L’aéroport de Nantes-Atlantique a enregistré à fin septembre une croissance de son trafic passagers de plus de 17% par rapport à la même période en 2018. Il continue d’améliorer l’expérience client en proposant plus de fluidité aux contrôles sûreté et en modernisant ses commerces pour le printemps 2020, et a reçu certification ISO 14001, reconnaissance de l’efficacité de son système de management de l’environnement.
De janvier à septembre 2019, l’aéroport nantais a connu une « dynamique de trafic soutenue », avec une croissance de plus de 17% par rapport à la même période l’an dernier, principalement grâce au développement de la connectivité internationale. Selon le communiqué de VINCI Airports, l’installation de la base d’easyJet depuis début avril 2019 a contribué à ce développement avec 14 ouvertures de lignes, mais d’autres compagnies ont également participé à cette dynamique (Ryanair, Transavia, Volotea et Air France), portant à 29 le nombre total de nouvelles destinations directes proposées aux habitants et aux entreprises du Grand Ouest (parmi plus de 100 destinations au total).
Sur la même période de janvier à septembre 2019, « sous l’effet d’excellents taux de remplissage des avions », le nombre de mouvements d’avions – atterrissages, décollages – a augmenté plus modérément, à hauteur de 10%, que le nombre de passagers. Afin de lisser son trafic sur l’année et dans la journée, la société Aéroports du Grand Ouest, gestionnaire de l’aéroport Nantes Atlantique, explique qu’elle « priorise le développement de son trafic dans les périodes les plus creuses ».
En matière de qualité de service, l’aéroport Nantes Atlantique dresse un bilan « très satisfaisant » de la saison estivale, pourtant sujette aux fortes affluences. Les services mis en place et l’accompagnement des passagers par les renforts de personnel ont permis d’améliorer l’expérience client. En particulier, l’aéroport a gagné en fluidité sur l’ensemble des contrôles sûreté grâce à la mise en place d’une ligne de contrôle qui prévoit un accueil prioritaire pour les familles. Le temps d’attente aux postes d’inspection filtrage a ainsi été réduit selon l’aéroport à « 20 minutes au maximum et 8 minutes en moyenne ». Cette ligne de contrôle dédiée aux familles sera désormais ouverte à chaque période de vacances scolaires (prochaine ouverture du 17 octobre au 4 novembre).
L’aéroport a également mis en place plusieurs solutions complémentaires de parkings cet été, dont le block parking, parking adossé à un service voiturier professionnel qui permet d’optimiser l’espace en stationnant plus de voitures sur un même espace, le parking de la Tour et le parking du Pianocktail. Ces solutions ont permis de proposer 1000 places supplémentaires et de répondre à la demande des passagers durant les périodes de fort trafic.
La saison automne-hiver 2019/2020 est l’occasion de travaux de refonte des commerces de l’aérogare. Les nouveaux commerces, plus modernes et adaptés aux attentes des passagers, ouvriront progressivement d’ici la saison printemps-été 2020. L’activité commerciale se poursuit néanmoins en parallèle des travaux et permet aux passagers de toujours trouver des alternatives aux enseignes fermées pour travaux.
VINCI Airports souligne d’autre part que vendredi dernier, l’aéroport Nantes-Atlantique a obtenu la certification ISO 14001 démontrant la mise en place d’un système de management environnemental efficace, permettant au gestionnaire de réduire l’empreinte environnementale de ses activités, de manière continue et pérenne. Cette certification « illustre l’engagement de l’aéroport dans la démarche globale de maîtrise et de réduction des impacts environnementaux, AirPact, initiée par VINCI Airports en 2015 et déployée à l’échelle de tous les aéroports de son réseau » (en juin dernier, il annonçait une réduction de 19% en quatre ans de l’empreinte carbone de ses 46 plateformes). Les 4 objectifs de cette démarche visent la réduction des consommations d’énergie, la réduction de l’empreinte carbone, la mise en œuvre d’un système de management environnemental efficace, et la protection de la biodiversité. À Nantes Atlantique, tous les éclairages ont été remplacés par des LEDS (feux de balisage, mats d’éclairage sur les parkings avions, une partie de l’aérogare, parkings P4…), une des chaudières de l’aérogare a été changée pour une chaudière au gaz plus performante et enfin 3 bus au gaz, moins émissifs, ont été mis en place pour transporter les passagers entre l’aérogare et les avions. L’ensemble de ces efforts ont permis à l’aéroport nantais de réduire de 46% ses émissions de CO2 depuis 2014.
