La compagnie aérienne Qantas a lancé ce matin son deuxième test de vol ultra-long-courrier  dans le cadre du Project Sunrise, un Boeing 787-9 Dreamliner flambant neuf étant parti de Londres vers Sydney qu’il espère rejoindre en 18h45. Mais elle abandonnera fin mars sa liaison vers Pékin.

Trente ans après le vol d’un 747-400 de la compagnie nationale australienne entre l’aéroport de Londres-Heathrow et sa base à Sydney-Kingsford Smith, son 787-9 immatriculé VH-ZNJ, baptisé « Longreach » et arborant la livrée spéciale du centenaire s’est élancé le 14 novembre 2019 sur le même trajet. Avec à son bord quatre pilotes, six PNC et 52 passagers. Le Dreamliner est attendu à Sydney vendredi à 11h45 heure locale. Il s’agit du deuxième vol d’essai de Qantas pour recueillir des données scientifiques sur la fatigue et autres effets médicaux des équipages mais aussi des passagers, avant le lancement du Project Sunrise de vols ultra-long courrier depuis les aéroports de la côte est de l’Australie vers New York, Londres, Paris, Le Cap ou Rio de Janeiro. Lancé en aout 2017 pour l’horizon 2022, il inclut aussi un appel d’offre à Airbus et Boeing, pour fournir un avion de 300 sièges en quatre classes capable d’effectuer ces liaisons sans ravitaillement.

Qantas teste le Londres – Sydney, abandonne Pékin 1 Air Journal

©Qantas

La compagnie de l’alliance Oneworld a d’autre part annoncé l’arrêt à la fin de la saison hivernale de sa route entre Sydney et Pékin, relancée pour la troisième fois en janvier 2017 et opérée actuellement avec cinq vols par semaine en Airbus A330-200 bi-classe. En cause selon Qantas : la faiblesse de la demande en classe Affaires sur cette route de 12 heures, et la concurrence en particulier de la part des compagnies chinoises. Les deux villes sont en effet reliées par Air China et China Eastern Airlines, cette dernière étant aussi la partenaire de coentreprise de Qantas y compris sur l’axe Sydney – Shanghai qui lui est conservé. L’A330 « libéré » sera redéployé sur d’autres routes vers l’Asie, a précisé le directeur général de Qantas International Tino La Spina : « La Chine est un marché important pour Qantas et nos services directs depuis et vers Shanghai fonctionnent bien. A Pékin, nous réagissons à ce que le marché nous dit ».

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