La compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle lancera au printemps une nouvelle liaison entre Paris-CDG et Austin au Texas, sa huitième entre la France et les Etats-Unis. Elle a d’autre part publié son meilleur résultat trimestriel, avec un bénéfice avant impôts de 216 millions d’euros (+38%).

A partir du 6 mai 2020, la spécialiste norvégienne du vol pas cher proposera rois vols par semaine entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport d’Austin-Bergstrom, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 35 passagers en classe Affaires et 309 en Economie. Les départs sont programmés selon Airlineroute mercredi, vendredi et dimanche à 10h30 pour arriver à 14h00, les vols retour quittant la capitale du Texas à 16h00 pour se poser le lendemain à 8h15. Norwegian sera sans concurrence sur cette route, Austin étant déjà reliée à l’Europe par elle-même et British Airways depuis Londres (Gatwick et Heathrow respectivement), Lufthansa depuis Francfort plus KLM depuis Amsterdam en mai prochain.

La low cost long-courrier propose déjà à Roissy des vols vers New York-JFK, Boston, Denver, Fort Lauderdale, Orlando, Los Angeles et Oakland – cette dernière destination étant remplacée par San Francisco dès la semaine prochaine.

Norwegian : un Paris – Austin et un trimestre record 1 Air Journal

©Norwegian

Norwegian a franchi en juin dernier le cap des 1,5 million de passagers transportés entre la France et les Etats-Unis depuis le lancement de ses premières routes transatlantiques directes au départ de Roissy, en juillet 2016. Et alors qu’elle continue à se développer à l’international, les États-Unis constituent désormais le marché le plus important en termes de revenus, suivis par la Norvège, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Les résultats du 3ème trimestre 2019 de Norwegian sont marqués par un redressement de la rentabilité, une hausse du revenu unitaire, une réduction des coûts unitaires et une croissance plus modérée, « conformément à la stratégie de la compagnie ». Le bénéfice avant impôts, de 2,2 milliards de NOK (216M€), montre une amélioration de 38% par rapport au même trimestre l’an dernier, souligne son communiqué ; le revenu unitaire et la recette par passager kilomètre ont augmenté de 3% ce trimestre. Le revenu total qui s’élève à 14,4 milliards de NOK, en augmentation de 8% par rapport à la même période l’an dernier, est essentiellement attribué à la croissance intercontinentale. Norwegian a transporté environ 10,5 millions de passagers, soit une baisse de 3% « qui s’explique par une réduction de la capacité » ; le taux d’occupation moyen était de 91,2%, en hausse de 0,7 point.

La low cost rappelle que son objectif principal est le retour à la rentabilité, « grâce à la mise en place d’une série de mesures, incluant l’optimisation du réseau de routes et de bases, et un important programme de réduction des coûts ». La capacité (SKO) au troisième trimestre était de 3%, en forte baisse par rapport au pic de 48% atteint au deuxième trimestre 2018. Le programme de baisse des dépenses #Focus2019 « se poursuit et a réalisé ce trimestre une réduction des coûts de 827 millions de NOK » ; la compagnie espère effectuer une économie de 2,3 milliards de NOK sur l’année grâce au programme #Focus2019.

« Les résultats du 3ème trimestre montrent que notre stratégie, consistant à passer de la croissance à la rentabilité, fonctionne. Nous dégageons des bénéfices et des revenus d’exploitation record, et réduisons nos coûts unitaires, bien que nous soyons confrontés à des problèmes opérationnels indépendants de notre volonté », a déclaré Geir Karlsen, directeur général par intérim et directeur financier de Norwegian. « Je tiens également à féliciter l’ensemble du personnel de Norwegian pour sa contribution à la réduction de nos dépenses », a-t-il ajouté.

Depuis 2008, Norwegian a d’autre part réduit les émissions de CO2 par passager de 30% : au 3ème trimestre, les émissions de CO2 /passager/ kilomètre de Norwegian étaient de 69 grammes – une valeur inchangée par rapport à l’an dernier à la même période, « compte tenu de la location d’appareils plus anciens causé par l’immobilisation de nos Boeing 737 Max 8 ». L’impact des passagers sur le climat « sera également réduit » à mesure que de nouveaux appareils rejoindront la flotte. Avec une moyenne d’âge de seulement 3,8 ans, la flotte de Norwegian « est l’une des plus économes en carburant et des plus modernes au monde ».

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