Cyril Girot, directeur de l’aéroport Nantes Atlantique – VINCI Airports, a déclaré : « Les équipes de l’aéroport Nantes Atlantique ont réussi toutes ensemble – gestionnaire, sous-traitants, assistants, commerces, services de l’Etat… – à absorber la croissance record du trafic passagers. Notre objectif collectif est de permettre à chaque passager de connaître une expérience positive lors de son passage à l’aéroport, lorsqu’il part vers une de nos 100 destinations directes, ou lorsqu’il arrive pour visiter le Grand Ouest. L’obtention récente de la certification ISO 14001 vient en plus récompenser nos engagements en matière de maîtrise et de réduction de notre impact environnemental ».
FB a commenté :
18 octobre 2019 - 10 h 04 min
Ils continuent d’améliorer l’expérience client !!!!
les dit clients sont parqués dans les passerelles pendant 20 à 30 minutes pour faire de la place en salle d’embarquement… Impossible de circuler tellement c’est encombré ! et cela date de début octobre… lorsque l’activité est moindre !
C’est aéroport est une honte !
czl a commenté :
18 octobre 2019 - 10 h 33 min
Il parait qu’un chapiteau a été installé dehors pour ajouter un espace d’attente pour les passagers en provenance de l’étranger avant leur passage à la PAF
herve a commenté :
18 octobre 2019 - 13 h 32 min
A certaines heures, les passagers ne peuvent plus descendre des avions car l’attente pour la PAF déborde à l’extérieur !
herve a commenté :
18 octobre 2019 - 13 h 31 min
Tout est tellement merveilleux selon Vinci !
Pourtant en terme de médiocrité cet aéroport atteint des sommets ! Digne du tiers monde.
Cet aéroport mériterait un bon coup de bulldozer pour tout refaire.
Mais Vinci est content, ils ont changés 3 ampoules tout en encaissant plein de fric sans faire d’investissement. Une vrai machine à cash cet aéroport.
Bertlondon a commenté :
19 octobre 2019 - 1 h 29 min
Vous n’avez visiblement aucune idée de ce qu’est un aéroport du “Tiers-Monde”. Je vous propose alors de vous rendre à Niamey (aéroport connu pour son système exceptionel de climatisation), à Lagos (réputée pour ses files d’attente légendaires) ou même à Addis-Abeba dans le hub d’Ethiopian Airlines (le vrai hub low-cost de l’Afrique). Vous pourrez alors parler en connaissance de cause.
Chopin14000 a commenté :
18 janvier 2020 - 15 h 57 min
NDDL c’est pour quand ? En même temps, pourquoi VINCI investirait-il ?
Pouik a commenté :
18 octobre 2019 - 17 h 35 min
Mais quel article mensonger !
Cet aéroport est complètement surchargé avec des queues interminables aux contrôles ! Il a gagné en fluidité ??? Mais quelle fluidité ??? On passe plus de temps parfois dans les bus que dans les avions !
Il reste encore beaucoup de boulot avant d’arriver à la “merveille” que décrit cet article …
Plus17% a commenté :
18 octobre 2019 - 17 h 46 min
Plus 17%.c’est de la statistique ..mais ça fait combien en nombre de passagers?
Bertlondon a commenté :
18 octobre 2019 - 18 h 38 min
Au minimum 1 million de passagers en plus cette année. De 6.2M en 2018, l’aéroport passera à 7.2 voire 7.3M fin 2019.
