 8 h 46 min
Le remplissage des vols est catastrophique. On plafonne à une dizaine de pax par vol. Ca fait cher la ligne paris Pau ! Ya qu’en france qu’on ouvre des lignes pour faire plaisir à ses amis politicards.
PIERRE a commenté :
11 juin 2020 - 9 h 28 min
Il n’y a eu qu’ un seul vol. Un peu tôt pour juger.
Super: 25.000€/vol de subvention publique! a commenté :
11 juin 2020 - 10 h 42 min
4 vols par semaine pendant 2 semaines ( du 10 au 26 juin) pour une subvention ( le fameux filet de sécurité, comme il dit l’autre…) de 200.000€, ça fait par vol 25.000$……pour des avions de 147 sièges….Haut les coeurs!
Et …l’expérience pourrait être poursuivie…avec complément de sous dans le filet,…
On en. avis revenus, Bayrou l’a fait…et sans appel d’offre européen public: super!
fanaéro a commenté :
11 juin 2020 - 11 h 50 min
Un peu tot pour parler d’échec… Laissons au temps le temps etc etc …
Menier a commenté :
11 juin 2020 - 21 h 18 min
Pau : encore un aéroport inutile. L’aéroport de Tarbes est à 45 minutes par la route !
Payons donc deux fois, pour des avions que nous ne prendrons jamais…