Le groupe américian General Electric (GE) a annoncé la suppression de 10.000 emplois supplémentaires dans sa division aviation, GE Aviation, en raison de la pandémie de covid-19 qui décime le transport aérien et les commandes d’avions dont il fabrique les moteurs.
Ces coupes se feront via des départs volontaires et des licenciements secs, et s’ajoutent à une première vague de 2.600 emplois supprimés en mars, a indiqué le groupe américain dans un communiqué. Au total, 13.000 emplois seront supprimés, soit presque un quart des effectifs. Fournisseur de moteurs d’avions à Airbus et Boeing, GE Aviation emploie près de 52.000 personnes à travers le monde, dont près de 26.000 aux États-Unis.
“Pour préserver notre activité, nous avons répondu avec de difficiles mesures de réductions de coûts lors des deux derniers mois. Malheureusement, il en faut davantage pour aligner l’activité aux réalités du marché“, a expliqué David Joyce, le patron de GE Aviation, dans un message interne destiné aux salariés.
La réduction des effectifs de sa branche aviation pourrait remettre en cause la reconversion de son site français de Belfort, qui devait se diversifier dans le cadre d’un plan social dans la production de pièces de moteurs d’avions. “Jugeant le site de Belfort moins compétitif que d’autres sites européens, GE prend comme prétexte l’absentéisme et la diminution temporaire de l’activité liée à la pandémie de Covid-19 pour accélérer une délocalisation vers son usine de Hongrie“, a alerté la présidente socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay.
Michael a commenté :
9 mai 2020 - 15 h 57 min
Ben quoi, la Hongrie est dans l’Union Europeenne, ou est le probleme ?