Rv2lyon a commenté :
18 octobre 2019 - 17 h 46 min
Le Français adore se plaindre. Vous souhaitiez je suppose garder votre aéroport sur Nantes plutôt que d’aller dans la cambrousse… Alors oui, tous les investissements ont été arrêtés tant que la décision n’avait pas été prise de garder l’aéroport. Maintenant il y a presque 10 ans à rattraper.
Cela va prendre des années surtout que l’aéroport doit continuer à tourner et qu’il y a une forte augmentation des voyageurs. Je pense que la situation mettra cinq ans avant de se stabiliser. Après il va falloir être patients. Il est facile de dire Vinci s’en met plein les poches sans rien faire. Ils auraient fait les travaux et l’aéroport aurait été fermé pour transfert à Notre Dame des Landes, vous auriez crié au scandale de l’argent dépensé pour rien.
Avant de hurler aux loups, prenez en considération l’historique et dans ce cas, vous feriez mieux de vous en prendre aux politiques qui durant 30 ans n’ont pas assumé la moindre décision.
Bertlondon a commenté :
18 octobre 2019 - 18 h 53 min
Je pense que la plupart des connaisseurs du sujet étaient pour NDDL. Il ne s’agit pas que de saturation de la piste (les exemples d’aéroport à 1 piste on en trouve à la pelle), il y a tout le reste : parkings, aérogare… et surtout, surtout, la mauvaise orientation de la piste actuelle, qui fait que les avions survolent à basse altitude St Aignan, Rezé, Bouguenais et le centre-ville de Nantes. Les gens qui viennent à Nantes pour la 1ère fois sont toujours surpris par le nb incroyable d’avions passant au-dessus de leur tête. Les responsables politiques locaux étaient tous pour NDDL, car ils connaissaient le sujet. Ce sont les décideurs dans les ministères qui par leurs hésitations et leur inaction ont fini par enterrer le dossier. Les électeurs du 44 le savent très bien.
AeroNantes a commenté :
18 octobre 2019 - 23 h 38 min
Alors peut être que vous oui, mais pas tous le monde n’y était pas favorable. De plus on se serait retrouvé avec le même problème qu’actuellement, mais avec le double de mécontentement parce que NDDL était (on l’oublie toujours) un projet plus petit en terme de capacité d’accueil passagers que l’est actuellement Nantes Atlantique, donc première source, et deuxième on se serait plaint d’avoir jeté de l’argent public par la fenêtre.
Alors soyons objectifs et réalistes! D’autant plus qu’il ne sert à rien de se lamenter sur NDDL, c’est du passé.
Il est sidérant de voir à quel point mauvaise foi et exagérations sont de mise sur ces commentaires, et de voir comment on a une capacité à se plaindre sans regarder autour de nous et être objectif…
Oui l’aéroport est chargé, certes, mais il n’est pas digne du je cite “Tiers Monde” comme certains l’écrivent. Pour y prendre l’avion de nombreuses fois par mois (10 ce mois ci), les files sont certes longues mais restent efficaces et fluides pour la fréquentation de l’aéroport. Les pics existent, comme partout mais ils sont malgré tout assez rares.
Il ne faut aussi pas oublier que la rapidité des files d’attentes dépends de notre rapidité à les passer…
Il est vrai que le passage de la douane n’est pas chose aisée, mais je me répète, ce n’est pas en soit la faute de l’aéroport quand les postes ouverts ne sont pas assez nombreux (1-2 postes d’ouverts maximum sur 4) et pas très rapides, mais là c’est aux douanes qu’il faut d’adresser. Et ce n’est pas le cas seulement de Nantes… Prenez Paris, terminal 2E le matin quand on arrive des USA, combien de fois j’ai vu des passagers et moi même louper leurs correspondances au 2F à cause de 2 postes police ouverts pour plusieurs arrivées de gros porteur au même moment? Aux USA même, pareil à Minneapolis, Seattle, et certaines fois New York et Los Angeles… le “Tiers Monde” eux aussi? certes vous me direz que ce n’est pas comparable au vu de la taille et l’importance des aéroports et des villes, mais le résultat est le même: l’attente peu être longue partout.
