La compagnie aérienne United Airlines va poursuivre son plan de croissance massive, qui impliquera 34.000 embauches d’ici 2022 dont 12.000 navigants. Côté routes, cela pourrait déboucher sur de nouvelles liaisons vers Lyon, Marseille ou Bordeaux, mais rien n’est arrêté. Le thème de La Guerre des Etoiles fait son apparition sur une livrée spéciale et dans la vidéo de sécurité.
Employant actuellement près de 90.000 personnes, la compagnie américaine compte passer à 103.000 employés d’ici trois ans – soit une croissance de l’effectif de 15%. Les 34.000 embauches annoncées incluent quelque 8000 pilotes, 4000 hôtesses de l’air et stewards mais aussi 2000 mécaniciens, a précisé United Airlines lors d’une journée média vendredi. Ces recrutements « massifs » concernent à 60% des remplacements de départs naturels et 40% un « accompagnement de la croissance de l’offre », a précisé la DRH Kate Gebo dans La Tribune. La compagnie avait déjà annoncé au début du mois son intention de recruter plus 10.000 pilotes d’ici 2029, lançant une nouvelle plateforme de recrutement nommée Aviate ouverte aux pilotes débutants ou confirmés. Près de la moitié de ses 12.500 pilotes partiront en retraite durant la prochaine décennie, expliquait-elle alors.
La croissance du réseau, qui a vu United Airlines ouvrir 27 nouvelles liaisons internationales en trois ans (dont les vols entre San Francisco et Tahiti lancés il y a un an, ou ceux entre New York et Nice qui verront le jour en mai prochain), continuera donc, plus particulièrement en Europe. « Nous regardons les destinations sur lesquelles la présence de nos partenaires de Star Alliance n’est pas trop importante », notamment celle du groupe Lufthansa, a expliqué à La Tribune Andrew Nocella, directeur commercial de United Airlines. « Pour le futur, nous regardons Lyon, Marseille et Bordeaux, mais il n’y a pas de projet actuellement », a-t-il précisé. La compagnie propose déjà 28 destinations sur le Vieux continent, dont Paris et Nice donc, Bruxelles, Genève ou Zurich entre autres.
La sortie le mois prochain du neuvième épisode de La Guerre des Etoiles, « L’ascension de Skywalker », sera reflété de deux façons par United Airlines : d’une part par une livrée spéciale, qui sera apposée sur le Boeing 737-800 N36272 – la cabine en bénéficiant également avec des kits de confort spécifiques. Sa nouvelle vidéo de consignes de sécurité en profite aussi. « United Airlines et la franchise Star Wars partagent un objectif commun : connecter les gens et unir le monde », a déclaré dans un communiqué Mark Krolick, vice-président du marketing chez United. « Nous sommes ravis d’unir nos forces et d’aider à promouvoir le dernier chapitre de l’histoire de Skywalker, tout en sollicitant l’aide de nos nouveaux amis de l’univers Star Wars pour démontrer l’importance de la sécurité pour nos clients et collègues ».
https://www.youtube.com/watch?v=21hbvm69i4k
Inukshuk a commenté :
28 octobre 2019 - 9 h 59 min
Des villes comme LYS, MRS, BOD, TLS et même NTE justifieraient d’avoir une liaison avec NYC à condition d’offrir des correspondances là-bas.
Au lieu de se perdre dans des guerres bien parisiennes, certaines Cies françaises, à condition d’avoir le bon type d’avion et des fréquences adaptées, auraient pu se lancer dans l’aventure.
Mais il semble qu’elles préfèrent se concentrer sur les marchés loisirs à faible valeur ajoutée, au risque de se concurrencer jusqu’à la mort.
Aujourd’hui, ce sont des Cies américaines qui vont tirer leur épingle du jeu.
Bencello a commenté :
28 octobre 2019 - 12 h 10 min
Outre que ce n’est pas fait (rentabilité à démontrer), cette hypothèse d’une desserte se ferait avec des 767 ou des 737Max, pas forcément un argument commercial. Un A321neo aurait été pertinent, mais United n’en a pas en commande.
Chez Delta, on n’en parle pas mais la réaction serait rapide, avec la question du rapport avec AF et la Joint-Venture transatlantique.
Sans parler de Jetblue…
Bronco a commenté :
28 octobre 2019 - 15 h 14 min
Un petit BOD – EWR ca serait sympa, même une fois par semaine en été pour commencer. Les USA sont le premier marché à l export pour les vins et cognacs d’ Aquitaine. Il existe in vrai potentiel à la fois pour le business et le tourisme.
Après, l’ aéroport de Bordeaux est vraiment difficile d’accès et largement en dessous des standards internationaux en termes de confort et de services proposés (toilettes sales, peu de boutiques, pas de Duty Free, terminaux exigus et bondés, pas de salon Star Alliance, etc…). Les representants d’ United ne seront surement pas impressionnés. Je ne connais pas l aèroport de Toulouse mais il eat peut être en meilleur état que celui de Bordeaux.
lyonaf a commenté :
28 octobre 2019 - 19 h 34 min
Le nouveau satellite 3 du hall A, en cours de construction, sera destiné prioritairement aux compagnes membres de Star Alliance
Lys 69 a commenté :
28 octobre 2019 - 20 h 33 min
Il est vrai que, concernant Lyon, les expériences précédentes en 1989, 2000, puis 2002, par American Airlines, Delta, Air France, n’ont manifestement pas été suffisamment concluantes pour être poursuivies…
Marché pas encore mûr, comme on dit, malgré les chiffres de trafic estimés ?
Tarif du vol direct pas assez compétitif par rapport à un vol via CDG, via Francfort, via Londres ?
Pas assez de choix d’horaire : 1 vol quotidien 7/7 pour les 2 premières expériences Lyonnaises ce qui était quand même pas mal pour une ville de “Province” ? (sauf Air France, en 3/7 et même 2/7 en “fin de parcours”…)
Pas assez de clients dans la partie la plus rémunératrice de l’avion, à savoir la classe Affaires, ou autre qualificatif Premium ?
Pas assez de clients en correspondance venant d’autres régions ?
Place prépondérante du Hub d’Air France à CDG qui fait que la compagnie nationale ne peut pas baser un avion pour un seul long-courrier à Saint-Exupéry (ce qui n’est pas le cas des compagnies américaines, et peut-être une chance) ?
On comprend qu’ United prenne son temps !
Accessoirement, c’est Air Canada (actuellement 1 vol direct Lyon-Montréal toute l’année en 4/7 ou 5/7 selon les saisons, et 6/7 à l’été 2020) qui aurait sans doute à perdre à l’ouverture d’un Lyon-New-York sans escale : une partie des voyageurs arrivant au Canada poursuit sa route vers New-York.Ce pourcentage peut, s’il est important, faire la différence et, peut-être, conduire Air Canada à revoir sa position et à se retirer… à moins que le marché Lyonnais et Rhônalpin soit enfin suffisamment mûr (en 2022, en 2023 ?) pour remplir concomitamment les avions vers Montréal et vers New-York.
On imagine la fierté des dirigeants de Lyon-Saint Exupéry…
Chiffres d’Américan Airlines pour son année d’exploitation en 1989/1990 : 70.000 passagers. Combien aujourd’hui, trente ans plus tard ?
BdxTls a commenté :
28 octobre 2019 - 21 h 35 min
A Toulouse ils ne sont pas a l’étroit comme a Bordeaux ou Nantes, mais contrairement à Nantes les travaux engagés à Bordeaux seront presque terminés en 2022. Et puis comme Lyon ou Marseille, Bordeaux est assez connu aux USA.