La société de leasing Hi Fly a déployé son Airbus A380 entre Londres-Stansted et Bakou, une première pour les deux aéroports.
Opéré dans le cadre d’un vol charter pour la finale de la Ligue Europa entre Arsenal et Chelsea, qui se déroulait dans la capitale de l’Azerbaïdjan, le superjumbo de la société portugaise a décollé le 28 mai 2019 à 8h29 de l’aéroport de Londres-Stansted, pour se poser après 4h57 de vol dans l’aéroport de Bakou-Heydar Aliyev (l’histoire retiendra que le même trajet était opéré le même jour par un Boeing 787-8 Dreamliner d’Azerbaidjan Airlines).
Avec sa livrée spéciale pour la défense des coraux, l’A380 de Hi Fly (9H-HIP, le MSN006 issu de la flotte de Singapore Airlines) est configuré pour accueillir 471 passagers : 12 en Première sur le pont principal (avec des lits doubles), 60 en classe Affaire sur le pont supérieur, et 311 en Economie répartis sur les deux ponts (dont 88 en haut).
L’aéroport Stansted n’est pas du tout équipé pour gérer commercialement les superjumbos, contrairement à Heathrow et Gatwick – et à Bakou. Le commandant de bord du vol 5K421 de Hi Fly, d’Antonios Efthymiou, a expliqué à Simple Flying que les deux plateformes concernées « peuvent accepter l’A380 avec des mesures d’atténuation et de restriction spécifiques. Les services de sauvetage et de lutte contre l’incendie (RFFS) des deux aéroports doivent être mis à niveau pour accueillir l’avion. Cette mise à niveau implique que les machines et / ou le personnel des gares à proximité soient disponibles au moment de l’arrivée et du départ de l’aéronef. C’est une procédure courante et elle est mise en vigueur avec un préavis aux autorités aéroportuaires. Dans les deux aéroports, la taille de l’aéronef est soumise à des restrictions de mouvement au sol, l’envergure des ailes étant l’élément le plus restrictif. Le mouvement et le stationnement de l’aéronef ne peuvent être effectués que sur des itinéraires et des positions spécifiques ».
No better way to kick-start #TravelTuesday than by waving off the first ever passenger @Airbus A380 flight from @STN_Airport – one of several extra football flights to Baku for #EuropaLeagueFinal2019! @EuropaLeague! ⚽️✈️ pic.twitter.com/c0wMTNnVMJ
— London Stansted Airport (@STN_Airport) May 28, 2019
Du 27 au 30 mai 2019, l’aéroport Heydar Aliyev a accueilli environ 600 vols, dont 57 charters et 10 vols réguliers supplémentaires opérés par des compagnies aériennes telles que Flydubai, Air Arabia, SCAT, Israir ou Jazeera Airways ; parmi celles foulant pour la première fois le tarmac de Bakou figuraient Enter Air, Blue Panorama Airlines, Wamos Air et donc Hi Fly. Au total, le trafic passagers autour de la finale de la Ligue Europa s’est élevé à environ 60.000 personnes. Hier, plus de cent avions devaient opérer 164 décollages, la plupart en direction de Londres.
Rappelons que l’A380 de Hi Fly, le premier proposé à la location avec équipage, a entre autres été utilisé par Air Austral ou la low cost Norwegian Air Shuttle. Quatrième compagnie européenne après Air France, British Airways et Lufthansa et première au Portugal à acquérir le superjumbo, Hi Fly est aussi le premier opérateur dans le monde d’un superjumbo d’occasion.
bergeron a commenté :
31 mai 2019 - 16 h 35 min
Ca sent le “sapin” pour l’A380. Faire des petits tours de façon aléatoire en location ou charter après avoir été sorti de Singapour Airlines n’est pas réjouissant pour les chantres des projets européens, finalement torpillés pas leurs concurrents …. américains.
maurice peyrard a commenté :
1 juin 2019 - 11 h 00 min
Ça c’est de l’écologie!! Taxe carbone 0
Nouvel a commenté :
3 juin 2019 - 6 h 57 min
Pourquoi tant de mépris pour Airbus? Airbus et Boeing construisent des avions formidable et techno logiquement similaires avec des femmes et de hommes qui ne méritent pas cette ironie …. oui l Europe aéronautique existe et n’est pas torpillée par les usa…
T-LFSP1 a commenté :
31 mai 2019 - 17 h 43 min
Bjr – Et ça vous amuse ? Airbus “n’existe” que depuis 50 ans et à déjà sorti plus de 12.000 appareils. Quant à Boeing, leurs méthodes de vente partout dans le monde sont à l’image de ce pays, méprisée et méprisable.