Nantes à fait des efforts c’est indéniable et s’en sort plutôt bien parce qu’il ne faut pas oublier que malgré un trafic en hausse de presque 800 000 passagers en année glissante ‘ dont certains mois avec + d’1/3 de trafic en plus) l’aéroport s’adapte plutôt bien à la situation. Pas tous les aéroports arriveraient à absorber une telle évolution d’un coup en étant pas équipés de nouvelles infrastructures.
Donc oui le besoin d’investissements devient nécessaire, ou du moins d’une organisation, je suis d’accord avec vous, mais la situation n’est pas non plus au bord du gouffre.
Prenez Bologne, exemple que l’on ne cite que trop peu. La ville est de taille similaire à Nantes, son aéroport aussi voit son trafic augmenter rapidement, avec un terminal assez vieux, et pas équipé de passerelles téléscopiques. Bologne voit passer 8.5 millions de pax en 2018 avec 36 100 m2 quand Nantes en 2018 en voit passer 6.2 avec 43 500 m2. Bologne à été réaménagé avec succès et pour l’avoir testé plusieurs fois, les passages y sont assez fluides. On notera que Bologne à aussi des vols long courriers réguliers (Dubai et Philadelphie l’été) avec en plus de nombreux vols vacances long courriers.
Pour dire que Oui Nantes à besoin d’être agrandi, mais est loin d’être complètement “à la ramasse”, et que en attendant les agrandissements, on peut faire beaucoup avec des aménagements judicieux.
Au final, Oui Nantes-Atlantique à des défauts et tout n’est pas rose, mais il est encore loin d’être obsolète et du “Tiers Monde”, et ne mérite pas toutes ces critiques peu objectives et hâtives. Donc en attendant le futur l’aéroport s’en sort pas trop mal face à l’augmentation du trafic et ce qu’il a comme infrastructures.
herve a commenté :
20 octobre 2019 - 13 h 02 min
Si vous aimez la médiocrité AERONANTES tant mieux pour vous. Mais Nantes est une grosse ville d’un pays riche, et mérite beaucoup mieux.
Ensuite, ce n’est pas un passage douane. C’est un passage frontière avec des agents de la PAF: police aux frontière. Ce n’est pas l’attente le problème, c’est les conditions minable de l’attente, dans un chapiteau de bric et de broc à l’extérieur, avec parfois une file d’attente qui déborde à l’extérieur et des gens qui ne peuvent plus descendre des avions.
Pour NDDL, l’aérogare prévu avait beau être petit il était optimisé, et surtout facilement extensible, il ne faut pas l’oublier. On a beaucoup parler du manque de passerelle prévu, sauf que la réalité c’est que les passerelles sont de moins en moins utilisé. Donc beaucoup de critique pour pas grand chose.
Pour Bologne, ce n’est pas la surface qui compte, c’est l’optimisation, le confort, la modernité. A nantes à y’a beaucoup de place de perdu, de bureau, c’est mal agencé…
Rv2lyon a commenté :
18 octobre 2019 - 17 h 53 min
Et dire que les politiques pro Notre Dame des Landes disaient que l’aéroport de Nantes était à son maximum de passagers avec une piste. Quand la mauvaise foi sévi. Sans Diego en Californie tourne à 16 millions de passagers par an…
herve a commenté :
20 octobre 2019 - 12 h 40 min
Lors du débat sur NDDL il y’a eu des bêtise dite de chaque coté.
