L’action de Thomas Cook a plongé de 21 % à la bourse de Londres atteignant son plus bas historique. L’annonce intervient alors qu’elle tente de signer un accord de sauvetage, ce qui ne l’a pas empêché d’annoncer vendredi avoir besoin d’un financement supplémentaire de 200 millions de livres pour éviter une faillite.
Mauvais temps ces dernières semaines pour les compagnies aériennes en Europe. Après Aigle Azur et XL Airways en France, c’est au tout du voyagiste Thomas Cook de battre de l’aile. Thomas Cook a été contraint de publier un communiqué après de récentes informations de presse alarmistes sur son état de santé alors même que le groupe avait trouvé un accord pour céder le contrôle de son activité de tour-opérateur et une partie de sa compagnie aérienne Thomas Cook Airlines au chinois Fosun.
De récentes discussions avec ses créditeurs et futur actionnaire évoquent une demande pour une facilité de crédit saisonnière de 200 millions de livres sterling, en plus de l’injection de 900 millions de livres sterling de nouveaux capitaux annoncée précédemment. « La recapitalisation devrait entraîner une dilution importante des intérêts des actionnaires existants, avec un risque important de non-recouvrement », ajoute Thomas Cook. Selon The Sun, Thomas Cook Cook a déposé une demande de protection contre la faillite afin d’éviter des poursuites judiciaires par des créanciers aux États-Unis.
Bigmat a commenté :
21 septembre 2019 - 10 h 26 min
Toutes ces compagnies défaillantes (Aigle Azur, XL, Thomas Cook), c’est du pain béni pour les grosses : AF, Lufthansa, BA… les gens ne prendront plus de risques ! Mieux vaut risquer une grève que de se voir lâché par une compagnie en faillite.
bravo a commenté :
21 septembre 2019 - 11 h 34 min
C’est même pire que ça . Un pax qui veut mettre toutes les chance de son coté , à savoir le plus de chance que le vol aller et retour ai lieu à la date prévue (à l’heure c’est la cerise sur le gâteau:) il peut faire le raisonnement suivant:
Les LOW COST sont souvent à peine moins cher que les grosses CIES et c’est risqué.
Les majors BA , LH , AF risque de grèves mais pas si souvent et in fine le vol aura lieu sur une Cie partenaire avec le désagrément du rerouting et du délai.
Suivant la destination reste les CIES du golfe genre Emirates Qatar, là aucun risque de grève qui sont interdites dans ces régimes autoritaires, et le risque de faillite est réduit.
Bsb a commenté :
21 septembre 2019 - 13 h 10 min
Je pense plutôt que le marché européen est saturé,en surcapacité, beaucoup trop de compagnies avec un environnement trop concurrentiel, guerre des prix qui plombe la rentabilité des compagnies, et qu’un assainissement est en cours.
Aux USA,cet assainissement a déjà eu lieu après la vague de faillites chez les majors , Delta et Northwest se sont mariées,puis United et Continental, American et Us Airways ,côté low cost Southwest à racheté AirTran Aurways et Alaska Airlines a racheté Virgin America.
En Europe, la multitude de petits et moyens acteurs avec des flottes allant de quelques unités ( XL ) à quelques dizaines d’unités ( Air Berlin ) ne peut conduire à terme qu’à 2 scénarios :
_Soit le regroupement de plusieurs petits acteurs pour former un grand groupe avec une taille critique.
_Soit la disparition de tous les petits et moyens acteurs les plus fragiles , ce à quoi on assiste depuis 1 an.
tournefeuille31 a commenté :
21 septembre 2019 - 13 h 55 min
Que l’on ne vienne plus nous dire que c’est la fiscalité en France qui fait couler les compagnies aériennes…cf Thomas ok, Pro mets Air, VLM etc…
Vincent a commenté :
21 septembre 2019 - 14 h 14 min
C’est encore à cause des taxes Françaises et du gouvernement Français !
C’est marrant mais les accusateurs habituels ne viennent pas commenter !
Chiefpilot a commenté :
21 septembre 2019 - 15 h 59 min
Croisons les doigts pour que Ryanair se casse la gueule (pas ses avions bien sur)
Greg765 a commenté :
21 septembre 2019 - 19 h 55 min
Belle mentalité !
Souhaitons à 17500 Européens de perdre leur emploi, de devoir déménager pour retrouver du travail, avec leurs familles, etc…
Accessoirement Ryanair permet aussi à des millions d’Européens de voyager à moindres coûts, de partir en vacances, de partir en Erasmus, de voir leurs proches… Le tout avec des rejets de CO2 d’uniquement 67 g/passager/km, donc de manière très efficiente par rapport au reste de l’industrie (et cela va continuer de s’améliorer). Ryanair est une formidable entreprise trop souvent décriée par des personnes qui ne savent pas de quoi elles parlent. Tout n’y est peut être pas parfait, non. Mais de là à souhaiter sa disparition… (de toute manière si Ryanair devait avoir des difficultés, il ne resterait plus beaucoup de compagnies à lui survire vu la solidité de ce groupe…)
Rame a commenté :
22 septembre 2019 - 12 h 39 min
Un Ryanair sociale et écolo, au top! Merci pour cette bonne blague du jour
Ne pas tout confondre, SVP! a commenté :
21 septembre 2019 - 16 h 11 min
Toutes les compagnies aériennes appartenant aux groupe Leisure Thomas Cook se portent bien, et ne sont pas en difficultés financières, ni de près, ni de loin…
C’est le groupe intégré Thomas Cook qui se porte très mal financièrement. les compagnies aériennes ne sont que des filiales autonomes de ce groupe, et disposent chacune d’une comptabilité séparée.
Le groupe Thomas Cook Travel & Leisure est lui en grand péril. Ce groupe possède des dizaines et des dizaines d’agences de voyage, de hôtels de diverses catégories, des Ressorts, des restaurants et parcs de loisir, plus des franchises et licences à la pelle… C’est toute cette partie là qui est à l’agonie…
Et c’était justement pour retrouver une montagne de liquidités pour essayer de surmonter la crise que les dirigeants et actionnaires ont voulu un temps se séparer en partie des compagnies aériennes…
Cela n’a pas marché car ils ont voulu en même temps récupérer (beaucoup) de cash pour leur propre sauvetage ET conserver une sorte de mainmise sur les décisions stratégiques de ces compagnies aériennes, ce que d’éventuels acquéreurs ont refusé.; De plus le contexte aérien en Europe étant ce qu’il est, ce n’était sans doute pas facile de trouver des acquéreurs sérieux. Les dirigeants du groupe Th. Cook, justement parce que leurs compagnies étaient en bonne santé, ont aussi eu les yeux beaucoup plus gros que le ventre…
Si demain le groupe intègre disparait, les compagnies seront de belles petites…toutefopis, elles pourraient aussi se retrouver en difficultés avec la disparition de groupe, car il est leur plus gros pourvoyeur de clientèle ” captive” ( celle qui achète voyage+séjour en package)
Bencello a commenté :
21 septembre 2019 - 17 h 26 min
Merci pour cette mise au point claire et précise
Airbid a commenté :
23 septembre 2019 - 7 h 25 min
Thomas Cook est avant tout un Tour Operator qu’on symbolise aujourd’hui par les avions de sa propre compagnie. En effet , il ne faut pas confondre. Thomas Cook est né avec le début du Commonwealth, le Brexit pourrait lui faire très mal.
atc.gp a commenté :
23 septembre 2019 - 8 h 12 min
Cinq compagnies qui disparaissent en une journée !