Moi, je tire un grand coup de chapeau à Airbus, je suis “protectionniste” comme ils le sont et je n’en ai pas honte, moi au moins je ne fais pas partie des traitres. Longue vie à Airbus avec les succès qu’on peut lui prédire !
JO a commenté :
31 mai 2019 - 20 h 30 min
Bonsoir,
Pour le moment A380 lui n’a pas besoin de programme informatique pour l’aider à voler. J’espère que ce belle appareil sera durant encore plusieurs années dans notre ciel.
A330 NEO a commenté :
31 mai 2019 - 22 h 16 min
+1000 vive AIRBUS .
bergeron a commenté :
31 mai 2019 - 19 h 41 min
Dans les productions d’Airbus, il est important de bien séparer ce qui est européen et ce qui ne l’est pas…les avions circulant aux USA sont maintenant produits aux USA et comportent nombre de composants américains, et pas des moindres avec les moteurs. Les soit disant succès européens d’Airbus méritent d’être présentés pour ce qu’il sont, pas davantage.
Boeing a commenté :
1 juin 2019 - 13 h 32 min
Il en est de même pour le 787 : ailes japonaises et nombreux éléments français (et européens).
Boeing se sert des logiciels Dassault pour concevoir ses avions.
Sur le 737, moteurs LEAP franco-américain.
Non tous les Airbus circulant aux USA n’y sont pas fabriqués…seulement une parie des monocouloirs.
Il faut a commenté :
31 mai 2019 - 22 h 36 min
Au moins l A380 peut voler en toute sécurité, ce dont ne peut se vanter un certain concurent avec le barbecue volant 787 ou l enclume 737 max.
Il est surtout important... a commenté :
1 juin 2019 - 8 h 44 min
Il est surtout important de comprendre comment les choses fonctionnent chez un constructeur aeronautique avant d’en parler, faute de quoi, on s’expose au ridicule…
Tous les constructeurs, Airbus, Boeing et les autres, sélectionnent des fournisseurs chez qui les équipements achetés sont fabriqués ( instruments de bord, électronique, capteurs, train d’atterrissage, moteurs…etc…)
Par ailleurs sont aussi sélectionnés des entreprises qui fabriquent et fournissent d’autres types d’elements et parties de l’avion ( portes, volets, radôme, pointe avant, pointe arrière, caissons de voilure…etc…)
Les éléments sont convoyés vers des usines qui les assemblent pour former des ” sous-ensembles”, tels que par exemple tout un tronçon de fuselage, des ailes entières ( celles des B787 arrivent du Japon …)des moteurs complets prêts a etre montes …
Ces sous-ensembles sont eux même convoyés vers l’usine d’assemblage finale qui au fond est une sorte d’immense hangars dans lequel par un bout entrent des éléments/ composants et sous-ensemble d’avions, et duquel, A l’autre bout, sort un appareil complet prêt à faire ses essais et son premier vol…Encore une fois: ce schéma est general et s’applique à TOUS les constructeurs.
LA grande différence entre Airbus et Boeing est que chez Boeing toutes leurs usines d’assemblage final sont situées aux USA, et reçoivent des pieces de fournisseurs du monde entier, alors que chez Airbus, s’il existe des usines d’assemblage final dans ses terres historiques d’origine (Touloyse en France, Hamboyrg en Allemagne et Séville en Espagne), il y a aussi une ligne d’assemblage final en Chine et une autre aux USA…( et aussi à Montréal pour les A220)…. Mais TOUTES reçoivent leurs pieces à monter des mêmes fournisseurs..
pierre a commenté :
2 juin 2019 - 10 h 00 min
au moins en voici un qui ne sera pas ferraillé cette année !