Mais le transfert n’était pas du à une saturation de la piste, mais à une saturation des parkings (c’est le cas), une saturation de l’aérogare (c’est le cas), et à des nuisances sonores trop importante en plein centre de Nantes (ça s’aggrave)
Bertlondon a commenté :
18 octobre 2019 - 18 h 33 min
Je lis les critiques sur cet aéroport mais vous oubliez tous que Vinci n’est que le gestionnaire dans le cadre d’une concession qui arrive à terme. Vinci fait ce qu’il peut avec l’outil mis à sa disposition. Et si vous prenez la peine de lire cet article et d’autres, vous verrez que chaque année il y a des investissements pour améliorer la fluidité. Je précise que je ne travaille pas pour Vinci mais c’est tellement facile de tirer sur le méchant du CAC 40. Je rappelle à tous que le propriétaire de cet outil, c’est l’ETAT. Et depuis le 17 janvier 2018, je ne vois rien de positif mis en place par l’Etat. Tout le monde (à part peut-être quelques riverains) aimerait un outil moderne, adapté au trafic et capable d’accueillir les passagers dans de bonnes conditions, un outil qui nous rende fier de cet aéroport, mais j’ai le sentiment que l’Etat joue la montre et table sur un pourissement de la situation. En tout cas il fait tout pour. Alors vous voyez, dans de telles conditions, moi je tire mon chapeau au concessionnaire car il fait des MIRACLES avec cet outil.
CDB777 a commenté :
18 octobre 2019 - 19 h 26 min
BOM (Mumbai) : 1 seule piste – 45,2 millions de passagers (2017)
LGW (London Gatwick) : 1 seule piste – 44 millions de passagers (2017)
SAN (San Diego, Ca) : 1 seule piste – 18 millions de passagers (2018)
GVA (Genève) : 1 seule piste – 17,7 millions de passagers (2018)
Arrêtez vos salades avec la saturation de l’aéroport de Nantes … si cet aéroport est « saturé » c’est parce qu’il est mal géré et que depuis 15 ans, aucun investissement conséquent permettant d’anticiper la croissance n’a été réalisé. Il faut dire que le projet stupide de NDDL qui a trainé pendant des décennies n’a pas amélioré les choses…
Il faut arrêter des construire des aéroports qui ne servent a rien France ! Il n’y en a dejà que trop !
Bertlondon a commenté :
19 octobre 2019 - 1 h 11 min
Vous nous faîtes un copié-collé de vos posts d’il y a 3 ans ?
L’heure n’est plus à débattre de l’utilité de NDDL, vous êtes hors sujet. L’urgence est maintenant de gérer les conséquences de l’abandon de NDDL sur les populations impactées par le bruit et la pollution des avions. Comme c’est devenu un bourbier sans nom autour de cet aérport, et que plus aucun politique ne veut prendre le risque de décider quoi que ce soit, je vous fais le pari que la modernisation de NA vendue par Macron va se résumer à 3 fois rien. Les utilisateurs n’ont donc pas fini de râler.
CDB777 a commenté :
19 octobre 2019 - 8 h 31 min
Je ne suis pas hors sujet : où que ce soit, dès qu’un article parle de la croissance de NTE, il y a quelqu’un pour nous ressortir la « saturation » de la plateforme et le bien fondé de NDDL …
Inukshuk a commenté :
19 octobre 2019 - 10 h 27 min
Remarques hors propos. La saturation d’un aéroport ne se mesure pas qu’à celle de la piste! Et parler de « mal géré » est aussi insultant que stupide: si peu d’investissements ont été faits, c’est précisément parce qu’un nouvel aéroport devait être construit. Si ces investissements lourds avaient été effectuées et NDDL construit, vous auriez sans aucun doute hurlé au gaspillage d’argent du contribuable!
Oui, depuis l’officialisation de l’abandon de NDDL il faut revoir en profondeur le plan de développement de cette plateforme, mais ça ne se fait pas à coups de posts Yakafokon!
Backdoor a commenté :
18 octobre 2019 - 21 h 41 min
Pour y aller tous les mois depuis 12 ans je peux confirmer la lente dégradation de cet aéroport.
Déjà avant d’arriver si vous ne prenez pas assez de marge les accès sont saturés pour ramener la voiture de location à cause des blaireaux qui s’aglutinent comme des buses devant les pompes comme s’il n’était pas plus simple de faire le plein ailleurs avant.
Ensuite toujours pas de file prioritaire pour AF. Pas de salon. Quasiment pas de prises électriques dans les salles d’embarquement.
N’importe quoi cet article.
