Les Unis-unis feront le « nécessaire » pour aider l’avionneur Boeing, qui réclame au gouvernement fédéral des milliards de dollars de prêts garantis pour éviter la faillite pendant la crise du coronavirus.
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire » pour aider Boeing, qui représente à lui seul environ 1% du PIB américain, a déclaré le Président américain Donald Trump lors de son point presse quotidien sur la crise sanitaire. « Boeing n’a pas encore (officiellement et formellement) demandé l’aide mais ils vont le faire », a-t-il déclaré, ajoutant que « ce n’est pas le bon moment pour vendre des avions » .
Les discussions entre Boeing et le Département du trésor américain, chargé de répartir les 2200 milliards de dollars du plan de sauvetage de l’économie américaine, devraient débuter aux alentours de fin avril. Si l’avionneur n’a pas encore déposé le dossier auprès des autorités, il réclame au moins 60 milliards de dollars sous la forme de prêts garantis pour lui et ses 17 000 sous-traitants américains. Le secteur aéronautique emploie environ 2,5 millions de personnes aux États-Unis, affirme l’avionneur.
Mais les discussions risquent d’achopper sur ce que l’État devrait recevoir en échange de son aide. David Calhoun, le directeur général de Boeing, a déjà rejeté toute arrivée au capital du gouvernement fédéral, une hypothèse avancée par des élus démocrates. Autre point de désaccord, le Département du trésor demande que les entreprises intéressées par l’aide publique s’engagent à préserver les emplois jusqu’au 30 septembre. Or Boeing envisage de supprimer prochainement, d’après le Wall Street Journal (WSJ), 10 % de ses effectifs dans la division aviation civile, dont les usines sont à l’arrêt pour une durée indéterminée à cause des mesures de confinement destinées à endiguer l’épidémie du coronavirus.
Anticipant des tensions avec le Département du trésor, Boeing a également demandé aux banques d’investissement privées Lazard et Evercore d’explorer des sources de financement privées, comme des sociétés de capital investissement ou des fonds, a indiqué une source à l’AFP.
Mais... a commenté :
12 avril 2020 - 12 h 38 min
J’espère que les Etats-Unis vont racheter Boeing au moins des absurdités comme le MCAS à cause de la course au profit et au versement des dividendes ne vont plus exister.
Une idéd, compme ça... a commenté :
12 avril 2020 - 13 h 22 min
est ce que Mr. T a l’intention utiliser la technologie du MCAS pour contrôler la pente de sa courbe dans les sondages?
Mais... a commenté :
12 avril 2020 - 14 h 31 min
Il sera réélu sans MCAS.
jeje a commenté :
12 avril 2020 - 16 h 10 min
si c’est le cas ….plus dur sera sa chute!!!!!
pmpm a commenté :
12 avril 2020 - 15 h 48 min
Ds ce contexte d’engagement financier sans limite des états pour Boeing et Airbus que vont devenir les plaintes reciproques de ces 2 constructeurs devant l’OMC pour subventions illégales ?
Bencello a commenté :
14 avril 2020 - 12 h 41 min
Très bonne question!
Les armées d’avocats, les services juridiques, qui coûtent des sommes folles, seront-elles maintenues, en temps de crise, ou feront-ils l’objet de réductions de coûts ?
Et la réponse est: a commenté :
14 avril 2020 - 13 h 11 min
En ce qui concerne la plainte Boeing contre Airbus: elle a été définitivement jugée en appel et les sanctions prévues sont déjà à ce jour mises en pieuvre par le gouvernement américain: +25% d’augmentation des droits de douanes sur les produits Airbus importés. Le gouvernement américain ne voit à ce jour aucune raison de modifier cela.
En ce qui concerne la plainte de Airbus contre Boeing: la plainte est toujours en procédure d’appel, et le jugement définitif doit être énoncé en mai ou juin 2020, dans un ou deux mois donc. En conséquence rien ne se passe en ce moment pour cette affaire, et on ne voit pas pourquoi, ayant déjà dépensé ce qui était nécessaire pour instruire ce dossier, Airbus y renoncerait à quelques semaines de l’énoncé du verdict …
II a commenté :
13 avril 2020 - 7 h 42 min
Si Etat Federal devient actionnaire, comment s assurer fe independence de la FAA vis à vis tant de Boeing (risque de favoritisme) que d Airbus ( risque d entrave)?
Mais... a commenté :
13 avril 2020 - 12 h 35 min
L’EASA fait du favoritisme à Airbus ?