L’IATA a suspendu la compagnie aérienne Cabo Verde Airlines du BSP (Billing and Settlement Plan), soupçonnant qu’elle va bientôt être en faillite. Le transporteur basé au Cap vert avait cessé les vols le 18 mars pour cause de pandémie de coronavirus.
Une des compagnies mises en demeure par UFC-Que Choisir pour cause de non remboursement des vols annulés par la pandémie de Covid-19, Cabo Verde Airlines a appris la nouvelle la semaine dernière : elle est suspendue du BSP et ne peut donc plus émettre de billets d’avion. « Nous travaillons dur pour répondre à toutes les exigences et obligations de régulariser tous les processus. Ces développements prennent du temps et Cabo Verde Airlines, avec le soutien de ses actionnaires, espère résoudre ce problème afin de vendre des billets en temps utile avant de reprendre les opérations le 1er juillet », a-t-elle déclaré à Expresso das Ilhas.
La pandémie a entraîné une suspension totale des opérations de Cabo Verde Airlines, « notre flotte totale étant à terre depuis le 18 mars lorsque le gouvernement du Cap-Vert a interrompu tous les vols internationaux », justifie la compagnie aérienne. Ce sont des « temps difficiles pour l’industrie mondiale du transport aérien », mais la prévention de la propagation du virus « était et reste la principale priorité ». Selon des responsables de la compagnie, les pertes de revenus sans précédent « pendant ces circonstances exceptionnelles » ont créé une pression sévère sur ses finances.
Selon le site spécialisé Presstur, les agents de voyages doivent « cesser immédiatement d’utiliser le nom de Cabo Verde Airlines et son code numérique comme compagnie aérienne émettrice de billets ». L’IATA précise qu’il faut désormais que « tous les comptes ouverts, y compris les ventes en attente et les demandes de remboursement en attente, ainsi que toutes les transactions futures », soient réglés directement avec Cabo Verde Airlines.
Rappelons que les prévisions de l’IATA pour le Cap-Vert parlent de 2,2 millions de passagers en moins entrainant une perte de revenus de 0,2 milliard de dollars américains, ce qui menace 46 700 emplois et une contribution de 0,48 milliard de dollars américains à l’économie de l’archipel au large de l’Afrique.
NDR a commenté :
27 avril 2020 - 13 h 40 min
TAAG aussi serait en faillite apparement :
https://www.voaportugues.com/a/taag-t%C3%A9cnicamente-falida-anuncia-despedimentos/5386588.html
Pour etre plus précis... a commenté :
27 avril 2020 - 14 h 17 min
L’article en question informe de la volonté de TAAG de suspendre les contrats de travail de tous ses employés ( donc ne plus avoir à les payer), mais ne donne aucune idée de durée de la suspension.
d’après des économistes cités, cela signifie que ” techniquement” la compagnie serait en faillite. Cependant, l’article ne dit pas que la compagnie s’est légalement déclarée comme tel à ce jour, ni de dit rien du futur ou de quoi que ce soit d’autre pour la compagnie.On n’y parle pas non plus des volontés du gouvernement.
S timma-Sion a commenté :
27 avril 2020 - 14 h 48 min
C’est de la soupe angolaise..
Boîte d’état mal gérée par trop de copains.
(La privatisation a foiré deux fois, plus rien n’y fonctionne vraiment)
L’article souligne bien ces ambiguïtés.
Le covid19 devrait être salué pour la sage décision de fermer cette boutique.
Demeurerait le problème du transport des huiles locales quand elles vont se balader et faire du shopping en Europe ou s’amuser au Brésil.
FL360 a commenté :
27 avril 2020 - 15 h 54 min
“Demeurerait le problème du transport des huiles locales quand elles vont se balader et faire du shopping en Europe ou s’amuser au Brésil.”
Un Cessna 152 fera l’affaire !
Grossière erreur! a commenté :
27 avril 2020 - 16 h 17 min
Un Cessna 152 ( 2 places pilote compris, c’est ça?) ne suffirait absolument pas…
J’ai le souvenir lors de mes années de PN de cabines Première entièrement remplies de femmes/familles/fratrie de President allant faire leurs achats à Paris et achetant encore à bord en duty-free des eaux de toilettes et parfum et autres produits de valeur pour cadeaux à…et réglant en ouvrant des sacs à main bien chargés de liasses entières, ( et pas des billets de 50FRS à l’époque et 50€ ensuite)…
Et si c’était pas toute la First, c’était plusieurs rangées en J…Curieusement, jamais aucun souvenir de ce type de groupe en Eco…
grossière erreur a commenté :
27 avril 2020 - 16 h 19 min
précision: mes souvenirs ne concernent pas l’ Angola en exclusivité.
Mamadou sow a commenté :
27 avril 2020 - 17 h 20 min
Brasil Senegal vôo começar quando