AeroNantes a commenté :
19 octobre 2019 - 5 h 40 min
– Prendre de la marge pour accéder à l’aéroport cela semble normal non? Mais comme partout où il y a du trafic et nombre d’utilisateurs qui viennent avec leur véhicule…
– AF n’a jamais vraiment assez considéré Nantes pour y installer un salon, puisque pas de navette sur Orly et le plus souvent que 4 vols par jour sur CDG, 6 sur Lyon, et les autres destinations voyant leur desserte par AF fondre comme neige au soleil au fil des ans (MXP, MPL, NCE…)
– Pas de prises électriques oui je vous rejoins là dessus.
Mais est ce que vous croyez que les retours de voitures de location, le fait qu’il n’y ait pas de coupe fil ni salon AF, et pas de prises électriques ont à voir avec la fluidité même de l’aérogare? Non c’est du hors sujet là, simplement pour pouvoir se plaindre un peu plus sans être objectif. Donc l’article n’est pas du n’importe quoi…
P.S. J’y suis actuellement, samedi matin de départs en vacances, 12 vols au passage en salle donc beaucoup de passagers, et j’ai mis 11 minutes de devant l’aérogare à la salle d’embarquement. Je trouve ce score honorable quand même…
AeroNantes a commenté :
19 octobre 2019 - 8 h 28 min
– Prendre de la marge pour accéder à l’aéroport cela semble normal non? Mais comme partout où il y a du trafic et nombre d’utilisateurs qui viennent avec leur véhicule…
– AF n’a jamais vraiment assez considéré Nantes pour y installer un salon, puisque pas de navette sur Orly et le plus souvent que 4 vols par jour sur CDG, 6 sur Lyon, et les autres destinations voyant leur desserte par AF fondre comme neige au soleil au fil des ans (MXP, MPL, NCE…)
– Pas de prises électriques oui je vous rejoins là dessus.
Mais est ce que vous croyez que les retours de voitures de location, le fait qu’il n’y ait pas de coupe fil ni salon AF, et pas de prises électriques ont à voir avec la fluidité même de l’aérogare? Non c’est du hors sujet là, simplement pour pouvoir se plaindre un peu plus sans être objectif. Donc l’article n’est pas du n’importe quoi…
P.S. J’y suis actuellement, samedi matin de départs en vacances, 12 vols au passage en salle donc beaucoup de passagers, et j’ai mis 12 minutes de devant l’aérogare à la salle d’embarquement. Je trouve ce temps honorable quand même…
Rv2lyon a commenté :
19 octobre 2019 - 11 h 14 min
Ce qui quelque soit la ville ahurissant, c’est la propension des habitants à oublier que l’aéroport était là bien avant eux. Que les habitants se plaignent du bruit… Qui est venu habiter dans la ligne de piste ? L’aéroport a des activités commerciales depuis 1951…
Il est plus facile de dire que le méchant c’est le grand et le gentil le petit.
Jean-Yves a commenté :
20 octobre 2019 - 22 h 01 min
Eh oui! 15 ans sans travaux d’extension pour répondre à la hausse du trafic ( surtout depuis 2010) ont dégradés les conditions d’accueil de NA.Cela a d’ailleurs été utilisé à l’époque par les partisans de NDDL, cette soi disant “saturation de NA” afin de justifier ce projet de nouvel équipement “en omettant” évidemment de dire que l’emprise aéroportuaire actuelle permettait sans aucun souci de répondre à la croissance du trafic.Moi ce qui m’inquiète c’est que les oppositions à ce réaménagement sont bien là, que les frustrations à la fin de NDDL sont toujours bien présentes aussi, et que tout cela va compliquer l’établissement rapide d’un calendrier pour les travaux. Dans un premier temps, il serait bien que l’on étudie l’interdiction des vols entre 23h/0h et 5/6h, comme d’autres aéroports le font déjà, afin de soulager les riverains et les rassurer.les maires de NANTES MÉTROPOLES ont voté une résolution récemment pour cela. Trafic qui augmente oui, travaux pour accompagner cette hausse, oui, mais en prenant en compte les contraintes des riverains.Il faudra également prévoir rapidement une liaison rapide par transport en commun depuis le centre de NANTES et répondre ainsi en partie à la saturation des parkings.Un accès routier direct à l’aéroport depuis le sud Loire pour y faciliter l’accès de nos amis Vendéens est également souhaitable.
