La compagnie aérienne EL Al va tester des vols directs entre Tel Aviv en Israël et Melbourne en Australie, une route qui souffrirait du même problème que celle vers Mumbai – le survol de l’Arabie Saoudite.
Les vols d’essai de la compagnie nationale israélienne vers la ville australienne commenceraient « dans quelques mois », a-t-elle déclaré lors de la présentation de ses résultats financiers, l’ambassade israélienne évoquant un début en avril 2020. Un Boeing 787 Dreamliner sera utilisé entre sa base à Tel Aviv-Ben Gurion et l’aéroport de Melbourne-Tullamarine, séparés par 7400 nm à vol d’oiseau – soit environ 17 heures de vol à l’aller et 18 heures au retour. Ces vols « profiteraient au tourisme, au commerce et aux investissements », a expliqué l’ambassade.
El AL a déjà mis en service douze 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 32 passagers en classe Affaires, 28 en Premium et 222 en Economie (282 sièges au total), et attend quatre 787-8 (20+35+183).
La compagnie aérienne n’a fournit aucun détail sur la façon d’opérer ces vols directs vers l’Australie, mais elle fait face à un problème comme l’a prouvé l’ouverture en mars 2018 de vols directs entre Tel Aviv et Mumbai par Air India : cette dernière n’a lancé sa nouvelle liaison qu’après avoir reçu le feu vert des autorités saoudiennes, qui lui avaient initialement refusé le survol de l’Arabie Saoudite. Un refus auquel El Al fait toujours face, et qui la forcerait donc à suivre le même itinéraire le long de la Mer Rouge vers l’Australie, ajoutant près de 500 miles au trajet.
Rappelons qu’El Al doit déjà inaugurer le 11 mars prochain une autre route long-courrier, entre Tel Aviv et Tokyo-Narita. Elle repartira peu après vers Chicago, tandis que sur le moyen-courrier elle lancera des vols vers Dublin et Düsseldorf.
Jo Corbeau a commenté :
28 novembre 2019 - 23 h 52 min
Un jour un falafel de Jericho voulait rendre visite à son cousin en Australie …
Le soucis c’est que son cousin de Jérusalem – plus de pois chiche que de tajine – lui interdise de sortir de chez lui car trop riche en hummus …
C’est là que le troisième cousin originaire de Jeddah entra dans la recette – lui c’est pire y a des morceaux de riz dedans – pour leur dire ok pour moi mais en échange allez dire au quatrième falefel d’Isaphan que sa composition ne me plait pas …
Morale : mangez des falafels en survolant l’Arabie Saoudite dans un vol ElAl peux créer de grosses tensions gourmandes !