La compagnie aérienne Ural Airlines relancera dès la fin février sa liaison entre Moscou et Montpellier, inaugurée en juin dernier et déjà prolongée jusqu’à la fin du mois prochain.
A partir du 22 février 2020, la compagnie russe proposera deux vols par semaine entre sa base à Moscou-Domodedovo et l’aéroport de Montpellier-Méditerranée, opérées en Airbus A319 (8+126) ou A320 (12+144). Les départs de Russie seront programmés mercredi, et samedi à 9h30 pour arriver à 11h45, les vols retour quittant l’Hérault à 12h35 pour se poser à 18h45.
Ural Airlines, qui relie déjà en France Moscou à Bordeaux et Paris-CDG à Ekaterinbourg, reste sans concurrence entre Montpellier et la capitale russe. « Désigné par les autorités russes unique point d’entrée aérien pour l’ensemble de la région Occitanie », l’aéroport Méditerranée avait accueilli Ural Airlines pour la première fois le 2 juin dernier, avec trois rotations hebdomadaires ; la route prévue initialement jusqu’à fin octobre avait été prolongée dans la foulée jusqu’à fin novembre.
« Excellente nouvelle pour Montpellier et sa région, la desserte de et vers la capitale russe reprendra du service dès le 22 février 2020 », se réjouit dans un communiqué Emmanuel Brehmer, Président de l’aéroport Montpellier Méditerranée. « Nous sommes heureux et fiers de ce retour avant la fin de la saison hiver. Nous remercions Ural Airlines de la confiance qu’elle nous accorde ». Les vols de 2020 sont d’ores et déjà ouverts à la vente, à partir de 192€, sur le site officiel www.uralairlines.com et sur l’application mobile UralAirlines, ainsi qu’en centre d’appel ou également dans les guichets aériens et les agences de voyage, et sur le site de l’aéroport.
Ural Airlines a transporté l’année dernière 9.000.579 de passagers (+13% par rapport à l’année 2017). Elle dessert plus de 200 destinations dans le monde avec une flotte tout-Airbus de cinq A319, 24 A320, deux des trois A320neo commandés, et quinze A321) ; elle attend les livraisons de deux A321LR et quatorze Boeing 737 MAX 8.
Alexandre a commenté :
29 octobre 2019 - 11 h 34 min
Bonjour
Il y a une coquille dans l’article, seul Ekaterinbourg est desservie au départ de CDG. Les vols pour Moscou n’ayant jamais vu le jour au départ de Paris.
Backdoor a commenté :
29 octobre 2019 - 13 h 47 min
Il faut savoir qu’Ekaterinbourg est le repère des chasseurs français du renard argenté dont la fourrure peut virer au blond lors de la traque !
Je confirme la présence des russes parfois discrets sur les plages du sud cet été…..
Pat a commenté :
29 octobre 2019 - 14 h 31 min
Bizarre La plupart des vols du mois d’octobre ont été annulés selon le site flight radar
Abdelaziz a commenté :
29 octobre 2019 - 14 h 50 min
les vols ne sont pas prolongés jusqu’à fin novembre. Bien au contraire. Initialement prévus jusqu’à fin octobre, ils ont été arrêtés plus tôt que prévu
https://www.francebleu.fr/infos/transports/la-ligne-aerienne-entre-montpellier-et-moscou-aurait-elle-deja-du-plomb-dans-l-aile-1566984204
Moscou a commenté :
29 octobre 2019 - 21 h 55 min
Même si Montpellier peut se prévaloir d’atouts économiques et touristiques, il ne semble pas évident pour autant d’installer une ligne telle que Montpellier-Moscou.
Et la bizarrerie des accords d’état à état qui (sauf erreur de lecture de ma part) négligent Toulouse, à priori mieux placée, n’en est que plus voyante. Ou alors, est-ce pour garder une place à Air France sur Moscou-Toulouse ?
Lyon Saint-Exupéry a patienté des années avant de voir revenir en 2016 (après un court galop d’essai en 1998) la compagnie russe Aeroflot qui assure aujourd’hui deux vols par jour en 7/7, mais le chemin a été long, parsemé d’échecs, avec la fugace compagnie Transaéro…
Les résultats mitigés de Montpellier ne doivent pas sembler une surprise. Quel taux de remplissage ? Sur quels chiffres s’est basée Ural Airlines pour ouvrir cette liaison ?
Lyon -que je connais mieux- a connu aussi son lot d’ouvertures puis de suspensions, fermetures, retours… Mis à part les grands aéroports de taille mondiale, quelle plate-forme aéroportuaire n’a pas connu ce genre de vicissitudes ?
Il ne s’agit pas ici de dénigrer qui ou quoi que ce soit.
Montpellier, qui cherche, et c’est légitime, à augmenter son trafic et ses dessertes (qui se souvient du temps béni d’Air Littoral qui avait fait de Montpellier sa base de développement ?) a sans doute mieux à faire, ou disons, plus urgent : renforcer ses dessertes vers les capitales Européennes, pour commencer.
Les seules villes Européennes desservies TOUTE L’ANNEE sont une poignée : Londres, Amsterdam, Porto, Bâle. Cet aéroport, malgré une puissance économique notable et un attrait touristique confirmé, souffre d’une saisonnalité marquée… et peut-être, aussi, de la concurrence de Toulouse et Marseille, bien mieux équipées en lignes Européennes.
Manquent au moins à cette belle métropole des dessertes annuelles vers Bruxelles, Berlin, Madrid, Rome…
Backdoor a commenté :
30 octobre 2019 - 15 h 54 min
Vous oubliez une chose MOSCOU les russes préfèrent venir en bord de mer ce que ne propose pas Toulouse….
Moscou a commenté :
30 octobre 2019 - 23 h 47 min
Vous avez raison. Mais Toulouse, vous en conviendrez, dispose cependant d’atouts non négligeables, à commencer par un bassin de population plus important, des activités économiques et industrielles plus demandeuses de voyages d’affaires, et des attraits touristiques de valeur (je ne vante pas Toulouse parce que je suis Toulousain : je suis Lyonnais…).
Et puis, est-ce que la mer suffit à remplir, c’est le cas de le dire, un avion 2 ou 3 fois par semaine ? De juin à septembre, peut-être. Au-delà…
Parrell Irina a commenté :
29 octobre 2019 - 22 h 57 min
Le dernier vol de cette année a eu lieu le 4 octobre et j’ai eu le malheur de le prendre en rentrant en France de mes vacances. Mon bagage est resté à Moscou. Après 10 jours d’attente sans aucune nouvelle de la part du personnel d’Ural Airlines, j’ai réussi à contacter les employés de l’aéroport Domodedovo qui ont trouvé la solution d’expédition de mon bagage vers Nice par une autre compagnie. J’ai ensuite fait près de 700 km d’aller-retour depuis mon domicile vers Nice pour récupérer enfin ce bagage. C’était ma première et sûrement la dernière expérience de voyage avec cette compagnie.