Bertlondon a commenté :
21 octobre 2019 - 1 h 40 min
@Jean-Yves. Je rappelle à toutes fins utiles, qu’en 2008 le projet de transfert des activités aéroportuaires de Nantes vers NDDL a été acté par l’obtention de la DUP. Et en 2010 on nommait un nouveau concessionnaire chargé de construire NDDL. Dès lors, lancer des travaux d’extension sur NA n’avait plus aucune justification, alors que le nouvel aéroport était sensé ouvrir en 2017. Vous, moi, et tout contribuable qui se respecte, aurions crié au scandale si de gros investissements avaient été faits dans une aérogare destinée à être abandonnée à court terme. C’est fou qu’on soit obligé de le redire mais j’ai l’impression que certains sont frappés d’amnésie sélective dès qu’il s’agit de parler de NDDL. Sur le reste de votre post, oui je suis d’accord, il y a l’emprise, théoriquement beaucoup de place pour faire une extension, sauf que l’essentiel de cette emprise est côté Bouguenais, et si on veut utiliser cet espace pour y faire une nouvelle aérogare et des parkings, il faudra revoir complètement les accès routiers (par la route de Bouguenais) ainsi que les TC. On peut aussi développer cette ligne de transports en commun rapide mais pour le moment la métropole semble se contenter du bus qui en 20 min connecte la gare à l’aérogare. Un tram ligne 3 prolongée ne sera sans doute pas plus rapide. Et l’utilisation de la ligne de chemin de fer Nantes-Pornic soulève pas mal de problèmes (proximité avec les habitations sur Rezé… Voie unique…). Bref on peut faire plein de trucs super sur le papier, mais à chaque fois qu’on creuse un peu le sujet, on se rend compte que les difficultés sont réelles. En plus, la première difficulté, que vous n’évoquez pas, ce sont les nuisances sonores. Le centre vile de Nantes existait bien avant NA, sauf que quand 10 avions/jour passaient au-dessus des Nantais, c’était gérable. Quand il y en a 120, c’est autre chose. Le nb de personnes impactées par le bruit est de plus en plus important, et malheureusement le couvre-feu ne règlera ce pb que quelques heures chaque nuit. Votre post est intéressant mais que proposez-vous pour ce pb de nuisances sonores en-dehors du couvre-feu ?
Jean-Yves a commenté :
21 octobre 2019 - 21 h 32 min
Quand je disais 15 ans sans travaux je disais 15 ans de perdus à cause du jusqu’au-boutisme de certains pour ce projet qui était un non sens ( de mon point de vue).Il était évident que l’on n’allait pas faire des travaux sur un aéroport qui risquait de fermer.
Eh bien je propose que l’on arrête tous de prendre l’avion, et le problème est résolu!
Je n’ai pas de solutions miracles, des gens bien plus compétents que moi sur le sujet sont en train de l’étudier ( piste en V , piste transversale,piste actuelle allongée, transfert d’une partie de l’activité sur RENNES agrandi ou Angers….).
On pourrait aussi fixer un trafic maxi”supportable” par les riverains mais est-ce compatible avec le développement économique de la métropole NANTAISE? Un aéroport que l’on ne développerait plus serait peut-être un frein, à l’arrivée d’entreprises sur son territoire, à son rayonnement.
D’autres villes ont la même problématique que NA, quelle solutions ont t’ils adoptés? Quelqu’un est t’il au fait de cela?
