Dans une décision rendue hier, le Conseil constitutionnel a validé des amendes à l’encontre des transporteurs aériens et maritimes qui transportent des migrants irréguliers et les débarquent sur le territoire français.
Les Sages du Conseil constitutionnel étaient saisis d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) introduite par Air France à l’été. La compagnie aérienne française avait été condamné à 10 000 euros d’amendes en 2016 pour avoir transporté des passagers sans papier. Elle s’est tournée vers la justice pour contester le fondement de deux articles du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda).
La loi prévoit en effet une amende (5.000 euros à l’époque des faits contestés par Air France, 10.000 euros aujourd’hui) pour le transporteur si ce dernier “débarque sur le territoire français” un étranger “non ressortissant d’un État de l’Union européenne et démuni du document de voyage” requis, par exemple un visa valide. Seules deux exceptions à cette règle : si l’étranger a été admis au titre d’une demande d’asile qui n’est pas “manifestement infondée“, ou si le transporteur a jugé que les documents présentés ne comportaient “pas d’élément d’irrégularité manifeste“.
Lors d’une première audience le 16 octobre, Air France estimait que les contrôles qui sont demandés aux transporteurs excèdent largement le cadre de la détection des irrégularités “manifestes“. Selon elle, l’État en profite pour déléguer des opérations de contrôle de l’immigration irrégulière, une mission régalienne qui incombe aux autorités policières. Mais les Sages ont déclaré, hier, que le code du Ceseda est “conformes à la Constitution“, validant ainsi les amendes imposés aux transporteurs.
Blaireau a commenté :
26 octobre 2019 - 22 h 27 min
De nombreux clandestins arrivent par des pays corrompus ou on peut acheter l’agent d’immigration.
Le transporteur ne peut pas contrôler si les visas sont valides.
Taxer une compagnie aérienne pour des incuries de services régaliens me confortent dans l’idée que le conseil constitutionnel est un ramassis de demeurés déconnectés du mondes dans lequel on vit.
Les transporteurs vont donc devoir payer des agents en escale pour checker les visas, alors qu’elles paient déjà des taxes pour ce service.
On est chez les fous…
Que votre pseudo est approprié! a commenté :
27 octobre 2019 - 13 h 41 min
A moins qu’il n’eut fallu choisir ” vipère” tant les jets de venions sont réguliers!
Nico a commenté :
26 octobre 2019 - 23 h 49 min
Très bien.
Anti tout a commenté :
26 octobre 2019 - 23 h 51 min
Maritime? Donc ces FDP d’ONG devront payer une amende. Cool!
Nico a commenté :
26 octobre 2019 - 23 h 53 min
Les sages… Les vieux kons décérébrés oui!!!
Alex95 a commenté :
27 octobre 2019 - 10 h 19 min
Je doute qu’on puisse transporter des passagers sans papiers …ou discrètement dans un train d’atterrissage ….
A mon avis, les passagers se sont débarrassés de leurs papiers en plein vol…
Ce n’est pas aux agents sols des compagnies aériennes de contrôler les vrais passeports de faux, idem des visas…
Encore un racket, un de plus …
Pratique courante a commenté :
27 octobre 2019 - 13 h 45 min
De très nombreux pays appliquent cette politique d’amende systématique envers le transporteur depuis longtemps, avec en plus l’obligation de re-transporter dans l’autre sens le/la quidam en question par le vol suivant ( quitte pour la compagnie si ce vol est complet à devoir faire un refus d’embarquement à un client payant pour dégager une place à bord!)
Et parmi ces pays ” pionniers”, bien entendu on trouve les USA…