La compagnie aérienne Air Koryo relancera le mois prochain une liaison directe entre Pyongyang et Macao, après 15 ans d’absence dans l’ancienne colonie portugaise désormais SAR chinoise.
Les autorités de l’aviation civile en Chine et à Macao ont confirmé pour le 2 aout 2019 le lancement de deux rotations hebdomadaires par la compagnie nationale nord-coréenne entre les aéroports de Pyongyang et Macao, initialement permises jusqu’à la fin du programme d’été le 26 octobre. Air Koryo sera bien sûr sans concurrence sur cette ligne, dont on ignore encore les détails et le type d’avion utilisé (elle ne figure pas sur son site de réservation en ligne). La capitale nord-coréenne n’accueille qu’une seule compagnie étrangère à ce jour, Air China, mais la low cost chinoise Spring Airlines tente de s’y établir.
Le réseau international d’Air Koryo ne compte que trois destinations : Pékin, Shenyang et Vladivostok, d’autres villes étant parfois desservies sur une base charter. Les médias asiatiques ont vite fait de rappeler que le demi-frère de Kim Jong Un vivait à Macao avant de sa faire assassiner à l’aéroport de Kuala Lumpur en 2017, tandis que le tycoon Stanley Ho a ouvert un casino dans les sous-sols de l’hôtel Yanggakdo à Pyongyang (qui n’utiliserait que du personnel venu de Macao).
Rappelons qu’Air Koryo figure sur la liste noire de l’Union européenne (elle pourrait théoriquement la desservir avec certains types d’avions), et qu’en 2015 elle avait été nommée « pire compagnie au monde » par Skytrax (notée une étoile). Sa flotte compterait 18 Antonov, Iliyushin et Tupolev.
T-LFSP1 a commenté :
26 juillet 2019 - 5 h 07 min
A quand un GVA/Pyongyang ? Je rêve depuis toujours d’aller dans ce charmant pays berceau de la démocratie, du respect des Droits de l’Homme…! Même le cher Donald d’outre-atlantique s’y intéresse, faut dire que lui aussi représente les vraies valeurs !
Bencello a commenté :
26 juillet 2019 - 8 h 49 min
Enfin une ligne aérienne digne de ce nom, qui participera au développement du pays.
De quoi permettre enfin aux caciques nord-coréens d’aller se distraire dans quelque casino.
A moins que cela ne soit pour les adeptes de la fièvre des jeux, rongés par la culpabilité, de faire un retour à une vie ascétique salvatrice .