Bertlondon a commenté :
23 octobre 2019 - 0 h 48 min
Je ne connais pas d’exemple comparable à Nantes en Europe car très peu de villes ayant un aéroport de cette taille ont leur centre historique survolé comme à Nantes, ou ont un centre-bourg en bout de piste comme St Aignan rasé à 140m d’altitude par les gros porteurs à chaque atterrissage par le sud. Les opposants à NDDL ont souvent mis en avant le nb de pistes (Genève, Gatwick, San Diego…) alors que le coeur du problème est le survol des zones habitées. Pour moi la seule solution c’est de réorienter la piste (piste en V) avec une orientation qui impactera le moins possible de riverains. Le redéploiement des flux, je n’y crois pas trop, car nous sommes dans un contexte de forte concurrence entre métropoles, et au-delà de cela il y a des facteurs (opérationnels, commerciaux) pesant lourd et sur lesquels les politiques n’ont aucune prise. Ces flux transférés de NTE vers Angers ou Rennes ne pourront être que des flux non stratégiques pour Nantes Atlantique (vols charter, certains types de fret…). Et la mise en place de contraintes environnementales (couvre-feu de 0 à 6h) pour obliger la plateforme à chercher des solutions ailleurs…
Bertlondon a commenté :
21 octobre 2019 - 2 h 38 min
il paraît que l’Etat (DGAC) va faire ses premières propositions de réaménagement post-concertation à la fin du mois. J’ai du mal à imaginer qu’il en ressorte quelque chose de transcendant, vu le contexte actuel. En 2 mots rappel du contexte : Enorme frustration de la population locale, avec des intérêts antagonistes. Des utilisateurs de NA qui voient l’outil et la qualité de service se dégrader de jour en jour et une cohabitation business / loisirs de moins en moins bien vécue. Des riverains qui n’ont que le mot “transfert” à la bouche, et qui ont une revanche à prendre suite à la réponse qu’ils jugent méprisante des services de l’Etat depuis le 17/01/2018. Une CCI aux abonnés absents depuis 1 an (on n’entend quasiment plus ses responsables s’exprimer en public à ce sujet alors qu’elle est supposée défendre les intérêts des milieux économiques. Des politiques locaux qui n’osent plus rien dire, car tiraillés entre les intérêts contradictoires de leurs électeurs. Et enfin un mouvement de fond qui remet en cause notre utilisation de l’avion. Dans ce contexte explosif, personnellement j’espère les chose suivantes : 1/ l’idée de transfert est abandonnée, au moins pour les 30 prochaines années (donc on mise sur un réaménagement de NA sur 30 ans minimum donc du long terme). 2/ on mise sur une 2e piste en V. L’intérêt : moins de population impactée, le centre-ville de Nantes épargné car l’approche des avions se fait le long de la loire, on soulage St Aignan de 50% des nuisances sonores, et enfin on maintient l’activité durant la réfection de la piste. 3/ On crée une aérogare moderne à côté de l’actuelle. Une fois ouverte on ferme l’ancienne et on la refait complètement afin de doubler la capacité (but capacité de 10-12 M pax). On fait en sorte que les 2 aérogares ne fassent plus qu’un seul bâtiment compact à terme, avec au milieu la zone commerciale et les services. On essaie de séparer les flux loisirs (vols vacances) des flux business, selon les destinations et non la séparation cie traditionnelle / low cost qui ne veut rien dire à Nantes (puisque de nombreux professionnels prennent des low cost car vols directs) 4) On crée des parkings silo / sous-terrain pour gagner de la place 5) on développe une offre moderne et capacitaire en TC, et à tarif attractif. Sur rail si possible avec accès direct vers gare de Nantes en 15 min. Et en bus vers les principales villes de la région (donc gare routière à prévoir à NA) 6) On adopte une vraie politique pour préserver autant que possible le cadre de vie des populations impactées : 90 à 100% des travaux d’isolation des riverains pris en charge + couvre-feu de minuit à 6h + revoir plans de vols pour répartir les flux entre les deux pistes + faire une sélection entre flux stratégiques et les autres : on garde sur NTE un maximum de vols stratégiques (les 4 bases, les cies traditionnelles type BA, Lufthansa, KLM, les low-cost vers les grandes villes et capitales européennes, les long-courriers) et on passe un accord avec Angers ou Rennes pour y transférer certains vols moins importants (exemple les vols charter et vols typiques vacances hors Transavia / Volotea / EasyJet).